fantastique, cinéma.
Publié le 18/05/2013
Extrait du document
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Andersen et la Chute de la maison Usher (1928) de Jean Epstein d’après Edgar Allan Poe.
2. 3 L’expressionnisme allemand
Wiene (Robert), le Cabinet du docteur Caligari
L'expressionnisme a eu une grande influence sur le cinéma, et tout d'abord sur le cinéma allemand.
Toutefois, les films purement expressionnistes sont rares.
Caligari est le premier d'entre eux,et sans aucun doute le plus important.
On y retrouve intrigue hallucinée (un peu affadie dans la version définitive), décors torturés anti-naturalistes (signés par les peintres et architectesHermann Warm, Walter Reimann et Walter Rohrig) et acteurs somnambuliques.
Bien que fascinants, son systématisme et ses excès théâtralisés en ont fait un film sans véritablepostérité.Werner Krauss, Conrad Veidt et Lil Dagover dans le Cabinet du docteur Caligari (Das Kabinett des Doktor Caligari, 1919) de Robert Wiene.Culver Pictures
Ce n’est cependant qu’avec l'essor, dans les années 1920, de l'expressionnisme allemand, dont les cadrages décalés et les clair-obscur inquiétants agencent des atmosphères proprement surnaturelles, que le fantastique produit ses premiers
classiques : le Cabinet du docteur Caligari (Das Kabinett des Dr Caligari , 1919) de Robert Wiene, le Golem (Der Golem , 1920) de Paul Wegener, les Trois Lumières (Der Müde Tod , 1921) de Fritz Lang, le Cabinet des figures de cire (Das
Waschsfigurenkabinett, 1924) de Paul Leni et le Montreur d'ombres (Schatten, 1922) d’Arthur Robinson.
En 1922, F.W.
Murnau offre pour sa part une réécriture radicale du point de vue de la forme au mythe de Dracula ( Nosferatu le vampire [ou
Nosferatu, eine Symphonie des Grauens ]), à force de plans hallucinants — ombres étirées de la silhouette voûtée du héros, ongles démesurés et oreilles effilées — et d’onirisme malsain qui marquent les esprits et influencent durablement, parfois
jusqu'à la parodie involontaire, des générations de cinéastes.
3 L'ESSOR COMMERCIAL : LE CINÉMA FANTASTIQUE HOLLYWOODIEN
3. 1 L’empreinte gothique
Browning (Tod), Dracula
Rarement l'osmose entre un acteur et un personnage aura été si profonde qu'entre le ténébreux Bela Lugosi et le comte Dracula, prince des ténèbres.Frances Dade et Bela Lugosi dans Dracula(1931) de Tod Browning.Avec l'aimable autorisation de Everett Collection.
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