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chinois, cinéma.

Publié le 18/05/2013

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chinois, cinéma. 1 PRÉSENTATION chinois, cinéma, panorama du cinéma chinois, hong kongais et taïwanais des origines à nos jours. Si le port cosmopolite de Shanghai organisa des projections de films de producteurs occidentaux (dont les frères Lumière) dès 1896 et 1897, la capitale de la Chine, Pékin, dut attendre 1902 pour découvrir ce nouvel art. En 1904, une tentative de projection pour l'impératrice douairière Cixi dans la Cité interdite tourna au désastre. La première production chinoise que nous connaissons est le Mont Dingjun (Dingjun Shan, tourné en 1905), qui filmait la vedette de l'Opéra de Pékin, Tan Xinpei, dans des scènes de l'opéra du même titre, réalisé par l'équipe du magasin de photographie Fengtai, à Pékin. La courte comédie Tou Shao Ya (« le Vol du canard rôti «), elle aussi d'après une scène d'opéra, fut filmée à Hong Kong en 1909 par le directeur de théâtre, parfois lui-même acteur, Liang Shaobo, avec l'aide financière de l'entrepreneur américain Benjamin Polaski. Dès 1920, Shanghai était devenu le centre de la production cinématographique chinoise, quelques activités plus modestes ayant leur siège à Hong Kong. Cependant, le marché chinois se révéla étonnamment étroit (un représentant commercial de l'administration américaine dénombrait en 1922 moins de cent salles en Chine, presque toutes installées dans les ports-concessions de la côte orientale), et le nombre des faillites parmi les sociétés de production fut considérable. À l'époque, 80 à 90 p. 100 des films projetés en Chine et à Hong Kong étaient américains. La production proprement chinoise des années 1920 se répartissait nettement en deux types de films : ceux qui s'inspiraient de modèles hollywoodiens (essentiellement des mélodrames, des comédies et des films d'amour) et ceux qui puisaient aux sources de la culture populaire chinoise (surtout des contes historiques ou des légendes tirés de l'opéra chinois, et des fantaisies à base d'arts martiaux et de romans à sensation). Il reste peu de chose du cinéma chinois de l'époque. Le cinéma chinois atteignit un niveau de créativité remarquable dans les années 1930, tout d'abord parce que ce support commençait à attirer les jeunes artistes et intellectuels, comme l'écrivain-réalisateur Sun Yu, d'éducation américaine, et...

« 3 L'ARRIVÉE DES NOUVELLES GÉNÉRATIONS Sir Run Run Shaw Né à Hong Kong, Sir Run Run Shaw a débuté sa carrière de producteur de cinéma en 1955.

Il est également connu pour sa démarche philanthropique et ses efforts en matière d'aide humanitaireaux plus démunis.UPI/THE BETTMANN ARCHIVE Les principales sociétés de production chinoises (Shaw Brothers, de Sir Run Run Shaw, et Golden Harvest à Hong Kong, CMPC à Taïwan) ne surent pas suivre le rythme de l'évolution dynamique de l'économie et de la société dans les années 1970, et terminèrent la décennie dans le marasme.

Leurs productions faites de formules toutes prêtes et la lassitude des publics locaux créèrent des conditions favorables au mouvement « nouvelle vague » du début des années 1980.

Le changement commença à Hong Kong en 1979, lorsque Ann Hui (Xu Anhua), Tsui Hark (Xu Ke), Yim Ho (Yan Hao), Allen Fong (Fang Yuping) et d'autres jeunes réalisateurs (pour la plupart formés dans les écoles de cinéma américaines ou européennes) quittèrent la télévision pour le cinéma, lançant de nouvelles sociétés de production indépendantes et traitant de nouvelles questions sociales et culturelles.

Leur exemple fut bientôt suivi à Taïwan, où la CMPC commença à produire de longs films à épisodes confiés à des réalisateurs jusqu'ici inconnus comme Edward Yang (Yang Dechang), Hou Xiaoxian, Wang Tong et Wan Ren. Chen Kaige, Adieu ma concubine Réalisateur de la Terre jaune (Huang Tudi) en 1984, Chen Kaige figure, avec Zhang Yimou et Tian Zhuangzhuang, parmi les cinéastes chinois de la jeune génération les plus célèbres en Occident.Tourné en 1993 avec des acteurs de renom (Leslie Cheung, Gong Li et Zhang Fengyi), Adieu ma concubine (Bawang Bieji) fut couronné par la palme d'or au festival de Cannes.The Everett Collection, Inc. Une nouvelle vague atteignit la Chine en 1984, lorsque de jeunes diplômés de l'Académie de cinéma de Pékin commencèrent à réaliser des films novateurs dans leur composition et dans leur ton, qui soulevaient des questions au lieu de fournir des réponses politiques toutes prêtes.

Terre jaune (Huang Tudi, 1984), de Chen Kaige, le Voleur de chevaux (Dou ma zei, 1986), de Tian Zhuangzhuang et le Sorgho rouge (Hong Gaoliang, 1987), de Zhang Yimou, fixèrent de nouveaux objectifs à un cinéma chinois sérieux et lui gagnèrent pour la première fois un public international.

Ces réalisateurs et leurs contemporains (dont le groupe a été surnommé les réalisateurs de « cinquième génération » par la critique chinoise) ont fait du cinéma chinois des années 1990 l'un des plus vivants au monde.

Des films comme Ju dou (1990) et Épouses et concubines (Dahong Denglong Gaogao Gua, 1991), de Zhang Yimou, le Cerf-volant bleu (Lan fengzheng, 1993), de Tian Zhuangzhuang, et Adieu ma concubine (Bawang Bieji, 1994), de Chen Kaige, ont obtenu des récompenses dans des festivals importants, des nominations aux Oscars et de gros succès commerciaux.

Ils ont aussi attiré des coproducteurs de Hong Kong, de Taïwan et d'ailleurs, réunissant ainsi les trois centres de production cinématographique de la Chine d'après-guerre. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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