ANTHOLOGIE DU CINÉMA ÉROTIQUE Troisième partie (1959-1966)
Publié le 18/03/2014
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ANTHOLOGIE DU CINÉMA ÉROTIQUE
Troisième partie (1959-1966)
En 1959, triomphe à Hollywood la brillante comédie de Billy Wilder, CERTAINS L'AI¬MENT CHAUD, avec une Marilyn Monroe au sex-appeal éclatant : depuis le titre à double sens jusqu'au scénario aux situations ambi¬guës, le film parle ouvertement de sexe en se moquant des précautions d'usage.
C'est aussi l'époque où, en France, l'émer¬gence de la « Nouvelle Vague « bouscule les habitudes et abat les préjugés. Roger Vadim cultive sa réputation de libertin en adaptant LES LIAISONS DANGEREUSES® de Cho¬derlos de Laclos, promenant sa caméra le long du corps nu d'Annette Stroyberg. Louis Malle, dans LES AMANTS ®, montre une scène d'amour sans hypocrisie : le spectateur devine l'orgasme sur le visage radieux de Jeanne Moreau, à la grande fureur du Vati¬can. Dans LES 400 COUPS de F. Truffaut, l'adolescent Jean-Pierre Léaud n'est pas, ô surprise, dépourvu de sexualité. Et dans LA MORTE SAISON DES AMOURS, Pierre Kast imagine les lendemains utopiques de la liberté sexuelle.
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