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belge, cinéma.

Publié le 18/05/2013

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belge, cinéma. 1 PRÉSENTATION belge, cinéma, panorama du cinéma belge des origines à nos jours. Pays bilingue, la Belgique a développé l'essentiel de ses activités cinématographiques en collaboration avec la France et, plus récemment, avec les Pays-Bas. Petit pays en termes de marché, elle cultive certains genres avec constance (le documentaire social, le film ethnographique, le film sur l'art). L'histoire du cinéma belge est en outre jalonnée d'oeuvres marquées d'influences fantastiques et surréalistes, et de films originaux, expérimentaux et parfois provocateurs. 2 LES DÉBUTS DU CINÉMA BELGE : DES ANNÉES 1920 AUX ANNÉES 1940 2.1 L'influence de la France Le cinéma se développe en Belgique plus tardivement que dans les pays voisins malgré la présence de firmes importantes comme Pathé. Par la suite, de nombreux acteurs, scénaristes et metteurs en scène belges francophones font l'essentiel de leur carrière à Paris et non dans leur pays natal, à l'instar du réalisateur Jacques Feyder (la Kermesse héroïque, 1935), du scénariste Charles Spaak (1903-1975) ou de l'acteur de théâtre et de cinéma Fernand Ledoux (1897-1993). 2.2 La multiplication des genres Le film de fiction belge se développe dans les années 1920, parfois avec la collaboration de cinéastes français. Le Bruxellois Gaston Schoukens (metteur en scène et producteur, 1901-1961) réalise dans ses propres studios une série de films populaires à petits budgets qu'il écrit et produit lui-même, passant allègrement de la comédie au mélodrame, du burlesque persifleur au policier -- En avant la musique (Koning van de patates frites, De, 1935). L'Anversois Jan Vanderheyden (scénariste, producteur et réalisateur, 1890-1961) -- De Witte (1934) --, Fernand Wicheler (réalisateur, scénariste et acteur, 1874-1935) et Isidore Moray -- la Maison dans la dune (Huis in de duinen, 1925) -- sont alors parmi les rares à affronter les difficultés de production et de diffusion du long métrage. La tonalité d'ensemble de ces oeuvres est « folklorique « en ce qu'elles accordent une place importante et privilégiée à la description d'une identit&eacut...

« 1986). 3. 4 Un cinéma réaliste et engagé : les années 1980 Les cinéastes belges qui émergent dans les années 1980 — flamands ou francophones — sont souvent issus du documentaire ou du cinéma militant.

C’est le cas de Robbe De Hert ou encore de Jean-Jacques Andrien ( Australia , 1988).

Certains sont victimes de la censure, comme Paul Meyer pour Déjà s’envole la fleur maigre (1960), redécouvert en 1995.

Le cinéma expérimental, dont sont issus plusieurs cinéastes célèbres en Europe comme Chantal Akerman ( Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles , 1975 ; les Rendez-Vous d’Anna, 1978), est cultivé en Belgique avec constance (Boris Lehman, Roland Lethem). 4 LES TENDANCES CONTEMPORAINES : DEPUIS LA FIN DES ANNÉES 1980 4. 1 Des succès internationaux Jean-Philippe Toussaint Écrivain et réalisateur belge né en 1957, Jean-Philippe Toussaint publie en 1985 son premier roman, la Salle de bain, qu'il adapte pour le cinéma en 1987.

En 1986, il publie Monsieur, qu'il portelui-même à l'écran en 1989.

Depuis, il oscille entre l'écriture et le cinéma : en 1991, il publie la Réticence, puis réalise en 1992 le film la Sévillane (d'après Monsieur) et en 1994, Berlin 10 h 46.En 1995, il écrit le scénario et met en scène la Patinoire.

En 1997, il fait paraître en librairie un nouvel opus, la Télévision.

Pour lui, « L'écriture des livres, c'est plutôt sur une longue durée,quelque chose de régulier, quelque chose de lourd qui se met en place, une charrue, un truc qui avance et qui revient parfois, plutôt que quelque chose avec des décalages ou des paradoxes.

Jen'ai pas l'impression d'être limité par le cinéma, j'y trouve la même liberté que dans l'écriture.

Mais une phrase ou une idée amusante se préparent beaucoup, c'est plus long, c'est plus lourd.

Etpuis évidemment il y a des choses très chères, impossibles parce trop chères, mais j'ai rarement des idées chères.

»Caron Philippe/Sygma/Corbis Le cinéma de fiction belge connaît régulièrement des succès qui dépassent les frontières du pays : De Witte van Sichem / Filasse (1980) et Blueberry Hill (1988), tous les deux de Robbe De Hert, le Maître de musique (Gérard Corbiau, 1988), Bandini (Wait Until Spring, Bandini, Dominique Deruddere, coproduit par Francis Ford Coppola, 1989), Daens (Stijn Coninx, 1992). C’est également le cas pour d’autres cinéastes qui se sont affirmés depuis, en particulier Jaco Van Dormael ( Toto le Héros, 1991 ; le Huitième Jour, 1996), et Jean-Pierre et Luc Dardenne ( la Promesse , 1996).

Le singulier film collectif C’est arrivé près de chez vous (Rémy Belvaux, André Bonzel, Benoît Poelvoorde, 1992) révèle le comédien Benoît Poelvoorde et fait honneur à la tradition belge de l’humour et de la provocation. Plusieurs écrivains, notamment Hugo Claus ( le Sacrement, 1990) et Jean-Philippe Toussaint ( Monsieur, 1989 ; la Sévillane , 1992 ; la Patinoire , 1999), sont tentés par le cinéma et connaissent un succès d’estime.

Parmi les autres figures du cinéma belge contemporain figurent le Palestinien établi en Belgique Michel Khleifi ( Noce en Galilée, 1987), Marion Hänsel ( Dust, 1985 ; les Noces barbares, 1987), Lucas Belvaux ( Parfois trop d’amour, 1991 ; Pour rire !, 1996) ainsi que les documentaristes Manu Bonmariage, Thierry Michel et Thierry Knauff. 4. 2 Des œuvres et des cinéastes exigeants. »

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