Akira Kurosawa: les leçons 3 d'un maître
Publié le 05/12/2018
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Quelques années seulement séparent la naissance de Kurosawa (1910) de celle de ses grands prédécesseurs dans le cinéma japonais, Mizoguchi (1898), Ozu (1903), Naruse (1905), et pourtant tout les distingue. Ils ont débuté à Vépoque du muet, Kurosawa bien plus tard, en 1943. Ils privilégient une forme classique, Kurosawa multiplie les expérimentations formelles. Ils s’inspirent avant tout de la culture japonaise, Kurosawa prend son bien dans la littérature anglaise, russe ou américaine. Le paradoxe est que le cadet permit de faire connaître ses aînés en remportant le lion d’or à Venise pour Rashomon, en 1951, ouvrant ainsi les portes du cinéma nippon aux Occidentaux. Jusqu’à sa disparition en septembre 1998, il n’a pas cessé de créer des œuvres majeures, des Sept Samouraïs à Dersou Ouzala et Kagemusha, palme d’or au festival de Cannes en 1980.
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