Fellini, Federico - réalisateur de cinéma.
Publié le 19/05/2013
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personnages de Gelsomina (Giulietta Masina) et de Zampano (Anthony Quinn, l'emploi d'acteurs américains étant courant en Italie) introduisent en outre le monde du cirque dans l'œuvre ducinéaste.Giulietta Masina et Anthony Quinn dans la Strada (1954) de Federico Fellini.© 1954 Apollo Film, Vienna.
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En 1952, Fellini réalise Courrier du Cœur / le Scheik blanc (lo Sceicco bianco), une satire décapante du milieu du roman-photo, univers qu'il connaît bien pour y avoir travaillé autrefois, puis les Vitelloni (i Vitelloni, 1953), chronique à la fois tendre et
amère d’un groupe de jeunes provinciaux désœuvrés.
Il collabore ensuite à un film collectif, l'Amour à la ville (l'Amore in città, 1953) avec le sketch Un’agenzia matrimoniale ) qui entérine son éloignement du néoréalisme vers un univers ludique et
onirique, ce que confirme son mélodrame populaire, la Strada (1954), fable poétique et cruelle qui révèle au monde le talent de Giulietta Masina et assure une gloire internationale à son auteur.
Après un film caustique sur une bande d'escrocs déguisés en prêtres, il Bidone (1955), il écrit avec Ennio Flaiano et Pier Paolo Pasolini les Nuits de Cabiria (le Notte di Cabiria, 1957), chronique déchirante où Giulietta Masina incarne une prostituée
pathétique.
Ce film semble marquer un retour vers la doctrine du néoréalisme, bien qu’il demeure très personnel dans sa forme.
Fellini (Federico), la Dolce Vita
Journaliste mondain, Marcello Rubini (Marcello Mastroianni) fréquente l'artère la plus élégante de Rome, la via Veneto, où gravite un monde en pleine décomposition sociale et morale.
Pour lesbesoins de son journal, il devient le chevalier servant d'une sulfureuse vedette hollywoodienne (interprétée par Anita Ekberg).
Ses errances l'entraînent dans l'enfer doré de l'aristocratie qui, àl'image de l'écrivain Steiner (Alain Cuny), ne surmonte plus ses angoisses et ne cache plus une profonde volonté de mourir.Marcello Mastroianni et Anita Ekberg dans la Dolce Vita (1960) deFederico Fellini.Culver Pictures
Après trois années de silence, Fellini obtient la palme d'or au festival de Cannes avec la Dolce Vita (1960), une dérive poétique, sans concessions ni complaisance, dans le milieu de la grande bourgeoisie romaine, à la fois riche et désœuvrée.
5 UN POÈTE INCLASSABLE
Fellini (Federico), Huit et demi
Huit et demi est sans doute le plus célèbre des films consacrés à la création cinématographique.
Double du réalisateur, Marcello Mastroianni interprète Guido, un cinéaste en mal d'inspiration,assailli par ses propres fantasmes.Marcello Mastroianni et Anouk Aimée dans Huit et demi (Otto e mezzo, 1963) de Federico Fellini.Courtesy of Corinth Films, Inc./SPRINGER/THE BETTMANN ARCHIVE
Le succès international de la Dolce Vita permet désormais à Fellini d'imposer toutes ses vues artistiques aux producteurs.
Il commence par tourner un sketch de Boccace 70 (Boccaccio 70, 1962), le Tentazioni del dottore Antonio, fable sur les
obsessions d'un homme frustré et satire virulente et cocasse de la publicité.
Cette œuvre marque son éloignement de l’écriture cinématographique classique, et on y décèle l’influence des écrits de Calvino et de Buzzati..
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