La vie de Jeanne d'Arc : De Domrémy à Chinon

« chon est nommé commis­ saire et entreprend de juger les prisonniers.

En 1420, il devient évêque de Beauvais grâce à l'appui du roi d'An­ gleterre.

Jeanne d'Arc ayant été capturée dans son diocè se, il se voit confier son pro­ cès par les Anglais.

Sa nomi­ nation à la tête du tribunal permet en outre de calmer l'Université, sur laquelle il exerce une grande autorité et qui réclame la prisonniè­ re.

li se montre assez équita­ ble pendant le procès, mais finit par faire condamner la Pucelle.

En 1432, Pierre Cau­ chon, qui a été chassé de son diocèse de Beauvais, est nommé évêque de Lisieux.

Au cours de l'été 1439, il prend part aux conférences sur la paix et la libération du duc d 'Orléans.

Mort subite­ ment en 1442, il est inhumé dans la chapelle de la Vier­ ge, dans la cathédrale de Lisieux.

Le pape Calixte IV l'ayant excommunié, sa dé­ pouille sera déterrée et pro­ fanée.

Jacques Darc Jacques Darc, le père de Jeanne, est un laboureur aisé.

Ce petit notable pay­ san a été doyen, ou sergent, du village de Domrémy, fonction municipale équiva­ lant à celle de garde cham­ pêtre.

Après que Jeanne a quitté Domrémy en février 1429, il ne reverra sa fille qu'une seule fois, à Reims, à l'occasion du sacre de Char­ les VII, le 7 juillet de la même année .

Jean Dunois, comte de Longueville, dit le Bâtard d'Orléans (né vers 1403 à Paris, mort le 24 novembre 1468 au château de L:Hay) Dunois est le fils naturel du duc Louis d'Orléans et de Mariette d'Enghien.

Homme EDITI ONS 'A TLAS de guerre qui se distingue par sa vaillance, il a battu les Anglais en 1427 sous les murs de Montargis .

Dunois rencontre Jeanne d'Arc fin avril 1429, alors qu'elle s'ap­ prête à livrer sa première bataille pour lever le siège d'Orléans.

li suit la Pucelle à Patay et remporte avec elle la victoire qui ouvre le che­ min de Reims.

En 1432, il contribue à la prise de Char­ tres et, l'année suivante, voit tomber Paris.

Son engage­ ment militaire l'amène en Normandie et en Guyenne, deux provinces qu'il par­ vient à reprendre aux Anglais dans les dernières années de la guerre de Cent Ans.

Ses exploits lui valent d'être nommé chambellan, avec les honneurs dus à un prince légitime.

Ayant tou­ jours soutenu Charles VII, il se brouille avec Louis XI, rejoint la Ligue du Bien public, avant de rentrer de nouveau en grâce auprès du souverain .

Guillaume de Flavy (né vers 1398, mort le 9 mars 1449 à Nesle) Lors de la capture de Jeanne d'Arc, en mai 1430, Guillaume de Flavy, capitaine de la place de Compiègne, qui a fait lever le pont-levis pour sauver la ville, est accusé de trahison.

Pour se venger du connétable de Richemont, qui l'a chassé de Compiègne en 1436, Flavy arrête en 1440 Pierre de Rieux, neveu du connétable, qui meurt sé­ questré à Nesle-en-Tardois.

Flavy est assassiné par un de ses serviteurs, à l'instigation de Pierre de Louvain, cham­ bellan et conseiller du roi, capitaine du Puy, qui s'est épris de son épouse.

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