Devoir de Philosophie

cinema

Publié le 31/12/2013

Extrait du document

Le cinéma est un art du spectacle. En français, on le désigne couramment comme le « septième art », d'après l'expression du critique Ricciotto Canudo dans les années 19201. L’art cinématographique se caractérise par le spectacle proposé au public sous la forme d’un film, c’est-à-dire d’un récit (fictionnel ou documentaire), véhiculé par un support (pellicule souple, bande magnétique, contenant numérique) qui est enregistré puis lu par un mécanisme continu ou intermittent qui crée l’illusion d’images en mouvement, ou par un enregistrement et une lecture continus de données informatiques. La communication au public du spectacle enregistré, qui se différencie ainsi du spectacle vivant, se fait à l’origine par l’éclairement à travers le support, le passage de la lumière par un jeu de miroirs ou/et des lentilles optiques, et la projection de ce faisceau lumineux su...

« Cependant, le mot d'Antoine revint en 1985, l'Association internationale pour le développement de la recherche sur le cinéma des premiers temps ayant, avec un peu d'humour, surnommé leur association Domitor.

Le mot cinéma est polysémique, il peut désigner l'art filmique, ou les techniques des prises de vue animées et de leur présentation au public, ou encore, par métonymie, la salle dans laquelle les films sont montrés.

C'est dans cette dernière acception que le terme est lui-même souvent abrégé en français dans le langage familier, en « ciné » ou « cinoche », la référence à l'écran de projection ayant par ailleurs donné l'expression des cinéphiles, « se faire une toile ».

Dans le même registre, « se faire son cinéma » (rêver, être un peu trop optimiste ou carrément mythomane), « c'est du cinéma » (c'est mensonger ou exagéré), sont des expressions nées du 7e art et des preuves de la grande force évocatrice des films. Si les films sont des objets représentatifs de cultures spécifiques dont ils sont le reflet parfois fidèle2, leur diffusion est potentiellement universelle, les récits qu'ils véhiculent sont en effet basés sur les grands sentiments partagés par toute l'humanité.

Leur exploitation en salles, favorisée par le sous-titrage ou le doublage des dialogues, est devenue secondaire au niveau commercial, la vente des droits de diffusion aux innombrables chaînes de télévision, et leur mise à disposition dans des formats domestiques sont devenues les principales sources de recettes du cinéma, des recettes qui peuvent se révéler colossales.

Selon une étude de l'ABN AMRO (2000), à peu près 26 % des revenus des studios américains proviennent de la vente de tickets en salles, 28 % proviennent des diffusions à la télévision, et 46 % proviennent de la vente des formats domestiques (cassettes, DVD, Blu-Ray, Internet, etc.)3.

Aujourd'hui, à défaut de statistiques, on peut avancer que la part du « Home cinema » est très largement supérieure à 50%, au niveau mondial, ce qui signifie que l'essentiel de la diffusion du cinéma se situe maintenant chez les particuliers, la vision collective des films en salle est devenue minoritaire.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles