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2001 : l'Odyssée de l'espace [Stanley Kubrick] - analyse du film.

Publié le 19/05/2013

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2001 : l'Odyssée de l'espace [Stanley Kubrick] - analyse du film. 1 PRÉSENTATION 2001 : l'Odyssée de l'espace [Stanley Kubrick] (2001: A Space Odyssey), film américain en couleurs de Stanley Kubrick, réalisé en 1968. 2 UN VOYAGE DANS LE TEMPS INFINI Kubrick (Stanley), 2001 : l'Odyssée de l'espace L'aube de l'humanité : les premiers hommes découvrent un mystérieux monolithe noir. Plusieurs siècles plus tard, le vaisseau spatial Discovery est en route pour Jupiter. À son bord, l'ordinateur Hal provoque la mort de tout l'équipage, sauf d'un homme, David Bowman, qui parvient à le déconnecter. Perdu dans le cosmos, l'homme aperçoit le monolithe et découvre un nouvel espacetemps où il revit à l'état de foetus. Réalisé cinq ans après Docteur Folamour (1963) sur un scénario écrit en collaboration avec Arthur C. Clarke, le film est un monument de la science-fiction. © 1968 Turner Entertainment Co. Tous droits réservés À l'aube de l'humanité, il y a quatre millions d'années, une tribu de singes humanoïdes survit difficilement au coeur d'une nature hostile, partageant sa nourriture avec des tapirs, disputant son point d'eau à une tribu adverse. Un matin, les singes découvrent un monolithe noir d...
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« Stanley Kubrick Pionnier dans les différents genres qu'il a abordés (science-fiction, terreur et reconstitution historique notamment), Stanley Kubrick est considéré comme l'un des réalisateurs les plus talentueuxde l'histoire du cinéma.

Sa vision pessimiste et glaciale du monde se reflète dans des chefs-d'œuvre comme Lolita (1962) — d'après et avec la collaboration de Vladimir Nabokov —, DocteurFolamour (1963), 2001 : l'Odyssée de l'espace (1968), Barry Lyndon (1975), Shining (1980) ou Full Metal Jacket (1987).

Son dernier film, Eyes Wide Shut (1999), tiré d'une nouvelle d'ArthurSchnitzler et interprété par Tom Cruise et Nicole Kidman, passe pour le testament esthétique d'un créateur puissant et déterminé à repousser, toujours plus loin, les limites de la représentationcinématographique.Warner Brothers/Archive Photos Date historique du cinéma de science-fiction et pierre angulaire de l’œuvre de Stanley Kubrick, 2001 : l’Odyssée de l’espace est une méditation angoissée sur les rapports de l’homme à l’univers infini.

Son dénouement ouvert est déconcertant : le fœtus astral est-il ce surhomme qu’appellent de leurs vœux le philosophe allemand du XIXe siècle Friedrich Nietzsche et la partition de Richard Strauss, Ainsi parlait Zarathoustra ? Pour 2001 : l’Odyssée de l’espace , Stanley Kubrick, dont le perfectionnisme est proverbial, a bénéficié d’un budget et de collaborations à la hauteur de ses ambitions ; il est également le producteur du film.

Ne travaillant qu’à partir de scripts soigneusement élaborés, il s’est attaché la collaboration de l’écrivain de science-fiction Arthur C.

Clarke.

Cet homme de science accompli, spécialiste d’astronomie, lui a fourni le matériau originel sous la forme de trois nouvelles, écrites au fil de sa carrière.

Si bien que 2001 : l’Odyssée de l’espace condense et joue des grands motifs de la littérature de science-fiction classique, depuis l’anticipation à court terme jusqu’au voyage en « hyperespace » et la rencontre de l’intelligence extraterrestre. Pourtant, le film ne se départit pas d’un ton documentaire, crédible en ses moindres détails visuels.

Sur le plan de la mise en scène, c’est un space opera grandiose servi par la perfection des truquages et des effets spéciaux, ironiquement bercé par le Beau Danube bleu de Johann Strauss.

Le film contient l’une des scènes les plus mémorables de l’histoire du cinéma, véritable blason de l’œuvre d’un cinéaste obsédé par la technique et la raison, où l’on assiste à la mort par lobotomie d’un superordinateur — créé par l’homme — à l’intelligence paranoïaque. Quelques années plus tard, le réalisateur soviétique Andreï Tarkovsky réalise Solaris (1972), relecture de 2001 : l’Odyssée de l’espace sous-tendue par le rapport de l’homme à son passé, ses obsessions et ses fantasmes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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