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mai 1998 dans le monde (histoire chronologique)

Publié le 05/12/2018

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histoire

POLITIQUE

Les sociaux-démocrates néerlandais gagnent à nouveau les élections législatives

 

Le Parti social-démocrate (PvdA) du Premier ministre sortant Wim Kok remporte 45 sièges sur 150. Les chrétiens-démocrates du CDA sont les grands perdants du scrutin, ne comptant plus que 29 sièges. M. Kok a pu se prévaloir d’un bilan économique et social très satisfaisant, l’économie néerlandaise étant souvent présentée comme un modèle d’efficacité.

Wim Kok reconduit : la tranquille assurance du Premier ministre néerlandais, fort de son bilan economique et social.

L'Inde entre dans le club nucléaire

Vingt-trois ans après l’explosion de sa première bombe atomique, le gouvernement nationaliste du Premier ministre Atal Behari Vajpayee annonce la reprise de ses essais nucléaires souterrains. Les grandes capitales désapprouvent l'initiative de New Delhi et le président américain Bill Clinton, qui n’avait pas été prévenu, prend des sanctions contre l’Inde (arrêt de l’aide économique et militaire, interdiction de prêts par les banques américaines et opposition de Washington aux demandes indiennes de prêt auprès du FMI et de la Banque mondiale). Cette entrée de l’Inde dans le club des nations détentrices de l'arme atomique (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) bouleverse l’équilibre géopolitique en vigueur depuis plusieurs dizaines d'années.

mai

Israël fait capoter le sommet de Washington

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou provoque l’annulation du sommet israélo-palestinien en refusant par avance le plan américain de relance du processus de paix. Américains et Palestiniens réclamaient un retrait des forces israéliennes de 13% de Cisjordanie, mais M. Netanyahou refuse d’aller au-delà de 10%. Cette annulation souligne l’impuissance des États-Unis au Proche-Orient.

Un ancien acteur de séries B élu à la présidence des Philippines

Âgé de soixante et un ans, Joseph Estrada est un ancien acteur de films populaires. Surnommé le «Reagan philippin», M. Estrada se lance dans la politique à la fin des années 80. Élu sénateur en 1987, il est ensuite vice-président aux côtés de Fidel Ramos. Partisan d’un énergique programme de lutte contre la corruption et de relance de la production agricole, J. Estrada, qui se présente comme le «pote des pauvres», inquiète cependant une partie de l'establishment par sa vie dissolue et son caractère fantasque.

Le RPR et l'UDF se rapprochent

Les deux formations décident de constituer d’opposition une structure permanente de la droite républicaine, qui prend pour nom l’Alliance. Cette structure, voulue par Philippe Séguin et François Léotard, sera confédérale, dirigée par une présidence tournante et dotée d’un secrétariat permanent et d’une assemblée où siégeront des représentants des différents partis. Elle pourra également recevoir des adhésions directes. Par avance, l'Alliance récuse tout rapprochement avec le Front national. La plupart des dirigeants de l'opposition saluent la naissance de l'Alliance, qui devrait être effective en septembre, même si plusieurs d’entre eux cachent mal leur scepticisme, notamment par rapport à une UDF qu’ils jugent moribonde. Le 16, Alain Madelin, président de Démocratie libérale, annonce que son mouvement quitte l'UDF et adhère directement à l’Alliance.

Xavière Tiberi placée en garde à vue

Alors qu’un ancien directeur du personnel à la Ville de Paris révèle à la presse que la municipalité, alors dirigée par Jacques Chirac, abritait jusqu’à 300 emplois fictifs pour un coût total estimé entre 80 et 100 millions de francs par an. l’cpousc du maire de Paris est placée huit heures en garde à vue dans le cadre de l’enquête consacrée aux salaires consentis par Xavier Dugoin, ancien président du conseil général RPR de l’Essonne, à diverses personnalités pour des emplois fictifs. Dénonçant une opération contre le président de la République, l’opposition accuse alors Lionel Jospin d’avoir été payé en tant que fonctionnaire entre 1993 et 1997, alors qu'il faisait de la politique. Celui-ci rétorque qu'il avait effectué plusieurs demandes pour un poste d’ambassadeur, mais qu’Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, n'avait donné suite à ses requêtes.

histoire

« Mohamed Suharto démissionne f ace à la pression 21 Après plusieurs semaines de manifes­ tations et de pillages, le président indonésien, en poste depuis trente­ deux ans, 1mnonce sa démission immédiate.

Il est remplacé par son vice-président.

Jusuf Habibie.

Alors que l'année ne le soutenait plus que mollement et que Wa�hington le pres­ sait de partir.

M.Suharto avait tenté une dernière fois de sc maintenir en place en annc·nçant des élccliOJ,!S.

mais sans en préciser la date.

Agé de soixante et un ans, M.

Habibie est un proche du président.

11 forme un nou­ veau gouvernement, où les principaux portefeuilles ne changent pas de titu­ laires.

Les c:tudiants ct J'opposition réclament le départ de J.

Habibie ainsi que l'organisation rapide de nouvelles élections.

Les Irlandais disent " oui, au référendum 2 2 En Ulster, 71,2 % des électeurs (pour une particip&tion de 81 %) approuvent le plan de paix du 10 avril, et 94% en république d'Irlande.

Les premiers ont entériné le statut de �emi-autono­ mie de la province britannique, tandis que les seconds ont approuvé la up­ pression de deux articles de la Constitution du pays, qui présentaient la réunification du nord et du sud de l'île comme une obligation politique.

Malgré ce S'Jccès, bien des difficultés demeurent la communauté protes­ tante d'Ulster n'a entériné l'accord qu'à une .

Les 300000 Français d'origine armé­ nienne saluent r événement.

tandis que la Turquie menace les entreprises françaises de réto rsions économiques.

Victoire des réformateurs au Monténégro 3 0 En obtenant 45 sièges sur 78, les réformateurs du président monténé­ grin Milo Djukanovic remportent les élections législatives, au détriment du Parti socialiste de r ancien président Momir Bulatovic.

Cette victoire constitue un échec pour le Serbe Slobodan Milosevic, président de la République fédérale de Yougoslavie (Serbie ct Monténégro), qui s'est tou­ jou rs opposé à la volonté d'autonomie et de libéralisme politique du jeune président monténégrin, dont il a tou­ jours refusé de reconnaître l'élection en octobre 1997.

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