africain, cinéma.
Publié le 18/05/2013
Extrait du document
«
Paradoxalement, c'est l'un des pays les plus pauvres du continent, le Burkina, qui est le plus prometteur en talents, sans doute à cause du festival continental, le FESPACO.
Outre Idrissa Ouédraogo qui, depuis 1986, a déjà derrière lui une œuvre
immergée dans l'Afrique profonde ( Yaaba, 1988 ; Tilaï, 1990 ; Karim & Sala, 1991), citons le pionnier Gaston Kaboré ( le Choix, 1982), et S.
Yameogo ( Laafi, 1991 ; Wendemi, 1992).
Parmi les « grands » du cinéma africain figure également le Malien Souleymane Cissé, à l'écoute de la tradition africaine mais attentif à la nouvelle donne géopolitique ( Finye / le Vent, 1982 ; Yeelen / la Lumière, 1986 ; Waati / le Temps, 1995).
L'Afrique anglophone est moins prolifique.
Au Nigeria, se détachent les films en yoruba d'Ola Balogun, diplomate, romancier, dramaturge, producteur ( Cry Freedom, 1981 ; Orun Mooru, 1982 ; Money Power, 1983), d'Olaniyi Areke ( Désillusion, 1991),
ou de Saddik Balewa ( Kasarmu Ce, 1991).
Les autres pays anglophones, y compris l'Afrique du Sud (seule à pouvoir disposer pour l'avenir d'une véritable infrastructure), ne connaissent que des productions isolées, qui ne franchissent pas les frontières, FESPACO excepté.
Il en est de même pour l'Afrique lusophone, trop longtemps éprouvée par la guerre, où on ne trouve guère à signaler, hors l'historique Mueda : Memoria e massacre (1979), de Ruy Guerra (Mozambique), que les films de Flora Gomes en Guinée-
Bissau ( les Yeux bleus de Yonta, 1992 ; Po di sangui, 1994).
L'Éthiopie, qui échappe aux découpages postcoloniaux, doit être signalée pour le remarquable la Moisson de 3 000 ans (1976) du cinéaste américain d'origine éthiopienne Hailé Gerima, auteur également de Sankofa (1993).
Madagascar occupe une place à part pour des raisons géographiques ; le plus prometteur de ses réalisateurs demeure sans doute Raymond Rajaonarivelo ( Quand les étoiles rencontrent la mer, 1996).
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.
Tous droits réservés..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le cinéma africain (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)
- Le cinéma africain
- T. C. 22 janv. 1921, SOCIÉTÉ COMMERCIALE DE L'OUEST AFRICAIN, Rec. 91
- En quoi la littérature et le cinéma participent-ils à la construction de la mémoire de la Shoah ? (exemple du journal d'Hélène Berr)
- L'ART AFRICAIN ET SES FONCTIONS