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Analyse du son dans Les temps modernes de Charlie Chaplin

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

temps

On inscrit ce film dans le muet mais pourtant, nous y trouvons des éléments de paroles que nous allons voir par la suite. C’est donc un film parlant mais peu bavard. La musique est omniprésente mais la parole n’est pas absente. En 1936, le cinéma a déjà la parole. Mais Chaplin utilise encore le son avec de grandes réserves. Cela explique l’absence de dialogues et la persistance des intertitres. Chaplin donc privilégie toujours l’image et le geste. C’est ce qu’on disait dans l’introduction, Charlie Chaplin craint la standardisation du cinéma. La parole se fait via la technique ( nous allons en parler dans le point suivant ). La liberté de Charlot et de la Gamine s’exprime par la technique du muet : cartons, mimiques, pantomimes.    2. Une des seules voix entendue : Le directeur.    Dans plusieurs de ses films, le personnage de Charlot a des rapports avec la hiérarchie. Il vit des situations souvent de pauvre ère, d’apprenti en mal de travail, marginalisé. Lorsqu’il exerce un petit métier, il est toujours exploité et victime des mesquineries ou méchancetés du patron qui l’emploie. Le plus souvent, sa hiérarchie directe est incarnée par des contre-maîtres à la carrure et à la taille impressionnante qui domine physiquement l’être malingre qu’est Charlot. On retrouve cette aspect par le filmage en plan moyen ou gros plan avec des effets de surcadre renforce cette idée de domination du fort sur le faible. Et c’est qu’on retrouve dans Modern Times, le directeur apparaît dans un écran donc il recadré par l’écran, et domine la plupart du temps Charlot. Il soumit au regard désincarné car projeté sur un écran du patron-Dieu. On remarque une domination physique où le plus fort qui détient le pouvoir use de son corps menaçant pour intimider et exercer son autorité. Dans Modern Times, la domination se fait par le système capitaliste ou le contremaître qui commande, s’assied, ne fait rien et regarde l’ouvrier travailler, depuis ses écrans.

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« romance, on donnera bien plus tard des paroles et la chanson deviendra alors un standard de pop « Smile », qui a été enregistré une première fois par Nat King, etrepris par Michael Jackson, Barbara Streisand, Diana Ross, Michael Bublé, Petula Clark, Liberace, Judy Garland, Madeleine Peyroux, et Robent Downey.

Jr.Pour l’anecdote, pour la composition des thèmes, Chaplin s’asseyait, sifflait les mélodies et demandait à Raksin de transformer ces sifflements en une mélodie, et decréer un rythme et une synchronisation pour correspondre correctement aux différentes situations du film.

Chaplin était musicien mais ne connaissait en rien ausystème de synchronisation, c’est pour cela qu’il avait besoin de l’aide d’assistant. 2.

La musique mécanique et l’interprétation. Dans cette séquence, la musique est fondée sur un ensemble à cordes, violon et violoncelles, et se combine avec des bruits et le ronflement des machines.

La musiquesavamment orchestré ponctue les gestes syncopés de Charlot serrant de manière loufoque et échevelée les écrous sur la chaîne.

L’axe de son écriturecinématographique privilégie une certaines chorégraphie corporelle.A l’usine, ce sont les machines qui donnent le rythme des tâches à effectuer.

Les ouvriers doivent suivre la cadence, jusqu’à imiter la machine.

Chaplin tourne endérision ces gestes brefs et répétitifs, sans humanité, pour en faire une chorégraphie comique.Les rapports entre les instruments de l’ouvrier et ceux du musicien ne sont pas assurément les mêmes.

Pourtant on peut faire un parallèle.

Chaplin, compositeur, situeson film dans un monde industriel où les machines apportent la rythmique.

Chaque geste sera accompagné par des notes comme improvisées.

Ainsi la gestuelledéterminée par les machines dirigera la partition.Mais la musique ne se contente pas de suivre le rythme, elle mets l’accent sur des actions précises.

Dans la partition, on peut entendre des bruits de tintillements quiressemblent à des bruits de métal qui se cogne et fait référence aux outils que les ouvriers utilisent.

Les instruments utilisés correspondent souvent aux geste del’ouvrier.

La musique participe autant au mouvement qu’aux émotions et tensions.

Le génie de Chaplin réside dans cette maîtrise de l’art gestuel et la musique. Toute cette musique conduit donc une chorégraphie, comme une danse qui est aussi mis en valeur lorsque l’insecte virevolte autour de Charlot et prolonge cette idéede chorégraphie.

Cela appartient bien sûr à l’origine du pantomime et crée donc le burlesque. La cadence de la musique varie selon la cadence du travail effectué par Charlot (le tapis qui accélère plus ou moins vite) , elle varie selon la tension qu’il y a au seinde cette usine (par exemple : la bagarre entre Charlot et l’autre ouvrier) .

Dans la totalité du film, chaque situation a un thème bien particulier.

Elle s’arrête quand onpasse dans le bureau du directeur qui n’a besoin d’aucune musicalité et elle commence à partir du moment où les ouvriers se mettent au travail, et quand la caméra lesmontre entrain de travailler.

