Analyse du Dictateur de Charles Chaplin
Publié le 30/08/2012
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Le Dictateur s’inscrit dans un contexte historique précis, on retrouve des faits d’actualités dont Chaplin à pris connaissance, avant le tournage, via des films documentaires sur l’Allemagne nazie, qui passaient parfois dans les cinémas américains. Le fait qu’il reprenne, à sa façon, l’actualité donne à son film plus de crédibilité. Le premier fait historique qui apparaît dans le film est bien entendu la Première Guerre mondiale. On voit un soldat allemand et juif dévoué à la cause de son pays. Le discours de Hynkel où il parle violemment des juifs et de toutes les « races inférieures « se rapporte au discours de Nuremberg d’Hitler en 1938. On remarque aussi de nombreuses évocations au sort des juifs et sur les persécutions que les nazis leurs inflige. Lorsque les S.S. dans le Dictateur vandalisent des boutiques juives on voit une allusion claire à la Nuit de Cristal (qui eut lieue de la nuit du 9 novembre au 10 novembre 1938). L’invasion de l’Osterlich n’est d’autre que l’Anschluss (annexion de l’Autriche par l’Allemagne en 1938). Charles Chaplin a suivit une chronologie réelle pour son film, il a su reprendre des évènements historiques précis tout en respectant sa démarche Chaplinesque. Un des sujets abordés dans son film, et qui est l’un des plus sensibles, est le camp de concentration. Chaplin dira même plus tard dans son autobiographie Histoire de ma vie (1964): « Si j’avais connu les réelles horreurs des camps de concentration allemands je n’aurais pas pu réaliser le Dictateur, je n’aurais pas pu tourner en dérision la folie homicide des nazis. «
« [1] Propos tenu en 1940. »
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