Catégorie : Religions
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Les momies chrétiennes : une tradition vivace
de celle des païens. Ils vivent ensemble, sont enterrés dans les mêmes cimetières,et les chrétiens se font également momifier. Momification et christianisme C 'est que la pratique de la momification n'a jamais été interdite par les textes canoniques chrétiens. Le fait que les chrétiens croient à la résurrection des morts s'ac corde d'ailleurs parfaitement avec la volonté de préserva tion des corps. En outre, cette technique...
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Le poisson : un symbole chrétien d'origine égyptienne ?
J.-C. environ à un lièvre, une grappe de raisin et un lotus. Or, ces trois éléments sont, comme le poisson, des symbo les de vie éternelle dans l'an tique civilisation égyptienne. Ne peut-on donc pas considé rer que l'Égypte copte aurait pu transmettre au répertoire chrétien une signification at tachée à la civilisation pha raonique, d'autant que ce vecteur est attesté pour d'au tres symboles chrétiens ? L'exemple du pé...
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Cimetières et catacombes d'Alexandrie
LA TOMBE N° 2 DES CATACOMBES DE MUSTAPHA KAMEL De forme carrée, soutenue par des colonnes de style dorique, elle est entourée par deux rangées de loculi superposées. La pièce destinée à la prière possède deux bancs et une alcôve abritant une table d'offrandes en calcaire recouverte de stuc peint. Les restes d'un lit funéraire sont dominés par un clou planté dans le linteau auquel devaient être accrochées les couronnes...
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Le corps des dieux : entre humanité et animalité (égypte)
Révélation d'un aspect de la nature divine B ien que l'on ne sache pas où situer exactement la di vinité dans l'univers égyptien, une chose est sûre : elle n'est ni entièrement dans l'homme ni entièrement dans l'animal. En fait , sa véritable nature est inaccessible à l'humain, tout comme son véritable nom reste secret. L'homme ne peut la connaître que par tiellement, par la for me qu'elle choisit de revêtir lors de ses...
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Monothéisme et religion égyptienne
servait à rien de rechercher un mo nothéisme originel antérieur au poly théisme. Multiplicité dela divinité D ans un ouvrage devenu un classi que, publié en français sous le titre Les Dieux de l'Égypte. L'un et le multiple, !'Allemand E. Hornung a ana lysé avec précision la question du monothéisme. Il souligne le fait qu'il s 'agit d'un faux problème, mis en avant pour des raisons idéologiques par des chercheurs tenta...
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Le prêtre Pétosiris
vécut en outre à un moment clé de l'histoire pharaonique, la fin de l'autonomie du pays et la seconde (et dernière) domination perse (341-332 avant J.C.). Pétosiris assista même à la conquête de l'ɭ gypte par Alexandre le Grand. Un grand sage P étosiris (en égyptien Pa-di Ousir, «don d'Osiris») oc cupa le devant de la scène politique et religieuse à Her mopolis. Il cumulait les fonc tions de grand prêtre et de cont...
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L'oracle de Bès à Abydos à l'époque tardive
depuis l'époque pharaoni que, invoqué pour protéger le sommeil. Un oracle égyptien à la mode grecque L a pratique or~culaire est attestée en Egypte au moins dès le Nouvel Empire, en particulier à Deir el-Medi neh. Généralement, on profi tait d'une sortie de la statue divine au cours d'une fête pour poser au dieu des ques tions simples concernant la vie quotidienne, auxquelles il répondait par oui ou par non . La réponse ét...
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Mendès, la ville du bélier sacré
Banebdjedet survit encore dans celui du village moder ne voisin, Tmaï el-Amdid. L'occupation du site remonte rait à l'époque archaïque. Mendès est mentionnée dans les textes égyptiens dès la 1v· dynastie, vers 2500 avant J.-C., mais les plus anciens monu ments connus à ce jour sont des mastabas de la fin de l'Ancien Empire. A cette épo que, la ville connaît vraisem blablement une certaine pros périté qu'elle conservera pen...
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Les pratiques funéraires dans l'Egypte musulmane
la recouvre. Non loin de la sé pulture, un chat se prélasse, rappelant que cet animal est souvent le compagnon des saints et qu'il jouit d'un sta tut privilégié dans la religion musulmane. Orientation de la tombe par rapport à la Kabba E n Égypte, comme dans l'ensemble reste du mon de islamique, les funérailles respectent le modèle institué par le Prophète : à l'issue de la cérémonie, le mort est intro duit la tête...
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La tombe de Toutânkhamon une décoration atypique
paix, ô dieu protecteur du pays ! » Bien que ce type de scène soit extrêmement cou rant dans les tombes des ri ches particuliers sous le Nou vel Empire, il n'est nullement attesté dans les autres sépul tures royales. La tombe de Toutânkhamon est donc de ce point de vue unique. La décoration du mur nord, à mi-chemin du monde des vi vants et du monde des morts, se décompose quant à elle en trois scènes, à lire de droi...
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Chaï, ou le destin des hommes
avaient d'ailleurs l'habitude de porter toutes sortes d'amu lettes afin de conjurer le mau vais sort. Chaï: le destin implacable L a véritable incarnation du destin, surtout en tant que détermination du temps de vie, était le dieu Chaï. Son nom viendrait du verbe chai: qui signifie « ordonner », « dé terminer ». Mais ce dieu est tard venu dans le panthéon égyptien, puisqu'il n'apparaît régulièrement qu'à partir du règne...
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Barsûm le Nu, saint copte du Moyen Age
puits et se nourrissant de fèves humectées par une eau infecte, l'ascète« tue son âme et son corps aux désirs de ce monde ». Il s'installe bientôt sur le toit de l'église, où il sé journerapendant vingt ans, développant ses pouvoirs de prophétie et d'interces sion . Ainsi quand, en 1301, le sultan ordonne la fermetu re des églises, Barsûm prie pendant une semaine, avec larmes et gémissements, et quelques unes d'entre...
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La vie quotidienne des premiers moines chrétiens en Egypte
gure du père spirituel des an toniens mais de plusieurs « chefs », qui dirigeaient cha cun une maison regroupant une quarantaine de moines . Une organisation militaire D ans les années les plus florissantes du cénobitis me pacômien, un seul mo nastère pouvait compter jus qu'à quarante maisons, nom bre important qui explique en partie la nécessité d'une organisation rigoureuse. On est ici bien loin du lien cha rismatiqu...
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Le naos, foyer du dieu sur terre
LES STATUES NAOPHORES Certaines statues figurent un personnage officiel, debout ou agenouillé, présentant un petit naos enfermant une statue divine qu'il tient dans ses mains. Ces statues, dites naophores («qui porte un naos»), apparaissent tardivement, sous la XIX• dynastie, et connaissent une très grande popularité dans le courant de la xxr dynastie. Elles témoignent de la piété qu'un particulier éprouvait pour une divinité....
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SAQQARAH : La plus grande nécropole d'Égypte
AU CŒUR DE SAQQARAH S'ÉLÈVE LA PREMIÈRE PYRAMIDE C'est avec Djoser, qui inaugure la 111• dynastie et l'Ancien Empire, que Saqqarah détrône Abydos en tant que nécropole royale. Le pharaon, assisté de l'architecte Imhotep, révolutionne l'architecture en adoptant la pierre comme matériau de construction pour son complexe funéraire. P uis, il innove en transformant le mastaba qui devait renfermer sa dépouille en pyramide à six degrés . Haut d...
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L'histoire des religions
CORRIGÉ Le célèbre mythologue Mircea Eliade et le non moins illustre romancier Vercors, dans ses Animaux dénaturés, définissent l'homme comme l'animal religieux. En fait, il semble que l'homme acquière sa dimension proprement humaine en déve loppant une approche métaphysique du réel alors même qu'il éprouve la crainte de la mort et le désir de trouver des repères dans le monde physique. Peut-on parler d'histoire de la religion sans la réduire...
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Art et religion en Mésopotamie
&IA LA SCULPTURE SERT AUSSI LA PROPAGANDE L'ascension de l'empire d'Akkad, dont le sémite Sargon fut le fondateur, vers 2340 av. J.-C., correspond à une tentative d'unification du monde mésopotamien . La sculpture , qui privilégie une approche réaliste, glorifie les mérites du roi. Une tête de souverain akkadien retrouvée à Ninive illustre l' art de cette époque : elle est remarquable pour la précision avec laquelle sont figurés les chev...
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LES SCYTHES : La religion des nomades des steppes
DE TOUS LES DIEUX, CELUI DE LA GUERRE EST LE PLUS PUISSANT C'est à Hérodote que nous devons nos rares i nformat ions sur la religion scythe. La principale divinité du panthéon est Tabiti, la déesse du Feu, que l'historien d'Halicarnasse assimile à Hestia et qui pourrait être la mère de Scythès. Viennent ensuite Papaios-Zeus , le dieu-père, et son épouse Api- Gaia , la déesse de la Terre humide. D'Oitosyros et d'Argimpasa, nous ne s...
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TEMPLES ET ART RELIGIEUX
UN ART RELIGIEUX FLORISSANT AU TEMPS DES GRANDS ROYAUMES Au moment où l'établissement de grands royaumes [v. 2300 av. J.-C .] met fin à l'époque des cités-États, un nouvel essor architectural commence à se faire sentir . Des temples sont encore bâtis sur le modèle tripartite ; pourtant, le plus souvent, les sanctuaires, modestes par la superficie mais à l' organisation plus or iginale, accueillent les demeures des dieux : un édifice o...
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Rome et les dieux
• La religion romaine La religion romaine est également fondée sur l’existence d’un panthéon de dieux , mais à la grande différence de la religion grecque, elle n’a pas de mythologie . La religion romaine n’est pas anthropomorphique . Les romains ont emprunté la plupart des dieux grecs. Le dieu grec principal Zeus est devenu Jupiter chez les romains, Aphrodite, la déesse de l’amour chez les grecs, devient Venus chez les romains etc. Ils ont juste changé les noms, se sont approprié l...