Analyse d'Orange Mécanique, Kubrick
Publié le 17/01/2022
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Scène initiale : gros plan d'Alex nous fixant d'un air de défi. --> le champ sélargit, la caméra recule, tout un décor apparaît, mais l'espace reste comme immobilisé par le regard qu'on a vu au début. Enchaînement avec 2001 qui finissait sur l'image du foetus astral --> début d'O.M. : voici ce que devient un beau foetus innocent et prometteur, ce porteur d'espoir du monde. Il est devenu cette pure vitalité amoureuse de la destruction, et aucune éducation n'y a rien pu. -!- chez Kubrick éducation = dressage riducule + fabrication de machines à tuer ou abrutis. (cf. Full metal jacket --> histoire d'un magnifique échec éducatif).
Premières grossièreté officielles dans un film de large diffusion : dans l'Exorciste. Sortent de la bouche d'une petite fille, sous le prétexte commode de la possession diabolique --> «your mother sucks cocks in Hell«. --> O.M. sorti un an auparavant, n'a pas parié sur l'obscénité, mais sur un langage codé qui euphémise l'acte sexuel (// livre de Burgess). Provocation : sexe, satire politique, profanation (statuettes de Christs nus dansant au rythme du montage sur la musique de Beethoven), de l'homosexualité + abondance artistique en pêle-mêle : de la bande dessinée, du rock, opéra rock --> trangression : idée qu'il transgresse elle-même avec Eyes Wide Shut.
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