Analyse d'œuvre Der Fuehrer’s Face
Publié le 25/05/2014
Extrait du document
«
Cette musique, est en fait une parodie de « Horst Wessel lied », l’hymne officiel du
parti nazi.
Elle a été écrite spécialement pour le film, et lui a d’ailleurs donné son
nom, suite à son succès.
D’après moi les paroles sont ironiques et sarcastiques.Je
suppose que ceux qui subissent le régime nazi, n’en peuvent plus.
« Nous la quitte-
rions si nous le pouvions », « Toutes les races étrangères vénéreront le visage du
Führer, quand nous aurons apporté ce ordre sur la Terre.
» toujours selon moi cette
dernière citation montre bien que le visage du Führer n’est pas vénéré et que c’est
encore loin d’être le cas.
3)La caricature
Si on s’attarde sur le physique, on peut se rendre compte que tous les allemands
sont soit gros, soit petits, soit maigres, mais dans tous les cas, « physiquement dis-
proportionnés ».
Le salut nazi est fait tout le temps : en dormant, au réveil, au chant
du coq, dès que l’on voit un portrait d'Hitler ,même le sifflet des trains le fait, et ce
dans le rythme du « Heil Hitler ».Les mouvements obligatoires à l’usine représente
encore le salut hitlérien, dans toutes les positions possibles.
Il y a des croix gam-
mées partout :
je pense que le salut hitlérien qui ce fait a tout bout de champ et les croix gammées
rendent le régime ridicule.
Le Führer aussi est caricaturé ainsi qu’ Hiro -Hito et Mussolini.
4) Le totalitarisme
Enfin, on reconnait clairement les bases du totalitarisme du régime.
La culture impo-
sée, soit « Mein Kampf », là obligatoire dès le petit déjeuner, qui lui -même est d’
ailleurs imposé, soit du pain rassis.
Donald cache son café dans un coffre fort, à cô-
té de ses aromes de bacon et d’œufs.
Sa journée est embrigadée par une fanfare
nazie, soit des soldats, qui le sortent du lit le matin, qui le force à aller travailler, et
qui le reprennent au moindre faux pas.
Le travail forcé, l’absence de congé, de va-
cances, les heures supplémentaires obligatoires, tout ceci montre bien la nature du
régime.
Les vacances elles sont en fait un simple paysage derrière Donald, accom-
pagné de ces quelques poses grotesques .
Conclusion
Quand enfin Donald se réveille à la fin du dessin animé, il se rend compte que ce n’
était qu’un reve, ou plutôt un cauchemar.
Il aperçoit la Statue de la Liberté, et dit «
Je suis fier d’être un citoyen américain.
» Cette phrase, selon mois , sous entend
qu’en Amérique, l’homme est libre de faire ce qu’il veut, et qu’il faut être fier d’être.
»
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