Et elle change aussi, devient plus calme lorsque Charlot s’autorise une pause dans les toilettes.

( très vite interrompu).

Dés qu’on quittel’atelier, il n’y a plus de musique.

Ce qui montre que la musique est dominante et caractérise les scènes de l’usine. II .

Les bruitages 1.

Les sons entendus Alors que le bureau est dans un silence complet, lorsque le directeur enclenche l’appareil pour démarrer l’écran pour parler à son ouvrier et de lui donner l’ordre demettre en route les machines, un bruit de vibrations très fort traduit les ondes qu’envoie l’appareil , et ça donne un aspect assez futuriste.

On a l’impression que c’estune fusée qui va décoller.

Ce son montre que la société avance très vite, et appuie l’avancée de ces machines. Tout de suite après, on entends la sonnerie qui marque le début de la journée, le début d’une journée de travail surtout.

Mais la sonnerie avertit aussi que le directeurest aussi là.

Dés que le directeur prends la parole et donne des ordres, cette sonnerie retentit.

C’est un avertissement que le patron est derrière chaque dos, entrain desurveiller.

Ce qui lui donne encore plus de pouvoir.

Cette sonnerie rappelle l’ordre qu’on doit l’écouter.Un autre signal comme la sonnerie, c’est celui lorsque Charlot pointe pour aller prendre sa pause.Toutes ces sonneries avertit d’une action qui va se faire, d’un avertissement. Les sons qu’on entends aussi, sont ceux des manivelles et des poignets qu’enclenche l’ouvrier pour mettre les machines en route.

Ces bruits très sourd et grinçantrappelle tout le côté mécanique. Et lorsque la musique s’estompe dans la séquence, il y a un bruit ambiant des machines qui ronflent et rappelle encore cet aspect futuriste.

Le lancement des machinescomme les lancements des engins spatiaux.

Ces bruitages montrent l’avancement de la société, des nouvelles technologies.

Elles avancent plus vite qu’on y pensent. 2.

Les sons non entendus Dans cette séquence, il y a aussi des sons qu’on pourrait entendre mais qu’on entends pas. Par exemple, dans le bureau du directeur, c’est le silence absolu.

On n’entends même pas le bruit du verre qui se pose sur la table.

Il y a aussi l’insecte qui tourneautour de la tête de Charlot.

Et les coups de burin que les deux autres ouvriers tapent sur la chaîne de travail et lorsque Charlot tape des mains.On n’entends pas aussi le coup de journal que le chef d’équipe donne sur la tête de Charlot.

Normalement, ce genre de coup dans le burlesque serait soit accentué parla musique soit par un bruitage. Tous ces bruits en tant normal, on devrait les entendre.

Mais ici dans cette séquence généralement, ils sont recouverts par la musique.

La musique prends le dessus etrecouvre tous les sons et bruits qu’on devrait entendre.

Cela signifie aussi que la cadence du travail à la chaîne ne laisse même pas le temps de tout comprendre, onagit très rapidement et on loupe certaines choses.

Le son souligne cette aspect, la vitesse des actions ne nous laisse pas nous concentré sur certaines choses, ce qui faitqu’on ne peut pas tout entendre.

Quand on est concentré sur quelque chose, on n’entends pas tout.

Charlot est tellement pris dans le travail à la chaîne, que certainssons passent à la trappe. III .

La voix 1.

La parole peu présente On inscrit ce film dans le muet mais pourtant, nous y trouvons des éléments de paroles que nous allons voir par la suite.

C’est donc un film parlant mais peu bavard.La musique est omniprésente mais la parole n’est pas absente.

En 1936, le cinéma a déjà la parole.

Mais Chaplin utilise encore le son avec de grandes réserves.

Celaexplique l’absence de dialogues et la persistance des intertitres.

Chaplin donc privilégie toujours l’image et le geste.

C’est ce qu’on disait dans l’introduction, CharlieChaplin craint la standardisation du cinéma.

La parole se fait via la technique ( nous allons en parler dans le point suivant ).

La liberté de Charlot et de la Gamines’exprime par la technique du muet : cartons, mimiques, pantomimes. 2.

Une des seules voix entendue : Le directeur. Dans plusieurs de ses films, le personnage de Charlot a des rapports avec la hiérarchie.

Il vit des situations souvent de pauvre ère, d’apprenti en mal de travail,marginalisé.

Lorsqu’il exerce un petit métier, il est toujours exploité et victime des mesquineries ou méchancetés du patron qui l’emploie.

Le plus souvent, sahiérarchie directe est incarnée par des contre-maîtres à la carrure et à la taille impressionnante qui domine physiquement l’être malingre qu’est Charlot.

On retrouvecette aspect par le filmage en plan moyen ou gros plan avec des effets de surcadre renforce cette idée de domination du fort sur le faible.

Et c’est qu’on retrouve dansModern Times, le directeur apparaît dans un écran donc il recadré par l’écran, et domine la plupart du temps Charlot.

Il soumit au regard désincarné car projeté sur. »

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