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Compte Rendu du film "cultivons la terre" d'Honorine Périno

Publié le 26/01/2013

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Compte-rendu du film « Cultivons la terre « d'Honorine Périno, lors de la séance du 22 octobre 2012. HISTOIRE RECENTE DE L'AGRICULTURE CONVENTIONNELLE. L'agriculteur qui raconte son histoire dans ce sous-chapitre, Mr Bernard Ronot, nous a expliqué qu'il y avait près de 150 variétés de blé. Mais les anciennes variétés ne se plaisent pas dans l'azote, il ne pouvait donc pas tirer le maximum de profits de l'engrais chimique. Il fallait donc choisir des variétés de blé qui se plaisent dans l'azote, mais les variétés qui se plaisent dans l'azote contiennent des racines et tiges plus courtes. Mais voilà le premier problème : l'azote, en surdose, favorise les mauvaises herbes. Après avoir vendu aux paysans les engrais, on leur a vendu des herbicides, ensuite des fongicides, car la tige étant plus courte, les champignons atteignaient plus vite la grappe. Puis vinrent les insecticides. Mais grâce aux engrais, il y avait un meilleur rendement, alors qu'avec les pesticides, la terre bétonnait et l'eau y ruisselait. Ils ont donc voulu changer de « cap «. Le blé à tige courte n'avait pas une grande valeur nutritive. On a pu constater que le blanc de Chalon a des racines deux fois plus amples et plus profondes que la variété créée par les experts pour s'adapter à l'azote. Racine profonde, tige longue, et en conséquence meilleure adaptation au climat et plus grande résistance aux champignons, des champignons qui profitent du déséquilibre résultant de l'apport d'azote, d'acide phosphorique et de potasse, en l'absence d'oligo-éléments (éléments chimiques en petite quantité dans l'organisme des êtres vivants).

« Ce sous-chapitre parle des OGM (organiques génétiquement modifiés), c’est un organisme auquel on a transféré un ou plusieurs gènes appartenant à une autre espèce, transmissible(s) à ses descendants.

Le 1 er OGM créé, fut dans les années 1970 par un américain.

Les plus gros producteurs d’OGM sont les Etats-Unis, le Brésil, l’Argentine, l’Inde, le Canada, la Chine, le Paraguay et l’Afrique du Sud.

Les principales plantes cultivées, comme OGM, sont le soja, le maïs, le coton, et le colza.

Mais si nous voulons des OGM sans danger, cela couterait trop cher.

Ainsi la population n’est pas informée que les OGM ont des effets néfastes sur la santé (effet cancérigène,...).

Le plus grand producteur d’OGM est l’entreprise Monsanto situé aux Etats-Unis. MAIS Bt. En Europe le seul OGM autorisé en 1997 est un maïs produisant un insecticide, on l’appelle maïs Bt.

On a inséré dans ce maïs des gènes de microbes.

La pyrale du maïs est une larve qui attaque principalement les cultures de maïs, dont la larve est le principal ravageur.

Pour fabriquer un maïs Bt, il faut des cellules de maïs, deux bactéries et un virus.

Ensuite il faut fabriquer un transgène, c’est un collage de gêne qu’on veut ajouter dans l’ADN du maïs.

Le premier gène vient d’un bacillus thuringiensis, c’est la bactérie Bt.

Cette bactérie fabrique des protéines toxiques pour la pyrale, on prend le gène correspondant à cette protéine toxique.

Le deuxième gène vient d’une bactérie qui vie dans notre intestin et résiste aux antibiotiques, c’est le gène de sélection.

Le troisième gène c’est celui du virus de la mosaïque du chou-fleur, c’est un gène qui permet de s’intégrer dans l’ADN.

On colle ces trois gènes, on dépose un brevet sur le transgène et on le multiplie.

Ensuite il faut envoyer ces transgènes dans les cellules de maïs.

Pour cela il faut prendre des petites billes où on colle les transgènes dessus.

On charge le fusil et on tire sur les cellules de maïs.

Avec un peu de chaance, quelques billes vont rentrer dans les cellules de maïs et de là le transgène peut aller se mettre dans l’ADN du maïs.

Mais on ne sait pas où il se met, c’est une problématique car on peut perturber le fonctionnement du maïs.

Pour savoir si l’on a réussi, on verse de l’antibiotique dessus ; car faut se souvenir que le transgène contient un gène de résistance aux antibiotiques donc si une cellule de maïs survit c’est que la modification transgénique a réussi.

Cette cellule de maïs contient donc le gène de la bactérie Bt.

Maintenant qu’on a cette cellule de maïs OGM, il n’y a plus qu’à faire un maïs entier, le gène Bt se trouve partout même dans les graines, les tiges, les feuilles, les éblis et même les racines.

La protéine Bt n’est pas toxique que pour les pyrales mais pour tous les autres lépidoptères qui ne sont pas des ravageurs du maïs.

Par contre, si il n’y a plus que des maïs Bt, les pyrales se reproduiraient de façon à ne plus craindre la protéine Bt, elle ne serait donc plus toxique pour les pyrales, il faudrait donc trouver une nouvelle solution. LA LUTTE BIOLOGIQUE. »

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