1986 Septembre dans le monde (histoire chronologique)

France/Liban. Quatre soldats français de la FINUL sont tués et une dizaine blessés le 4, le 13 et le 19 dans le sud du Liban à la suite d'attentats d’extrémistes chiites pro-iraniens.

VENDREDI 5

Pakistan. Détournement d'un Boeing 747 de la Pan Am sur l’aéroport de Karachi. Les pirates de l’air, qui seraient des Palestiniens, tuent un passager américain. Peu après, les forces de l’ordre donnent l’assaut: une vingtaine de morts dont deux terroristes. Les quatre autres sont arrêtés.

DIMANCHE 7

Chili. Attentat manqué contre le général Pinochet, qui fait cinq morts. Les autorités décrètent l'état de siège et procèdent à de nombreuses arrestations dans l'opposition.

JEUDI 11

Égypte/Israël. Rencontre à Alexandrie du Premier ministre israélien Shimon Pérès et du président égyptien Hosni Moubarak. Les entretiens portent sut la normalisation des relations entre le* deux pays et sur la relance des négocia tions de paix.

Pologne. Le gouvernement annonce la libération de tous les prisonniers politiques, conformément à une loi d'amnistie adoptée le 22 juillet.

DIMANCHE 14

France. À la suite des attentats à Paris depuis le 4, Jacques Chirac annonce le rétablissement des visas d’entrée pour les étrangers, sauf pour les ressortissants de la CEE et de la Suisse. Renforcement des mesures de sécurité dans le pays.

LUNDI 15

Autriche. A la suite de l'élection du nationaliste Jôrg Haider à la présidence du parti libéral, le chancelier Franz Vranitzky, socialiste, rompt la coalition gouvernementale entre les deux partis. Les élections anticipées sont prévues pour le 23 novembre.

Cuba. Libération d'une soixantaine de détenus politiques, la plus importante depuis quinze ans.

MARDI 16

Afrique du Sud/CEE. Les douze pays membres de la CEE adoptent les sanctions économiques contre Pretoria annoncées au sommet de La Haye en juin: interdiction des investissements et des importations d’acier, de fer et de pièces d'or.

France. Charles Pasqua annonce l’affichage dans les rues des photos des deux frères de Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné en France, recherchés comme témoins ou suspects dans les attentats perpétrés dans la capitale. Le ministre de l'intérieur, Charles Pasqua, promet une prime d'un million de

francs pour toute personne qui fournirait des renseignements sur les auteurs des attentats.

JEUDI 18

France/Liban. Assassinat devant l'ambassade de France à Beyrouth est du colonel Christian Goutierre. attaché militaire français.

LUNDI 22

Désarmement. La conférence de Stockholm sur le désarmement en Europe, qui a commencé ses travaux le 17 janvier 1984, s’achève sur un accord, le premier depuis 1979. Trente-cinq États signataires s’engagent à «s'abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force dans leurs relations», à notifier au préalable toute manœuvre militaire et à autoriser leur observation si plus de 17 000 soldats y participent.

France. Mgr Hilarion Capucci, ancien vicaire catholique grec de Jérusalem, proche de l’OLP et du président syrien Hafez el-Assad, rencontre Georges Ibrahim Abdallah dans sa cellule. Il s’entretient ensuite avec Robert Pandraud, ministre délégué à la Sécurité. ONU. Le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni à la demande de la France, adopte par quatorze voix et une abstention (États-Unis) la résolution française qui demande le retrait des forces israéliennes du sud du Liban et le redéploiement des Casques bleus français de la FINUL le long de la frontière israélienne.

MARDI 23

France/Syrie. Visites à Damas de Michel Aurillac. ministre de la Coopération, le 23, et de Bernard Gérard, directeur de la DST, le 26. Ces voyages sont vivement critiqués en France en raison de la responsabilité présumée de la Syrie dans les attentats qui secouent le pays.

VENDREDI 26

Afrique du Sud/USA. Ronald Reagan oppose son veto aux sanctions votées contre le gouvernement de Pretoria par le Congrès. La Chambre, le 29. et le Sénat, le 2 octobre, lèvent l’interdiction présidentielle.

France/Liban. Achèvement du redéploiement des soldats français de la FINUL dans le sud du Liban. De nombreux postes ont été abandonnés et confiés à d'autres bataillons de Casques bleus.