Catégorie : Français / Littérature
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La dissertation littéraire - Éléments de méthodologie
III. Noter des idées au. brouillon Après avoir noté au brouillon, pêle-mêle, les idées qui se rattachent au sujet, on peut noter également tous lesexemples qui paraissent éclairer le sujet. Il aura fallu auparavant s'entraîner à apprendre et à restituer des citationsprécises. En quoi est-ce un texte daté de l'Empire ? La cascade de noms propres rattache le livre au contexte du secondEmpire. Les situations dépeintes sont souvent obscures. En quoi est-ce un texte d'aujourd'hui ? Les noms sont con...
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Encyclopédie: La Pléiade
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)La Pléiade Une
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Encyclopédie littéraire: Le vaudeville
L'INFLUENCE DU THÉÂTRE ITALIEN Si la concurrence entre le théâtre français et le théâtre italien a été féroce, elle a également été source d'inspiration: le vaudeville n'a jamais autant progressé que lorsqu'il a été poussé dans ses retranchements par ses congénères tronsolpins . ..--~-~-• La querelle des Bouff ons de 1752, due au fait que les chan teur s italiens avaient exporté leur musique à Paris, fascinant le public par leurs airs nouveaux, a ame...
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En janvier 1976, lors de la parution de son roman, La Valse aux adieux, l'écrivain tchèque Milan Kundera déclarait : « Dans la vie, l'homme est continuellement coupé de son propre passé et de celui de l'humanité. Le roman permet de soigner cette blessure. » L'opinion de Kundera sur la fonction de l'oeuvre romanesque rejoint-elle votre expérience personnelle de lecteur ?
fil chronologique, une linéarité qui peut donner l'impression d'un temps ininterrompu (par exemple dans la Chartreusede Parme de Stendhal). Et lorsque le récit n'est pas linéaire, il retrouve souvent, par des procédés de retour enarrière, la totalité d'une vie. C'est ainsi que dans le roman de Balzac, la Peau de Chagrin, la seconde partie, enrevenant sur l'enfance et la jeunesse du héros, permet d'éclairer les événements de sa vie d'adulte évoqués dans lapremière et la troisième partie.Le récit...
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Les Membres et l'Estomac - La Fontaine (lecture analytique)
I - La Fontaine auteur du 17ème siècleEpoque classique et monarchie absolue par Louis 14. Homme de lettres et courtisant. Pas toujours eut des rapportsfaciles à cause de Fouquet . Fable appartient au recueil de fables publiés en 1668. II - Présentation de la fableCette fable est d'abord un hommage rendu à la puissance royale. Mais en même temps il réaffirme la puissance desfables. III - Lire le texte IV - annonce de la problématiqueEn quoi la structure si particulière de cette fable rend-elle ef...
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Carlo Goldoni
GOLDONI 1101-1193 IL suffit de jeter un coup d'œil sur la vie longue et singulière de Goldoni pour découvrir aussitôt que ce « génie » du théâtre italien est de dimensions fort réduites. Certes, il n'a pas donné moins de deux cents pièces dont certaines sont de petits chefs-d'œuvre, mais il n'est ni ce Shakes peare ni ce Molière à qui des pédants mâtinés de chauvins ont inventé de le comparer, et il a suffi des attaques du...
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Heureux qui comme Ulysse... Du Bellay - REGRETS, XXXI
V3 : « usage », c'est l'expérience, la maturité.« raison », c'est le bon sens, la sagesse, le voyage (école de la vie). V4 : « vivre entre ses parents », signifie la vieillesse calme et heureuse et la chaleur humaine. → Ulysse retrouve sa femme et son fils et Jason épouse la fille du roi de Corinthe. IV] Les sentiments du poètes 1) L'admiration V1 : « heureux qui... », marque l'invocation à la manière antique. 1ère strophe : On a une exclamation après une très longue phrase et une sé...
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Stéphane Mallarmé
POESIE de MALLARME 1 • LE Contexte :Dans ce recueil, dont la rédaction commence en 1862, Mallarmé porte la poésie à une pureté extrême ; il invente,pour ce faire, une langue nouvelle et espère parvenir à créer le « Livre » qui permettrait d'atteindre, derrière lechaos et le hasard, l'Unité du monde, l'Univers premier. La poésie redevient avec lui « chose sacrée », tant dans sonambition que dans son expression, où l'art de la suggestion et du mystère fait du message poétique un objethermét...
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Paul VERLAINE, Poèmes saturniens - Chanson d'automne (PODCAST)
CONDITIONS DE PUBLICATION «Chanson d'Automne» n'a pas connu de prépublication. C'est donc dans l'édition originale des Poèmes saturniens de 1866, chez Alphonse Lemerre, que l'on trouve cette pièce pour la première fois. Elle est la cinquième de la sec tion des «Paysages tristes». Du vivant de Verlaine, ce poème a suivi les différentes rééditions du recueil. En 1890 et en 1894, chez Vanier, ainsi que dans Choix de Poésies ( 1891) à la Bibli...
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"Longtemps, j'ai pris ma plume pour une épée: à présent je connais notre impuissance" Jean Paul Sartre. En vous appuyant sur des textes, ainsi que votre culture personnelle, vous commenterez cette citation.
Avant la guerre, bien qu'il écrivît déjà, Sartre n'a jamais eu de réelle conscience politique. Pourtant lescirconstances historiques et, plus particulièrement, son expérience en tant que prisonnier dans un camp dedétention allemand, ont marqué un tournant dans sa vie. C'est à partir de là qu'il va utiliser son génie littéraire pourdéfendre ses idées et participer à la résistance. Il en vient néanmoins à la triste constatation que son écriture n'apas eu l'impact escompté ; il le résu...
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Sartre: L'installation en enfer (Huis-Clos)
comme une menace. Il y a des accrocs dans le discours de Garcin qui ressemblent à des trous de mémoirevolontaires.Ce personnage, qui à plusieurs reprises prétend «n'ignorer rien de sa situation», n'est en fait qu'un ingénudéconcerté par un état auquel, il est vrai, la vie ne prépare guère : la mort. Situation par nature inconnaissable apriori et donc radicalement nouvelle, la mort est d'abord une mise au rancart des images qu'on s'en faisait. Au lieudes pals, des grils et des ent...
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SARTRE: Les débuts d'une cohabitation difficile (Huis-Clos)
On verra plus loin Estelle s'essayer au même mensonge autobiographique. Inès, en revanche, semble n'avoir aucunremords. «Femme déjà damnée», ainsi qu'elle se définira plus tard, la mort ne constitue pour elle aucune rupture :l'enfer n'est à ses yeux que la continuation d'une damnation dont elle a toujours été à la fois la victime etl'instrument.Son problème est d'un autre ordre : poursuivie par l'horreur des hommes et de leur corps, la présence de Garcin luiest de toute façon insupportab...
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HUIS-CLOS: La révélation du système infernal (SARTRE)
autres : «Je vois. (Un temps.) Pour qui jouez-vous la comédie ?»En enfer, en effet, les autres ne sont plus des spectateurs, mais des juges. Débarrassés de leur puissancemensongère, les mots ne parviennent plus à refaire l'histoire, à donner le change ; ils ne savent plus que traduire lalâcheté de qui les prononce devant ce qu'ils étaient censés cacher : la vérité.En enfer, les mots s'étiolent, il n'y a plus que des regards portés sur des âmes horribles à voir et transparentes. Lavérité...
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Miroir, ô mon miroir... SARTRE dans HUIS-CLOS
La tête dans ses mains, ainsi que le précise l'indication scénique, Garcin cache à la fois son visage et son regard :de miroir, il ne veut ni servir ni se servir, ne voulant ni voir ni se voir ni être vu. Silencieux et comme retiré du jeu, ilfigure l'opposé du personnage d'Estelle, obsédée par son image, à la fois exhibitionniste et narcissique. Ainsi laconstruction dramatique elle-même repose-t-elle sur un jeu de double et d'envers qui rappelle la thématique dumiroir.Absentes ou inutili...
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La colère d'Inès - SARTRE dans HUIS-CLOS
possession. Le ton même de la tirade (cf. les nombreux points d'exclamation, d'interrogation, de suspension) et lejeu d'acteur qu'il suggère évoquent l'image d'une héroïne inspirée par une puissance maléfique. La jeune femme,d'ailleurs, a déjà avoué sa méchanceté et revendiquera bientôt sa condition de femme damnée par nature.Or ce personnage de sorcière se fait ici l'alliée, exécutrice et victime à la fois, de la machine infernale. En refusant lepacte que proposait Garcin, elle précipite le c...
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Le piège et la pitié dans HUIS-CLOS de SARTRE
«Tant mieux, s'ils sont contents.» La solution de la pitié A ne considérer que les indications scéniques, on assiste en cette page à l'unique moment de tendresse d'une piècequi, par ailleurs, ne représente que les heurts et les malentendus du trio.Or, si la tendresse peut s'ébaucher, ne fût-ce que de façon éphémère, c'est qu'un des personnages est parvenu às'extraire de la situation commune et qu'il contemple, pour ainsi dire de l'extérieur, la misère que tous trois partagentet que l'épisode des...
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Le lâche, la sotte et la méchante de SARTRE dans HUIS-CLOS
confrontée au regard d'autrui. La solution amoureuse permet, en effet, de remplacer ce que je sais être par ce quel'autre, l'être qui m'aime, croit que je suis. C'est, en somme, une flatterie dont on échange l'effet rassurant par unegarantie de réciprocité. «Tu me serais plus chère que moi-même», dit Garcin à Estelle, et l'on peut croire à sasincérité : l'image de lui qu'il attend d'elle n'a pas de prix, c'est l'image à laquelle, sa vie durant, il a essayé en vainde ressembler. Une image hé...
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« Eh bien, continuons. »: Desinit de Huis-Clos de SARTRE
est à la fois condamnation et châtiment. Soumettant le sujet à la question, le regard de l'autre est dans le mêmetemps instruction et torture. Dépossédé de tout jugement réflexif, je ne suis plus que ce qu'autrui dit que je suis,forcément coupable et dolent, et parce que sans estime pour moi-même, incapable d'aimer.On se souvient que ce thème du regard de l'autre, de sa présence inéluctable, avait déjà donné lieu à des envoléeslyriques d'Inès. Sa reprise par Garcin, en cette dernière page, va pr...
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François Mitterrand : ALLOCUTION TÉLÉVISÉE (Campagne présidentielle 1974, François Mitterrand)
télévisée, la première de la campagne électorale de Mitterrand à la télévision. Elle a donc forcément un caractèregénéral : le candidat doit se présenter, se situer, dire pourquoi il est là. D'autre part, c'est un texte dit oralement,non pas devant un public réel, mais devant une caméra de télévision : il est donc difficile, périlleux, de s'adresser àhaute voix au téléspectateur absent; l'orateur doit créer le lien avec son auditoire, et non pas seulement rassemblerdes arguments. Le commentaire...
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Raymond Devos: « J'AI DES DOUTES »
LA LOGIQUE ABSURDE DE L'HISTOIRE Un personnage nous révèle progressivement une série de faits, d'indices relatifs à sa situation conjugale. Cesinformations sont de plus en plus révélatrices de son malheur : sa femme le trompe avec son « meilleur copain ».Mais ce que nous avons deviné dès les premières répliques, il va mettre toute la durée du « récit » à s'en rendrecompte. Loin de comprendre ce qu'il désirerait savoir, il va chercher, à chaque nouvel indice irréfutable, uneexplic...