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Chahine, Youssef - réalisateur de cinéma.

Publié le 19/05/2013

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Chahine, Youssef - réalisateur de cinéma. 1 PRÉSENTATION Chahine, Youssef (1926- ), scénariste, réalisateur et producteur de cinéma égyptien. Cinéaste de la mémoire, intime et collective, Youssef Chahine manie autant la désinvolture et l'exubérance que la gravité, et son oeuvre célèbre autant le monde arabe qu'elle le remet en question. 2 LES ANNÉES DE FORMATION Youssef Chahine Récompensé par le grand prix du cinquantenaire au festival de Cannes, en 1997, le réalisateur égyptien Youssef Chahine est, depuis plus de quarante ans, l'une des grandes figures du cinéma arabe. Son oeuvre, d'un humanisme sincère, couvre tous les registres, du réalisme social de Gare centrale (Bab el hadid, 1958) à la fresque historique du Destin (Al Massir, 1997) en passant par l'autobiographie épique d'Alexandrie pourquoi ? (Iskandria leh ?, 1978). Scorcelletti Emmanuel/Liaison Agency Né à Alexandrie, Youssef Chahine émigre aux États-Unis (à Pasadena, en Californie) après la Seconde Guerre mondiale pour y suivre des études de cinéma. De retour dans son pays ...

« Chahine (Youssef), le Destin Le Destin (al-Massir, 1997) du réalisateur égyptien Youssef Chahine est inspiré de la vie d'Averroès (philosophe du xii e siècle) et traite du fondamentalisme religieux et de l'intolérance.

Le film aété récompensé par le prix spécial du jury lors du cinquantième festival de Cannes.Farabolafoto Le Choix (al-Ikhtiyar, 1970), réalisé sur un scénario de Naguib Mahfouz, initie un cinéma de l’intériorité pour Youssef Chahine.

Cette orientation se confirme avec Alexandrie pourquoi ? (Iskanderija…lih ?, 1978), ours d’argent et grand prix du jury au festival de Berlin, premier volet d’une trilogie autobiographique qui comprend également la Mémoire (Haddouta Misriyya, 1982), histoire d’un cinéaste qui se retourne sur sa vie, et Alexandrie encore et toujours (Iskhandariah Kamen we Kamen, 1990).

Youssef Chahine y perfectionne une mise en scène et un style décomplexés, qui lui permettent de confronter son parcours personnel à l’évolution du monde.

En 2001, le cinéaste renoue avec cette démarche intimiste à la faveur de Silence...

on tourne, réjouissante fantaisie musicale et sentimentale teintée d’une réflexion sur les artistes (leurs espoirs et leurs désillusions).

Puis Alexandrie…New York (2004) est une lettre ouverte — peuplée de souvenirs autant que de rêves — adressée au pays de sa jeunesse, les États-Unis, déjà au cœur de son court métrage pour le film collectif 11'09''01 september 11 (2002). Les films à la première personne alternent avec ceux dont l’envergure thématique dépasse l’individu : Adieu Bonaparte (Al Wedaa ya Bonaparte, 1985), avec Michel Piccoli, approche intimiste de Napoléon, est par exemple une réflexion sur l’humanisme ; le Sixième Jour (1986), avec Dalida, une sévère critique de l’obscurantisme ; et Le Caire…raconté par Youssef Chahine (1999) un hommage à sa ville.

L'Émigré (al Mohager, 1995), le Destin (al-Massir, 1997), prix spécial du cinquantième festival de Cannes, et l’Autre (El Akhar, 1999) forment pour leur part une trilogie sur le monde arabe, à la fois divertissante dans la forme et grave par les sujets abordés : l'Émigré, évocation de l’Égypte des pharaons, est momentanément interdit, le Destin traite de l’intolérance à partir du portrait du philosophe Averroès et l’Autre dénonce les méfaits de la mondialisation. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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