En attendant godot

« néant moins on remarque notamment de longues tirades, en particulier avec Lucky. Le rythme   des dialogues sont assez soutenu, les acteurs parle vite, on peut supposer pour combler un   manque dans les actions. Mais on peut  également r emarquer sup ériorit é d’Estragon il m ène le   dialogue,   pose   des   questions,   lance   des   sujets   de   conversation   et   donne   m ême   des   ordres .

  Vladimir se laisse conduire par Estragon. La sc ène et le d écor Les personnages exploitent la sc ène enti èrement, en d éambulant de part et d’autre de la   sc ène, sc ène qui repr ésente un seul lieu unique, le d écor est tr ès d épouill é et est repr ésentatif   de la mis ère, un chemin en campagne abhorr é d’un arbre d épourvu de feuilles dans le premier   acte, mais d ès le deuxi ème acte quelques feuilles avaient pouss ées , peut­ être pouvions nous   en d éduire un espoir dans cet acte. Quant  à la lumi ère, elle ne fut pas qu’un simple  éclairage mais il y avait bien des effets voulus,   un  éclairage pour repr ésent é la journ ée, un autre plus faible pour repr ésent é la nuit. Nous pouvons donc en conclure que par opposition au th éâ tre classique, la conception du   nouveau th éâ tre (au sens o ù on peut l'entendre de nos jours) s'appuie des formes de   spectacles o ù plusieurs disciplines sont pr ésentes : musique, po ésie, jonglerie,  prestidigitation   peuvent venir s'ajouter  à un jeu d'acteur(s).

 Les termes arbor é sont le   silence qui   marque   le   changement de conversation, le changement de sujet, la notion de salut, d’attente, de   r étribution, des questions m étaphysiques, la nature le suicide, la mort. Nous pouvons donc dire ,  qu’en attendant Godot    est en rupture avec le th éâ tre dramatique et   s'inscrit dans le th éâ tre de l'absurde, fruit des bouleversements du si ècle, avec un d écor   d énu é, un cadre temporel confus et cyclique, des personnages anti­h éros et une action qui   restera ni ée tout au long du r écit.. »