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coucou

Publié le 05/11/2012

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. Dans quel but les hommes se donnent-ils des lois ? Aristote : le juste commun et le juste particulier. 2. Pourquoi écrit-on les lois ? 3. Le droit peut-il garantir la liberté ? 4. La punition est-elle la forme légale de la vengeance ? 5. Faut-il parfois désobéir aux lois ? Peut-on en appeler à la conscience contre la loi ? 6. Est-ce la même chose de faire respecter le droit par la force et fonder le droit sur la force ? 7. Peut-on discerner dans les changements du droit un progrès vers la justice ? 8 . Que pensez-vous de l'adage : < Que la justice s'accomplisse, le monde dût-il s'effondrer ? ( Fiat Justitia, pereat mundus ). 9. Qu'est-ce qu'un homme juste ? Pascal et le fondement ontologique de l'injustice : l'attachement ( La morale et la doctrine, Pensées, 471-396 ). Pascal : Texte. La Justice et la raison des effets. 10. Justice des Anciens et des Modernes ( Homère et Kant ).   **     1. Dans quel but les hommes se donnent-ils les lois ?   1. Les hommes se donnent ou, plus fréquemment... reçoivent les lois. Des princes, des prêtres, des philosophes, des juristes, de la coutume... La < loi > positive est une règle impérative associée à un pouvoir de contrainte. Elle est prescrite par une autorité souveraine dans une société donnée. 2. La loi < naturelle > est présentée comme < inhérente à la nature des choses >. Elle est censée exprimer un < ordre transcendant > : l' ordre de l'être, la nature du cosmos, l'harmonie inscrite dans le monde ( cf le Socrate du Gorgiasde Platon ; Aristote, Ethique à Nicomaque, 5, 10. Rhétorique, 1.13 ; Démosthène, second Aristogiton ; le < Logos > de la philosophie stoïcienne, source du cosmopolitisme juridique, Cicéron ). Ou avoir été donnée aux hommes par une autorité divine : -le < Dieu > mosaïque ; - le < Dieu > chrétien ( droit canon ) source surnaturelle de la doctrine du < droit naturel > et de l'universalisme juridique ( Grotius, Locke, Pufendorf... ). Dans cette perspective, la < Justice > est norme du droit. Et la transgression de la loi apparaît alors plus ou moins comme un... sacrilège. Ainsi : < Il existe une loi vraie, c'est la droite raison, conforme à la nature, répandue dans tous les êtres, toujours d'accord avec elle-même, non sujette à périr, qui nous appelle impérieusement à remplir notre fonction, nous interdit la fraude ou nous en détourne... Cette loi n'est pas autre à Athènes, autre à Rome, autre aujourd'hui, autre demain, c'est une seule et même loi éternelle et immuable, qui régit toutes les nations ; et en tout temps, il y a pour l'enseigner et la prescrire à tous un dieu unique : conception, délibération, mise en vigueur de la loi lui appartiennent également... > Cicéron, De la république, 3, 22. La loi naturelle est estimée antérieure et supérieure en droit et dignité à la loi positive établie par les hommes : <&nbs...

« Démosthène, second Aristogiton ; le < Logos > de la philosophie stoïcienne, source du cosmopolitisme juridique, Cicéron ). Ou avoir été donnée aux hommes par une autorité divine : -le < Dieu > mosaïque ; - le < Dieu > chrétien ( droit canon ) source surnaturelle de la doctrine du < droit naturel > et de l'universalisme juridique ( Grotius, Locke, Pufendorf...

). Dans cette perspective, la < Justice > est norme du droit. Et la transgression de la loi apparaît alors plus ou moins comme un...

sacrilège. Ainsi :  Cicéron, De la république, 3, 22. La loi naturelle est estimée antérieure et supérieure en droit et dignité à la loi positive établie par les hommes : et origine de bien des confusions, le < droit naturel > n' est pas, d'après les philosophes spiritualites et idéalistes, un droit existant < naturellement >, ou empiriquement, puisqu'il est évident que l'expérience ne traduit habituellement que...

l'ordinaire des rapports de force ! Evidence relevée notamment par Spinoza, Traité théologico-politique. ( Contrairement au lieu commun de la sophistique, aux thèses soutenues par Antiphon et par Lycophron, Politique, 3.

9, ou attribuées à Thrasymaque et à Calliclès dans Platon, République1 / Gorgias, pour lesquels les prescriptions de la loi positive sont contraires à la justice naturelle, basée sur la force.

Dans cette. »

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