Catégorie : Philosophie

• Notes philosophiques sur LA BOETIE Discours de la Servitude volontaire (le Contre Un)

  LA BOETIE Discours de la Servitude volontaire (le Contre Un) La tyrannie n’est pas dépendante du régime politique que l’on a dans le pays. Peut-être tyran qqun qui a eu le pouvoir par la force (conquête), par la monarchie (héréditaire) celui qui était au pouvoir considère ses sujets comme des esclaves, mais aussi une tyrannie issue démocratiquement (élu par le peuple) et se complaire dans le pouvoir et chercher à le conserver. La tyrannie prive tous les habitants de tout ce qu’ils peuven...

• analyse extrait de la quatrième ennéade, issu du livre neuvième de Plotin: âme comme principe vital

  Intro : Le texte que nous allons expliquer est un extrait de la quatrième ennéades, issu du livre neuvième de Plotin. L’idée directrice que développe l’auteur porte sur l’âme qui peut se définir comme un principe vital qui anime le corps d’un être vivant qu’il soit humain, animal voir végétal. Plotin se pose la question de savoir si toutes les âmes forment une seule âme. Pour développer cette idée, nous verrons dans un premier temps, comment Plotin définit l’âme dans différents corps, pui...

• La critique historique : Taine et Renan

  La critique historique : Taine et Renan Dans les dernières décennies du siècle, Taine et Renan occupent manifestement le devant de la scène intellectuelle. Leurs œuvres ont été les références obligées du débat contempo­ rain sur les rapports de la science, de la religion et de la poli­tique, mais elles apparaissent beaucoup plus historiques que philosophiques. Renan est surtout connu pour ses travaux sur l'histoire des langues, sur La Vze de jésus (1863), qui fit scandale, sur l 'Origi...

• Du positivisme au scientisme

  Du positivisme au scientisme Vers le milieu du XIX: siècle, le très ancien débat de la raison et de la foi, qui appelait l'arbitrage d'une métaphysique ou d'une critique rationnelle, fait place à l'affrontement direct de la science et de la religion. Désormais les sciences se sentent assez fortes pour se suffire à elles-mêmes, pour n'avoir nul besoin de recourir à une rationalité métaphysique pour se fonder : elles ne reconnaissent plus d'autre rationalité que celle qui se développe dans...

• La crise de 1848 et la philosophie sociale

  La crise de 1848 et la philosophie social,e La révolution ou plutôt les révolutions de 1848 et leurs suites dans beaucoup de domaines coupent le siècle en deux parties. N'oublions pas que la crise qui correspond à notre II• République ne fut pas seulement française et parisienne, mais européenne. D'autre part, elle est précédée en 1847 d'une terrible crise agri­cole (maladie de la pomme de terre), industrielle et financière ( en France, un cinquième des mineurs, un tiers des métallur­gis...

• Naissance du spiritualisme français

  Naissance du spiritualismefrançais Dans un sens philosophiquement peu déterminé, le spiritua­lisme implique une référence à la vie spirituelle chrétienne et plus précisément catholique. Après la « déchristianisation » plus pro­ fonde sans doute qu'on ne l'a dit dans les milieux cultivés, le retour au culte catholique est politiquement utilisé par Bonaparte, L'œuvre majeure qui ouvre tout le siècle est Le Génie du christia-

• INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE DU XIXe SIECLE

  INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE DU XIXe SIECLE Ce stupide xrx.e siècle... », avait accoutumé d'écrire Léon Daudet, royaliste impénitent, qui a consacré un livre entier à sou­tenir cette thèse indéfendable : que le siècle de Victor Hugo et d'Auguste Comte était«bête comme !'Himalaya» I Pourquoi cet acharnement contre un siècle si riche en innova­tions intellectuelles et en révolutions de toutes sortes - poli­tiques, sociales, économiques et philosophiques ? Le xrx.e siècle se présente pe...

• SUJET : « Suis-je-ce- que je crois être ? »

  BEROSE MATEO, TG7, DISSERTATION CONSCIENT\INCONSCIENT/VERITé\ NEANT SUJET : « Suis-je-ce- que je crois être ? » Le sujet ainsi posé m’arrête sur le « suis-je », après tout qui suis-je, comment puis-je établir une connaissance rationnelle de mon identité, que je suis quelque chose, que j’existe, que je suis vivant, et que ce que je pense, ressent de mon existence est bien réel et faisant partie d’un moi physique et psychique. Car je pourrai être autre chose et la nature me ferait croire ce...

• Croire en dieu, est-ce contraire à la raison ?

  Croire en dieu, est-ce contraire à la raison ? Depuis toujours, les Hommes ont eu des sortes de croyances. Déjà à la Préhistoire, ils enterraient leurs morts selon des rites funéraires, et il n’existe aucune culture connue qui n’ait pas perpétué une forme de croyance. On peut notamment penser aux religions polythéistes de l’Antiquité, qui continuent à influencer les cultures de nos jours, ou aux grandes religions monothéistes qui rythment aujourd’hui la vie de nombreux croyants à travers l...

• Philosophie de l’histoire et idée de progrès

  Philosophie de l'histoire et idée de progrès La philosophie des Lumières a-t-elle manqué de ce sens de l'histoire que le romantisme aurait eu le mérite de découvrir ? Du moins n'a-t-elle pas négligé la critique historique, le souci de l'éta­blissement des faits qui se manifestent dans de nombreux travaux d'érudition, et même dans de multiples pamphlets. Bayle n'avait-il pas montré à l'orée du siècle que la fausseté d'un fait apparem­ment minuscule suffisait à faire basculer toute une i...

