analyse cinema à travers Forte! de mark Lewis
Publié le 18/12/2013
Extrait du document
«
Fort de Bard, au milieu des montagnes, il interroge le spectateur.
Que fait ce bâtiment, à un tel endroit ? Il
compare indirectement les gens que l'on peut voir dans le fort, à des fourmis.
Pour lui les activités humaines
prennent peu de place dans cette grandeur qu'est la nature.
(D'ailleurs, la philosophie des luministes et plus
précisément de la Hudson river School, précise que « la nature était la manifestation de la puissance et
possède un coté quasi divin »).
Mais Lewis s'intéresse également à l'histoire du cinéma, surtout avec l'usage de ses modes de représentations.
Il utilise la technique du travelling, qui est « un déplacement de la caméra, au cour de la prise de vue », utilisé
fréquemment par les frères lumières (d'ailleurs la première fois que cette technique fut utilisé, en 1896, ce fut
par Alexandre Promio, l'opérateur des frères lumières).
Mais dans le cinéma le travelling, est habituellement
utilisé pour suivre le mouvement d'un personnage ou du moins à dynamiser une scène.
Mais alors pourquoi, Mark Lewis utilise un telle technique, pour filmer des éléments, qui à priori ne bougent
pas ?
A travers sa vidéo, il s'intéresse à décrire une scène, en exploitant au mieux, la durée de la bobine et la
« pureté du mouvement ».
S'il n'utilise pas de narration, c'est pour se consacrer, au déroulement du temps
donné, et le fait « qu'il n'y a ni début, ni fin, a pour but de brouiller la perception du spectateur».
(C'est une
temporalité, très différente de celle du cinéma).
On peut également, rapprocher Forte ! , du travail des frères lumière, car ce sont eux qui ont réalisés, la
première vue aérienne.
Pour conclure Mark Lewis, utilise des techniques, de l'histoire du cinéma, et met en relation son oeuvre, avec
la peinture et la photographie, afin d'aborder le thème du paysage et surtout sur la notion d'urbanité.
Il met en
rapport l'immensité de la nature face, aux activités humaines, qui ne représentent presque rien, face à la
« puissance » du paysage.
Et avec ce mouvement lent de la caméra, l'artiste semble nous inciter, à prendre le
temps de regarder, afin,de peut-être, porter un autre regard sur notre monde.
»
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