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Coen, frères - réalisateur de cinéma.

Publié le 19/05/2013

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Coen, frères - réalisateur de cinéma. 1 PRÉSENTATION Coen, frères, scénaristes, réalisateurs et producteurs de cinéma américains. Le cinéma des frères Coen repose sur un cocktail de désinvolture, d'humour noir et d'absurde. Parfaitement identifiable, à la faveur d'un style éminemment personnel, leur oeuvre rend également un hommage appuyé à l'âge d'or du cinéma américain, à ses films noirs comme à ses comédies. 2 LA NAISSANCE D'UN DUO Ethan et Joel Coen Ethan Coen (à gauche) est producteur et scénariste de cinéma, tandis que son frère Joel Coen (à droite) est réalisateur et scénariste. Sang pour sang (Blood Simple, 1984) est leur premier film. Depuis, ils ont imposé un style décalé et souvent comique, qui rend également hommage à l'histoire du cinéma américain, notamment le film noir. Jibert Boesl/dpa Deutsche Presse-Agentur GmbH Né à Minneapolis (Minnesota, en 1954), Joel Coen, de trois ans l'aîné d'Ethan Coen (également né à Minneap...

« Coen (Joel), Barton Fink Barton Fink revisite tout un pan de la culture américaine des années quarante avec un sens subtil de l'atmosphère et du détail.

Le basculement progressif du récit dans un onirisme inquiétant,caractéristique du style des frères Coen, est ici particulièrement remarquable.Avec l'aimable autorisation de Everett Collection Sang pour sang (Blood Simple, 1984) fait sensation par ses références au film noir, son ironie, une mise en scène inventive et des personnages cocasses : la signature des frères Coen est posée.

Le succès relatif du film leur permet de tourner Arizona Junior (Raising Junior, 1987), une course poursuite à la mode slapstick (comédies américaine datant de l’époque du cinéma muet) au cours de laquelle un gangster multirécidiviste (incarné par Nicolas Cage) kidnappe un enfant pour rendre heureuse sa femme policier stérile (Holly Hunter). Miller’s Crossing (1990) , inspiré du roman la Moisson rouge (Red Harvest, 1927) de Dashiell Hammett, restitue avec souffle et élégance le temps de la prohibition dans les années 1920.

Pendant le tournage, le duo écrit Barton Fink (1991), qui relate les tribulations d’un auteur new-yorkais aux prises avec les producteurs sans scrupule du Hollywood des années 1940 ; le film est notamment récompensé par la palme d’or et le prix d’interprétation masculine (John Turturro) au festival de Cannes.

En 1994, Joel Coen signe seul le Grand Saut (The Hudsucker Proxy), dans lequel un industriel (Paul Newman) affronte l’inventeur du hula-hop (Tim Robbins) dans une comédie à la manière de Frank Capra ou Howard Hawks qui déroute le public et la critique.

Les deux frères se retrouvent pour Fargo (1996), une histoire de chantage et de rançon au cœur de l’Amérique profonde ; ce film policier à la fois violent et absurde remporte un franc succès et de nombreuses récompenses (notamment l’oscar de la meilleure actrice pour Frances McDormand). 4 CINÉASTES DE LA COMÉDIE HUMAINE Le succès est également au rendez-vous avec The Big Lebowski (1997) : l’intrigue est embrouillée, l’humour grinçant et les seconds rôles (John Goodman, John Turturro) hauts en couleurs.

Jeff Bridges y interprète l’extravagant Jeff Lebowski, dit le dude (le « tocard »), buveur de cocktails et fumeur de marijuana invétéré qui partage son temps entre la sieste et le bowling jusqu’au jour où des truands le confondent avec son richissime homonyme.

Le duo poursuit dans cette veine loufoque avec O’Brother (O’Brother where art thou ?, 2000), libre adaptation de l’ Odyssée d’Homère et hommage au cinéma de Preston Sturges.

Loin de la complexité ou de la sophistication de leurs derniers films, Joel et Ethan Coen livrent un exercice à la fois brillant et brouillon, porté par un Georges Clooney surprenant dans un personnage de doux dingue.

Ils surprennent encore avec la lenteur envoûtante de The Barber : l’homme qui n’était pas là (The Barber : The Man Who Wasn’t There, 2001), sombre histoire de chantage et de meurtre inspirée par le Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard, 1950) de Billy Wilder et filmée avec élégance en noir et blanc ; Billy Bob Thornton, dans le rôle d’un coiffeur trompé et avide de vengeance (jusqu’à la tragédie), y impose son visage à la blancheur marmoréenne et son détachement empreint de nihilisme vis-à-vis du monde. À l’inverse, Intolérable cruauté (Intolerable Cruelty, 2003), avec Georges Clooney et Catherine Zeta-Jones, est une comédie féroce au fil de laquelle les trahisons se succèdent avec humour et machiavélisme ; in fine, le film devient une satire sociale de la guerre des sexes et de l’affairisme d’une bourgeoisie rongée par sa cupidité.

Les frères Coen creusent plus encore le sillon de la comédie avec Tueurs de dames (Ladykillers, 2004), remake d’un fleuron comique d’Alexander Mackendrick, avec Tom Hanks dans le rôle principal. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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