DeMille, Cecil B.
Publié le 19/05/2013
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DeMille (Cecil B.), les Dix Commandements
Les Dix Commandements, illustration à grand spectacle du texte biblique, témoigne de la capacité du réalisateur Cecil B.
DeMille à mener à bien de très ambitieuses superproductions.Distribution, effets spéciaux, décors et costumes sont ici d'une richesse extraordinaire et constituent le principal intérêt du film, qui offre par ailleurs une lecture assez sommaire etconventionnelle du récit biblique.Charlton Heston dans les Dix Commandements (The Ten Commandments, 1956) de Cecil B.
DeMille.
L'acteur y tient le rôle de Moïse.Corbis
Le passage du muet au parlant ne gêne guère DeMille, qui continue à se distinguer par son fastueux sens du spectacle.
Il poursuit parallèlement ses réflexions sur des thèmes sociaux et moraux comme l'union libre, la barbarie, le christianisme,
l'idéalisme américain et même la délinquance juvénile, comme dans Triomphe de la jeunesse (This Day and Age, 1933).
Porté sur la démesure, il donne une dimension grandiose à des mélodrames comme Dynamite (1929), Forgotten Commandments (1932) et Four Frightened People (1934), son seul échec commercial, et même à une comédie musicale comme
Madame Satan (Madam Satan, 1930).
Il se spécialise d’ailleurs assez vite dans la fresque historique à très grand spectacle, avec le Signe de la Croix (The Sign of The Cross, 1932), Cléopâtre (Cleopatra, 1934), les Croisades (The Crusadeers, 1935),
les Flibustiers (The Buccaneer, 1937) et Land of Liberty (1939).
Il tourne aussi d'excellents westerns : Une aventure de Buffalo Bill (The Plainsman, 1936), avec Gary Cooper et Pacific-Express (Union-Pacific, 1939), avec Barbara Stanwyck.
Le Technicolor correspond parfaitement à son goût de l’épique et du grandiose et lui inspire, dans divers genres, de grands films populaires somptueusement mis en couleurs, comme les Tuniques écarlates (North West Mounted Police, 1940), les
Naufragés des mers du Sud (Reap The Wild Wind, 1941), les Conquérants du Nouveau Monde (Unconquered, 1946) (dont Gary Cooper est encore la vedette après avoir participé à l'Odyssée du docteur Wassel (Story of Doctor Wassel, 1944), film de
propagande anti-japonaise et contribution de DeMille à l’effort de guerre), Samson et Dalila (Samson and Delilah, 1949), Sous le plus grand chapiteau du Monde (The Greatest Show on Earth, 1953), et enfin sa deuxième version des Dix
Commandements (The Ten Commandments, 1956)
Malade, il interrompt ses activités après le succès mondial des Dix Commandements. Il retournera néanmoins sur les plateaux pour superviser la mise en scène d’un remake en couleurs de ses Boucaniers (The Buccaneer, 1958), dont son gendre
Anthony Quinn signe la mise en scène.
Souvent contesté pour ses positions politiques fort réactionnaires à l’époque du maccarthysme, DeMille est cependant reconnu par la plupart des historiens et des cinéastes comme un père fondateur de Hollywood, mais aussi comme un créateur de
génie, dont les mises en scènes colossales témoignent aussi d’un sens subtil de l’émotion.
Extrêmement célèbre à son époque, il est l’un des rares metteurs en scène à avoir joué son propre rôle dans les films d’autres réalisateurs.
On le voit ainsi dans Hollywood (1923) de James Cruze, Free and Easy (1930) de Edward Sedgwick, Au pays
du rythme (Star-Spangled Rythm, 1942) et Hollywood en folie (Variety Girl, 1947) de George Marshall, Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard, 1950) de Billy Wilder, le Fils de Visage pâle (Son of Paleface, 1952) de Frank Tashlin et l'Homme qui
n'a jamais ri (The Buster Keaton Story, 1956) de Sidney Sheldon.
Il a publié une autobiographie, The Autobiography of Cecil B.
DeMille (1959).
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