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Arts et Culture HOLLYWOOD

Publié le 28/01/2019

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Le cinéma indépendant

 

Le cinéma indépendant voulut s'exprimer hors des carcans de Hollywood. Les films étaient tournés en Europe, les Américains étant stimulés par l'élan du cinéma européen. Les premiers indépendants furent Stanley Kramer et Otto Preminger. Ils trouvèrent un financement indépendant, engagèrent une équipe indépendante et cherchèrent un distributeur une fois le film tourné.

 

Après la guerre des talents contestataires prirent plaisir à démystifier les genres traditionnels. Dans le genre du film de guerre, M.A.S.H. (1970), de Robert Altman (né en 1925), tourna plus en dérision qu'il ne valorisa l'héroïsme guerrier. Clint Eastwood (né en 1930), acteur et réalisateur, a donné sa propre vision du mythe de l'Ouest dans des films crépusculaires où des héros en bout de course vivent de médiocres aventures (Eble Rider, 1985, Impitoyable, 1992). Vieille légende, le mythe de l'Ouest et de sa conquête ne fonctionne plus comme avant. À l'inverse, de nombreux films réhabilitent la mémoire et la culture indiennes: Little Big Man (1970), d'Arthur Penn, est une dénonciation des massacres d'Indiens et Danse avec les loups (1990), une œuvre contemplative où le héros, interprété par l'acteur et réalisateur Kevin Costner (né en 1955), s'introduit peu à peu dans le monde indien pour en adopter les valeurs.

 

Plus indépendants face à des compagnies moins puissantes, des réalisateurs mènent des carrières en marge du système : Stanley Kubrick (né en 1928) en est le plus brillant exemple; il reprend systématiquement tous les genres, les illustre avec une précision extrême dans la mise en scène : film de guerre avec Les sentiers de la gloire (1957), satire politique avec Docteur Fa/amour (1964), fable sociale avec Orange mécanique (1971), thriller avec Shining (1979), saga historique avec Barry Lyndon (1975). On lui doit le film marquant (tourné à Londres!) des années 1960-1970, précurseur des films à effets spéciaux, 2001 : l'odyssée de l'espace (1968).

 

Figure de proue du cinéma new-yorkais, Woody Allen, révélé par son sens du comique dans les années 1970, a pu mener une carrière indépendante des normes de production hollywoodienne. Depuis Annie Hall en 1976, il sort une œuvre par an. John Cassavetes est un autre New-Yorkais de génie, souvent tenu en marge par Hollywood, qui réalisa pourtant la plupart de ses films à Los Angeles (Meurtre d’un bookmaker chinois, Gloria, ve Streams). Ces dernières années des réalisateurs comme Quentin Tarantino (Reservoir Dogs, Pulp Fiction), ou les frères Coen (Fargo, Le grand saut, Mil/ers’ Crossing) qui mettent en scène des villes et des personnages décalés, des marginaux, ont crevé l'écran.

 

Vieilles recettes, nouveaux mythes

 

Une nouvelle génération de réalisateurs a repris la tradition des grandes productions hollywoodiennes: Francis Ford Coppola, Steven Spielberg, Martin Scorsese, George Lucas, Michael Cimino, Brian De Palma, tous nés entre 1939 et 1945. Chacun le fait en cherchant à imposer son univers d'artiste, ses goûts. Parmi les nouvelles mythologies explorées par ces créateurs, celles concernant l'histoire américaine ont suscité de belles œuvres. On y perçoit des interrogations sur la société américaine, sa cohésion, ses valeurs, ses failles. Dans La porte du paradis (Michael Cimino, 1981), on voit des communautés d'immigrants lutter à mort dans l'Ouest américain. Dans la série des Parrain (1972, 1975, 1990), Francis Ford Coppola s'intéresse au fonctionnement de la mafia italienne; dans L’année du dragon (1985), Michael Cimino met en scène la mafia asiatique. S'agissant de l'histoire immédiate, la guerre du Viêt Nam a suscité de grands films singuliers perpétuant la tradition des films de guerre: Voyage au bout de l’enfer (Michael Cimino, 1978), Apocalypse Now (Francis Ford Coppola, 1979), Platoon et Né un 4 juillet (Oliver Stone, 1986 et 1989).

 

Dans le domaine des films d'aventures, on doit les plus gros succès mondiaux récents à George Lucas et Steven Spielberg. Réalisateurs et producteurs ont un goût prononcé pour les effets spéciaux, la science-fiction. Ils reprennent les inventions de Kubrick, mais avec le souci de s’adresser à un public différent: non plus aux adultes sensibles aux arrière-plans métaphysiques de 2001 : l’odyssée de l’espace, mais aux enfants et aux adolescents réceptifs au caractère ludique des images et des péripéties. Quelle que soit leur volonté d'indépendance, ces créateurs ne résistent pas toujours aux normes imposées par un système de production industrielle. Dans le Hollywood en crise des années \"télévision», quand un sujet « marche » bien, il y a une tendance à exploiter un filon jusqu'à épuisement. Il y eut dans les années 1970 la mode des films catastrophes (La tour infernale, John Guillermin et Irwin Allen, 1974). Aujourd'hui, la vogue est plutôt aux effets spéciaux. On recourt fréquemment

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« Hollywood i Humphrey Bogart et Ingrid Bergman a dans Casablanca (1943).

Bogart a marqué à jamais le rôle du détective privé Philip Marlowe, inventé par le romancier Raymond Chandler.

Marlène Dietrich baignant ......

dans une atmosphère irréelle, accentuée par le noir et blanc et le tra vail de la lumière de Joseph von Sternber g.

Les producteurs À Holl ywood, à cette époque, les homme s de pouvoir étaient les producteurs.

Véritables self­ made men, ils incarnaient l'idéal américain où l'on peut partir de rien et s'enrichir grâce à son esprit d'entreprise.

On trouve chez ces hommes le meilleur comme le pire : Darryl Zanuck de la 20'h Century Fox (ancien ouvrier de chantier naval) est un véritable découvreur de talents; en -� rev anche, Louis B.

Mayer ( cofondateur de la i MGM) se distingue par son esprit tyrannique et � son inculture.

D'autres producteurs ont marqué � Hol lywood comme Irving Thalberg, David O.

� Selznick ou Adolphe Zukor.

Dans ce système que -o dominait le producteur , le réalisateur était assez in déconsidéré : il n'a vait ni l'in itiative du scénario, � ni le droit de superviser le montage final du film .§ et on pouvait lui imposer des coupes.

.ïl Le star -system En 1910 , un phénomène atteignit les collines de Los Angeles : le star-syst em.

Chaque studio possè­ dait une écurie de vedettes dont la notoriété struc­ turait l'organisation de la diffusion et de la distribu­ tion des films.

D'abord liées par des contrats d'exclusivité, elles ont été lancées sur le marché comme des produits, via les magazines spécialisés qui nourr issaient l'engouement du public.

Certaines stars ont été façonnées par les produc­ teurs ou les réalisateurs, avec de belles réussites comme Greta Garbo, Marlène Dietrich, Gene lierney, Ava Gardner .

Mais elles ont parfois été uti- 1870 lisées avec cruauté.

Puis, elles se sont servi de leur renommée pour s'affirmer .

Après tout, qu'aur ait été le cinéma hollywoodien sans elles? Elles exi­ geaient leurs réalisateurs, commandaient leurs sc�narii et négociaient leurs contrats à la hausse.

A partir des années 1930-1940, Hollywood devint. »

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