• Diderot et l'Encyclopédie (cours)

  Diderot et lEncyclopédie C'est à la fin de 1750, au milieu même du siècle, que paraît le Prospectus de l'Encyclopédie rédigé par Diderot. L'ouvrage, qui devait être à l'origine une simple adaptation de la Cyclopaedia anglaise de Chambers en deux volumes, prend très vite une ampleur de plus en plus grande, affirme sa pleine originalité et devient le symbole même des Lumières françaises. Au XIXe siècle, les Encyclopédistes désignent couramment les philosophes des Lumières. Cette importan...

• Montesquieu et la Constitution d'Angleterre

  Montesquieu et la Constitution d'Angleterre Dans le chapitre le plus célèbre de l'Esprit des lois (XI, 6), Montesquieu entend montrer comment la constitution, non écrite, de l'Angleterre est inspirée de l'esprit de liberté. « Vous nous avez appris nos institutions à nous-mêmes», lui écrit Lord Chesterfield. Est-ce à dire, comme on l'a souvent répété, qu'il propose les institutions politiques anglaises comme modèle à l'Europe et singulièrement à la monarchie française ? Ce serait bien m...

• La religion naturelle

  La religfon natureUe Une /eligion naturelle se veut universelle et indépendante de toute Eglise, de toute dogmatique historiquement constituée. Elle implique généralement un Dieu créateur et gouverneur de l'univers, une vie après la mort et une rétribution des mérites. Apparue dès l'Antiquité dans le contexte du paganisme, la notion de religi,on naturelle s'oppose, dans son principe même à la Révélation, dont les théologiens des religions issues de la Bible déduisent des « vérités sur...

• Qu’est-ce que la philosophie des Lumières ?

  256 HISTOIRE DE IA PHILOSOPHIE FRANÇAISE Qu 'est-ce que la philosophie des Lumières ? L'extension que prend au XVIII siècle le terme philosophie n'est pas sans conséquences. Il faut tenter sinon de définir, du moins de caractériser cette philosophie à laquelle peut alors prétendre tout homme de lettres, et même tout honnête homme qui réfléchit, du monarque au laboureur. Dans le Discours préliminaire de l'Encyclopédie, d'Alembert semble lui-même juger excessive l'extension prise par c...

• INTRODUCTION AU XVIIIe siècle en philosophie

  INTRODUCTION AU XVIIIe siècle en philosophie En abordant la période que la tradition a si justement bapti­ sée le « Siècle des philosophes » ou l'ère des Lumières, nous pénétrons dans une époque de notre histoire où la philosophie française va dominer le monde, où son rayonnement universel va porter ses auteurs et, partant, sa langue, à leur plus haut degré d'hégémonie. Le siècle de Voltaire figurerait assez bien celui de Périclès dans l'Athènes antique, où Socrate, Platon et Aristote av...

• EN MARGE DE LA PHILOSOPHIE, LE JANSÉNISME

  EN MARGE DE 1A PHILOSOPHIE, LE JANSÉNISME Le jansénisme n'a, a priori, pas sa place dans une histoire de la philosophie du XVII" siècle, puisqu'il s'agit d'un courant de pen­ sée avant tout religieux. Mais une telle affirmation ne rend que

• LA RÉVOLUTION CARTÉSIENNE

  LA RÉVOLUTION CARTÉSIENNE René Descartes (1596-1650) est, sans conteste, le philosophe le plus connu de l'histoire de la philosophie française. Une grande part de cette célébrité tient à la manière dont il a su mettre en scène. sa pensée et sa personne. Il nous présente en effet dans ses deux ouvrages majeurs, le Discours de la méthode et les Méditations métaphysiques, le cheminement intellectuel d'un homme, lui-même, qui s'extirpe peu à peu des opinions qu'il a reçues depuis l'enfance...

• Notes de cours sur l'art (2))

  Introduction : L’ART • « art » = latin ars/arctis –» savoir faire, talent, habilité = grec techné/poiesis –» technique/art créatif Ici l’art relève à la fois de la technique et de l’art créatif « Une chanson que braille une jeune fille en brossant les escaliers me boulverse plus qu’une savante cantate » - Jean Dubuffet –» montre difficulté de définir l’art à l’heure actuelle • Art : l’activité humaine qui produit des œuvres porteuses d’émotions esthétiques (perception sensible) -...

• LA RÉVOLUTION COPERNICIENNE EN PHILOSOPHIE

  1A VRAIE RÉVOLUTION COPERNICIENNE EN PHILOSOPHIE Montaigne serait-il à ce point le produit de l'effervescence de son siècle qu'il en paraisse extérieur et transcendant à toute his­ toire? Par un tel travail sur la langue, et pour ce qu'elle aurait, en profondeur, de propre à tout homme, Montaigne aurait réussi cette gageure que tout lecteur soit de plain-pied avec son œuvre et en dialogue immédiat avec elle. « Je ne suis pas philo­ sophe », dit-il dans une dénégation fameuse, pas plus q...

• LES VOIES DE L’ININTÉRIORITÉ

  LES VOIES DE L'INTÉRIORITÉ Si le siècle frappe par sa bigarrure intellectuelle et son ouver­ ture aux influences hétéroclites, il n'en offre pas moins dans sa dernière décennie une orientation plus concentrée, sous l'inspi­ ration encore de l'Antiquité : celle du septicisme et du stoïcisme, dans le sens d'une certaine intériorité à redécouvrir. Henri Estienne a publié les Hyporyposes de Sextus Empiricus en 1562, et les auteurs stoïciens, Sénèque, Plutarque indirectement (par Amyot), n'...