À bout de souffle (1960) Jean-Luc Godard

« propres intérêts et inquiétudes, à proprement parler on ne peut pas dire qu'elle soit une traitresse arbitraire. Cependant, bien que la façon de filmer et de aborder les sujets soient originels, la thématique ne l'est pas.Avec Á bout du souffle Godard rendre hommage au cinéma noir américain des années 40.

Le propre film est une réflexion sur ce genre avec des multiples références.

Même le rapport entre les deux personnages principaux peutêtre considéré comme allusion au rapport franco-américain.

La jeune fille journaliste et le voleur de voitures fontpartie de cette cinéphilie avoué qui exprime les contrastes et décalages entre la littérature et la vie, l'amour et lesexe, la trahison et la fidélité, la tragedie et la comedie absurde; sans qu'aucun de ces termes soit complétementopposé à son contraire.

Le scénario avait prévu différentes fins: la fuite « happy-end », le suicide ou la mort deMichel abattu par les flics.

Godard, loin d'un cinéma que rassure le spectateur, s'est décidé par la dernière.

Lecinéma, face au cinéma américain honoré dans le film, n'est pas un art de consolation mais d'agitation.

Les derniersmots du film posent la question « c'est (ou t'es) dégueulasse », vraiment Patricia ne connaissait-elle réellement pasle sens du mot ou plutôt ne comprenait-elle pas ce que c'était dégueulasse dans ses actions? La question resteouverte.

Peut-être c'était le propre cinéma avant Godard ce que c'était dégueulasse ou (pour le dire davantagedouce) une expression plate et sans charisme. Références: - http://www.cineclubdecaen.com/realisat/godard/aboutdesouffle.htm - http://www.critikat.com/A-bout-de-souffle.html - http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%80_bout_de_souffle. »