Cukor, George - réalisateur de cinéma.
Publié le 19/05/2013
Extrait du document
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tandem avec Spencer Tracy, elle apporte ses plus belles réussites comme Indiscrétions (The Philadelphia Story , 1940) et Madame porte la culotte (Adam’s Rib, 1949).
4 LE TEMPS DES CHEFS-D’ŒUVRE
Cukor (George), My Fair Lady
Dans My Fair Lady (1963) de George Cukor, le professeur Higgins (Rex Harrison, à gauche sur la photographie) prend le pari de transformer Eliza (Audrey Hepburn, à droite), une ignorantepetite cockney marchande de fleurs, en une lady sophistiquée.
Tourné en super-panavision et produit avec gigantisme par Jack Warner, le film est adapté de la comédie musicale du même nom(1956) de Alan Jay Lerner et Frederick Loewe, elle-même composée d'après le Pygmalion (1912) de George Bernard Shaw.
La direction artistique et les costumes ont été confiés à Cecil Beaton,les parties chantées d'Audrey Hepburn sont assurées par Marnie Nixon, tandis que Hermes Pan (qui a travaillé avec Fred Astaire et Ginger Rogers) règle les chorégraphies.
Le tout est unmonument d'élégance, d'esprit et de charme, dédié au thème cukorien par excellence de la femme et de son image.Getty Images/Museum of the City of New York / Archive Photos
Après s’être attaché un temps, à la fin des années 1940, à des histoires plus sombres qu’à ses débuts, George Cukor revient à des comédies légères et, bientôt, à des films à grand spectacle, à la gloire des nouveaux écrans larges du CinémaScope.
Parmi ces œuvres figure Une étoile est née (A Star Is Born , 1954), comédie musicale qui marque le retour triomphal de l’actrice Judy Garland, aux côtés d’un James Mason prodigieux, et qui s’impose, même dans sa version de cent-cinquante quatre
minutes (tronquée par la Warner de vingt-trois minutes essentielles), comme le chef-d’œuvre du réalisateur.
Des choix contestables continuent pourtant d’apporter à George Cukor son lot d’échecs, à l’image de Something’s Got To Give (1962), rencontre par trop décalée entre Marilyn Monroe et Yves Montand, et que la mort subite de la star américaine laisse
inachevé.
Deux ans plus tard, Georges Cukor remporte l’oscar du meilleur réalisateur pour My Fair Lady (1964), une comédie musicale ambitieuse servie par Audrey Hepburn, ravissante fausse ingénue confrontée à la haute société londonienne ; le film évoque
Born Yesterday , réalisé par le cinéaste quatorze ans plus tôt, en 1950, avec Judy Holliday et William Holden.
« Réalisateur des femmes », George Cukor y confirme aussi un talent exceptionnel pour la direction de vedettes masculines.
De la même
façon qu’il a su tirer par le passé le meilleur parti d’acteurs tels que James Stewart dans Indiscrétions ou Ronald Colman dans Othello (A Double Life , 1947), il permet à Rex Harrison, inoubliable mentor du personnage interprété par Audrey Hepburn,
de remporter l’oscar du meilleur acteur.
Après le sommet de My Fair Lady , la carrière de George Cukor se fait brusquement plus discrète, le téléfilm Il neige au printemps (Love Among the Ruins, 1975), avec son « égérie » Katharine Hepburn et Laurence Olivier, en constituant l’ultime
surprise.
En 1981, son dernier film, Riches et Célèbres (Rich and Famous ), malgré ses deux actrices principales (Jacqueline Bisset et Candice Bergen) et de prestigieux seconds rôles, n’évoque que fugacement les meilleures années d’un réalisateur
tout entier dévoué à ses interprètes.
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