Devoir de Philosophie

africain, cinéma.

Publié le 18/05/2013

Extrait du document

africain, cinéma. 1 PRÉSENTATION africain, cinéma, production cinématographique des pays d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne. 2 LE MAGHREB Les trois pays qui constituent l'essentiel du « Grand Maghreb «, malgré l'unité linguistique et le souvenir de l'influence française, présentent des différences caractéristiques au niveau de la production cinématographique. La consommation demeure néanmoins dominée par les cinémas français, américain et égyptien. 2.1 Le cinéma algérien L'Algérie a mis en place, au lendemain de l'indépendance, des structures étatiques qui ont favorisé la production en l'orientant vers la célébration de la lutte de libération et de la construction d'un pays neuf, au détriment des préoccupations esthétiques. Tandis que certains cinéastes, comme Mohamed Lakhdar-Hamina (le Vent des Aurès, 1966 ; Chronique des années de braise, palme d'or au festival de Cannes en 1975), jouaient la carte de la production officielle, d'autres tentaient une approche plus personnelle, tel Merzak Allouache, dont le parcours est significatif, de Omar Gatlato (1977), chronique du petit peuple algérien, à Bab el Oued (1994), sur l'Algérie en guerre civile, puis à ...

« Paradoxalement, c'est l'un des pays les plus pauvres du continent, le Burkina, qui est le plus prometteur en talents, sans doute à cause du festival continental, le FESPACO.

Outre Idrissa Ouédraogo qui, depuis 1986, a déjà derrière lui une œuvre immergée dans l'Afrique profonde ( Yaaba, 1988 ; Tilaï, 1990 ; Karim & Sala, 1991), citons le pionnier Gaston Kaboré ( le Choix, 1982), et S.

Yameogo ( Laafi, 1991 ; Wendemi, 1992). Parmi les « grands » du cinéma africain figure également le Malien Souleymane Cissé, à l'écoute de la tradition africaine mais attentif à la nouvelle donne géopolitique ( Finye / le Vent, 1982 ; Yeelen / la Lumière, 1986 ; Waati / le Temps, 1995). L'Afrique anglophone est moins prolifique.

Au Nigeria, se détachent les films en yoruba d'Ola Balogun, diplomate, romancier, dramaturge, producteur ( Cry Freedom, 1981 ; Orun Mooru, 1982 ; Money Power, 1983), d'Olaniyi Areke ( Désillusion, 1991), ou de Saddik Balewa ( Kasarmu Ce, 1991). Les autres pays anglophones, y compris l'Afrique du Sud (seule à pouvoir disposer pour l'avenir d'une véritable infrastructure), ne connaissent que des productions isolées, qui ne franchissent pas les frontières, FESPACO excepté. Il en est de même pour l'Afrique lusophone, trop longtemps éprouvée par la guerre, où on ne trouve guère à signaler, hors l'historique Mueda : Memoria e massacre (1979), de Ruy Guerra (Mozambique), que les films de Flora Gomes en Guinée- Bissau ( les Yeux bleus de Yonta, 1992 ; Po di sangui, 1994). L'Éthiopie, qui échappe aux découpages postcoloniaux, doit être signalée pour le remarquable la Moisson de 3 000 ans (1976) du cinéaste américain d'origine éthiopienne Hailé Gerima, auteur également de Sankofa (1993). Madagascar occupe une place à part pour des raisons géographiques ; le plus prometteur de ses réalisateurs demeure sans doute Raymond Rajaonarivelo ( Quand les étoiles rencontrent la mer, 1996). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles