Catégorie : Religions
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Les cycles temporels
Au gré des rythmes humains du jour, de la semaine et de l'année, se
succèdent les fêtes et les saints qui nous rapprochent de Dieu.
D’une délicate imbrication de ces cultes et symboles successifs, et des divers systèmes de mesure du temps, sont finalement issus les trois cycles de la liturgie catholique : cycle quotidien, cycle hebdomadaire et cycle annuel. Le cycle quotidien de la liturgie des “ Heures ” se compose de prières, de psaumes et de lectures qui sanctifient les principaux moments de la journée : les Laudes le matin, l’office du milieu du jour, les Vêpres en fin d’après-midi et les Complies avant le coucher. Les “...
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Le chant et la musique
Expression supérieure des sentiments humains, chant et musique
unissent les coeurs dans la prière.
anglais. Aujourd’hui encore, la musique et le chant, liés aux diverses cultures, font partie de toutes les célébrations religieuses : ils sont un hommage à Dieu, dans la beauté, qui honore aussi ceux qui le chantent.
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La liturgie catholique, les gestes et les attitudes
Seuls ou ensemble, les êtres humains parlent aussi à dieu avec leur
corps.
La prostration, qui a la même étymologie que la prosternation, consiste à s’étendre de tout son long sur le sol. Elle est réservée à des moments solennels : celui qui va recevoir le sacrement de l’ordre est ainsi étendu pendant le chant des litanies des saints, tout comme celui qui va prononcer les v œ ux de religion. Le Vendredi saint, après le passage de la Passion selon saint Jean qui rapporte la mort de Jésus, la lecture s’arrête un instant et toute l’assemblée se prosterne. Les mains et le...
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Les vêtements sacrés
Pour officier au nom de Dieu, les célébrants doivent revêtir certains
ornements.
Chasuble (du latin casula, “ petite maison ”) : la chasuble est un ample vêtement de dessus enfilé par la tête comme un poncho. Elle enveloppe complètement celui qui la porte, et le protège comme une maisonnette ou une tente. C’est le vêtement propre de l’évêque et du prêtre pour la célébration de la messe : revêtus de la chasuble, ils “ endossent ” le Christ pour agir en sa personne dans le sacrifice eucharistique. On a retrouvé l’ampleur des chasubles primitives, mais on voit encore les chasub...
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Les insignes pontificaux
Couvre-chef et bâton pastoral, mitre et crosse sont les insignes des
évêques.
Le pallium, hérité des vêtements de certains dignitaires romains, est l’insigne du pape et des archevêques. C’est une bande de laine blanche qui se place autour du cou sur la chasuble, à la manière d’un collier ; deux pattes tombent de ce large collier, l’une à l’avant et l’autre à l’arrière. Six croix noires sont brodées par intervalles sur la bande de laine.
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L'autel
Centre des églises, l'autel est le lieu du sacrifice et la table de la
communion.
Ensuite, on l’embrase en y faisant fumer de l’encens, signe de la prise de possession par l’Esprit Saint. Enfin, on dispose les nappes. Ainsi, l’autel devient le plus haut symbole du Christ dans les églises : avant même la croix, c’est lui que l’on vénère en entrant. Le prêtre le baise au début et à la fin de la messe, en signe de respect.
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Le pain et le vin
Devenus par la consécration le corps et le sang du Christ, le pain et le
vin, séparés, rendent présent le crucifié ressuscité.
ce sens que l’emploie saint Paul à propos du Christ. Le pain azyme était le seul autorisé par le rituel juif pour le repas pascal, et c’est donc celui que Jésus consacra lors de la dernière Cène. Pour cette raison, l’Église latine ne permet pas de consacrer du pain ordinaire, à la différence des orthodoxes qui célèbrent l’Eucharistie avec du pain fermenté. Les querelles qui découlèrent jadis de ces pratiques divergentes ont heureusement perdu de leur acuité depuis quelques siècles. On distingue...
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Le tabernacle
Le tabernacle où l'on conserve les hosties consacrées est la " tente " où
Dieu habite parmi nous.
sanctuaire, ou mieux encore sur l’autel d’une chapelle de l’église, comme la chapelle axiale des cathédrales, qui s’ouvre sur le milieu du déambulatoire.
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Les cierges
Lumières vivantes, humbles et chaleureuses, les cierges symbolisent,
accompagnent et prolongent la prière.
“ Lumière du Christ ” proclamé par le diacre. Le cierge ne brûle que les cinquante jours du temps pascal, mais la lumière ne doit jamais s’éteindre au c œ ur des baptisés : lors des cérémonies d’obsèques, le cierge pascal est allumé près du cercueil en signe d’espérance.
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L'encens
Consumé dans l'église en agréable odeur, l'encens la parfume de la
présence de Dieu.
répand la fumée en balançant l’encensoir. Le servant chargé de cet objet complexe, d’un maniement délicat, s’appelle le thuriféraire, “ porteur d’encens ” (du latin thus, “ encens ” et ferre, “ porter ”). Dans les églises de rite oriental, l’encens est très utilisé devant les icônes, et d’ordinaire assez parfumé (souvent à la rose). Les encensoirs ont des chaînes plus courtes.
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L'eau
L'eau qui lave et purifie rend à l'âme la fraîcheur de son enfance.
cercueil et leur tombe. À l’entrée des églises, des bénitiers invitent les fidèles à se signer, après s’être plongé le bout des doigts dans l’eau bénite. On peut encore demander de l’eau bénite et l’emporter chez soi. Il ne s’agit pas d’une pratique superstitieuse, mais d’un acte de foi lié au mystère de la Croix, qui nous a libérés du Malin.
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Les saintes huiles
Quand l'onction d'huile pénètre les chairs, l'esprit de Dieu descend
dans l'intimité du coeur.
chrême. Les huiles saintes sont ensuite conservées dans des ampoules ou burettes argentées, voire dorées, souvent surmontées d’une petite croix.
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Le chapelet
Par la reprise inlassable du " je vous salue, marie ", on entre avec la
tendresse maternelle de la vierge dans les mystères de Jésus.
douloureux et aux mystères glorieux. Comme les 150 psaumes, les 150 Ave Maria sont une école de contemplation : ils font entrer, par le cœ ur d’une Mère toute livrée à l’Esprit d’amour, dans les desseins que par son Fils, le Père a réalisés pour nous.
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Les fêtes catholiques
Même si les Anciens n'avaient pas une exacte
D’une délicate imbrication de ces cultes et symboles successifs, et des divers systèmes de mesure du temps, sont finalement issus les trois cycles de la liturgie catholique : cycle quotidien, cycle hebdomadaire et cycle annuel. Le cycle quotidien de la liturgie des “ Heures ” se compose de prières, de psaumes et de lectures qui sanctifient les principaux moments de la journée : les Laudes le matin, l’office du milieu du jour, les Vêpres en fin d’après-midi et les Complies avant le coucher. Les “...
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Genèse 1
1.
20. Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel. 21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. 22 Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. 23 Ainsi,...
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Genèse 10
1.
25. Il naquit à Héber deux fils : le nom de l'un était Péleg, parce que de son temps la terre fut partagée, et le nom de son frère était Jokthan. 26. Jokthan engendra Almodad, Schéleph, Hatsarmaveth, Jérach, 27. Hadoram, Uzal, Dikla, 28. Obal, Abimaël, Séba, 29. Ophir, Havila et Jobab. Tous ceux-là furent fils de Jokthan. 30. Ils habitèrent depuis Méscha, du côté de Sephar, jusqu'à la montagne de l'orient. 31. Ce sont là les fils de Sem, selon leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pay...
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Christianisme et culture occidentale
Sans quelques notions de christianisme, il est difficile de comprendre
l'histoire de l'Europe, et même une bonne part de l'histoire mondiale.
d’où “ réunir ou rapprocher ” ; le sumbolon est à l’origine un “ jeton ” de reconnaissance, plus exactement deux jetons qui s’emboîtent pour signifier la parenté ou l’amitié des personnes qui les détiennent. Le symbole a donc la fonction de réunir et d’unifier, tandis qu’au contraire le diable divise (diabolos, de dia-ballô : “ jeter à travers ”, “ séparer ou désunir ”). Le symbole est d’une constante nécessité pour notre nature humaine, qui joint l’âme et le corps : il nous permet de passer de...
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la Très Sainte Trinité
Le mystère d'un seul dieu en trois personnes est la source de toute
unité et de toute communion.
soulèvent un nourrisson tout contre leur joue, je m’inclinais vers lui et le faisais manger ” (Os 11,3-4). Isaïe témoigne encore que cet amour paternel se nuance d’une tendresse maternelle : “ Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles ? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t’oublierai pas ” (Is 49,15). Son Fils unique est venu révéler ce Père plein de tendresse, dont l’amour éternel emplit le Nouveau Testament. C’est d’abord à Marie, future...
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Jésus, Fils de Dieu
Le fils de dieu s'est fait homme pour partager notre condition et nous
faire participer à sa divinité.
David et le grand prophète qu’attendait Israël (et que les juifs attendent toujours). L’onction qu’il reçoit est celle de l’Esprit Saint, l’Amour qui unit les Personnes de La Trinité, et fortement exprimée par le Père lors du baptême dans le Jourdain. Au baptême, puis à la confirmation, les chrétiens reçoivent à leur tour cette onction de l’Esprit, pour devenir d’autres christs, Jésus devant être “ l’aîné d’une multitude de frères ” (Rm 8,29). On voit encore désigner Jésus sous le nom d’Emmanuel...
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Marie, Mère du Sauveur
Image consacrée de la tendresse maternelle, la mère de dieu nous
conduit au coeur de l'amour divin.
louanges et propageant la Bonne Nouvelle de la résurrection du Christ. Les premiers conciles de l’Église indivise confessent sa place discrète, mais essentielle, dans le dessein du salut ; elle est au c œ ur du Credo, la profession de foi : “ Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ”. En 431, le Concile d’Éphèse a défini sous le mot grec de Theotokos (littéralement : “ action d’enfanter Dieu ”) la maternité divine de Marie. Marie n’est pas une divinité féminin...