égyptien, cinéma.
Publié le 18/05/2013
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La défaite de 1967 provoqua un choc dans les esprits.
Le Moineau (al-Usfur, 1973) marqua un tournant dans l’œuvre de Chahine, qui s’exila au Liban de 1965 à 1969 ; le groupe du Cinéma nouveau, fondé en 1969, rassembla de jeunes cinéastes en
opposition au cinéma traditionnel, sans apporter d’orientations vraiment nouvelles.
Avec sa trilogie autobiographique Alexandrie, pourquoi ? (Iskandariyya lih ?, 1978), la Mémoire (Hadduta Misriyya, 1982) et Alexandrie, encore et toujours (Iskandariyya kaman wa kaman, 1990), Chahine continua à dominer le paysage artistique du
pays ; l’Émigré (al-Mohager, 1994) dut toutefois affronter la censure islamique.
Pour le reste, la critique sociale devint plus discrète, abordant la vie quotidienne au détriment des grandes problématiques.
Le plus important des cinéastes de la nouvelle
génération des années 1980 est sans doute Mohamed Khan, auteur du Professionnel des rues (al-Harrif, 1983) et de la Femme d’un homme important (Zawjat Rajul Muhim, 1987) ; citons également Atef el-Tayeb, réalisateur de l’Innocent (al-Bari,
1986) et Khairi Beshara ( Crabes, 1990).
Mendiants et Orgueilleux (1991, d’après Albert Cossery) d’Asma el-Bakri est une galerie non conformiste de portraits de gens du Caire.
Yousry Nasrallah ( Mercédès, 1991, est aussi un portrait du Caire, un
genre en soi) semble annoncer le renouvellement d’un cinéma coincé entre sclérose et censure ( À propos des garçons, des filles et du voile, 1995).
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