Catégorie : Français / Littérature
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L'oeuvre de Molière
Le sujet est emprunté à La Précaution inutile de Scarron cl aux Nuits de l'Italien Straparole. La Critique de l'École des femmes (1663) : un acte en prose. Dans le salon d'Uranie, on discute sur la récente pièce de Molière. Lysidas lui reproche de ne pasobserver les règles. Dorante s'institue le défenseur de Molière et soutient que « la grande règle detoutes les règles est de plaire ». L'Impromptu de Versailles (1883) : un acte en prose. Molière se met lui-même en scène avec sa troupe au cour...
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Dans un monde marqué par les progrès scientifiques et techniques, le recours aux pratiques occultes, irrationnelles vous semblent-il justifié? ?
La science-fiction La science étonne parfois par les résultats de ses recherches. La science nous émerveille lorsqu'elle devient fiction.La science-fiction dans la littérature, au cinéma, suscite un plaisir partagé par un public toujours croissant. Auxréalisations de la science, à ses explications, l'esprit profane préfère l'imaginaire de la fiction. Il découvre un mondenouveau construit selon les fantaisies de l'imagination, donc sans limites. Une série comme Star Treck provoque bien des pa...
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Dom Juan - Acte I, Scène 2 - Molière
Rédigez ce paragraphe sur l'opposition des noms communs. B. Troisième paragraphe C. Rédigez ce paragraphe sur l'opposition des maximes. Si le système d'opposition est l'une des caractéristiques du texte qui permet à Don Juan de construire unargumentaire et d'opérer un renversement des valeurs, l'emploi de la métaphore militaire, qui renforcel'idée du mouvement, fait de l'art de la séduction un art de la guerre. II. L'ART DE LA SÉDUCTION, UN ART DE LA GUERRE Rédigez cette deuxième partie e...
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Jean Giono - La Colline: Incendie en Haute-Provence
suffisent à tracer les grandes lignes de l'espace où se déploie le feu. En bon connaisseur des choses de la terre,Giono désigne les éléments du paysage par des mots « géographiques » (la « combe ») toujours précis. Non pas une« forêt » vague, mais des « pinèdes » ou une « chênaie » à l'intérieur desquelles le feu calcine « vingt chênesblancs » et « trois pompons de pins ». Les noms et les adjectifs sont choisis pour leur exactitude, leur réalismefamilier et évocateur (avec l'allitération « pompo...
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André MALRAUX, La Condition humaine
André MALRAUX, La Condition humaine. COMMENTAIRE COMPOSÉ Comment commencer ? Pour un roman, il existe de multiples possibilités. De nombreux écrivains introduisent d'abordlonguement le décor, l'époque, de façon que le lecteur soit préparé à reconnaître ensuite les personnages et àmieux les comprendre. D'autres, au contraire, décrivent d'abord les protagonistes, en insistant sur leur aspectphysique ou sur leur passé, leur histoire personnelle. Toutes ces techniques furent utilisées av...
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Guillaume APOLLINAIRE, Oeuvres poétiques, «Poème à Yvonne»
Madone dont la bouche est capucine donne à la fleur une connotation plus vibrante et plus enflammée : fleur ronde de couleur rouge et orangée, lacapucine est à la fois rappel à l'enfance (qui ne dansa, tout en rond, la capucine ?) et appel brûlant aux baisers surdes lèvres rouges... La jeune fille devient donc, à elle seule, tant elle est fleurs de toutes sortes, un «avril miraculeux», et la «madone(...) des printemps fabuleux». Étrangement aussi, dans cette même dernière strophe, elle pr...
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Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer (2e partie, livre IV, chapitre 2).
l'observateur du poulpe. D'autre part, le mot « ventouse » évoque aussi, par synecdoque, la pieuvre elle-même dontles tentacules sont composés d'une multitude de ces ventouses (comme la sangsue utilisée longtemps par lesmédecins). En réalité, donc, cette pieuvre ne semble pas être un animal, mais une chose, « une forme grisâtre », que l'on nepeut même pas désigner par un pronom personnel : « c'est gros comme le bras », « c'est un chiffon », mais par undémonstratif, une tournure impersonn...
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Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1re partie - Chapitre 6
individualité d'abord : « des groupes étranges », « de grandes ombres indéfinies », « tout cela » (ledémonstratif associé à l'indéfini transforme la foule en « objet »). Plus loin, le pronom « on » désigne cettemasse anonyme, puis encore « tout allait ensemble ». « Chacun y participait de tout » : le spectacle est siinhabituel que Gringoire ne distingue rien de « particulier », seulement une immense geste collective. c. 4. Gringoire D'où l'étonnement de celui-ci : le deuxième paragraphe fait e...
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Albert CAMUS, Carnets
son ciel.» Curieuse approche de la ville en effet que celle qui entreprend de la définir d'abord par la présence de sonciel «nu et démesuré», alors que le regard habituel nous fait plutôt découvrir des gratte-ciel gigantesques quiobstruent le ciel. Curieuse ville en outre que celle-ci, qui ne semble exister que par ce ciel au-dessus de sa tête, quilui donne sa véritable dimension. L'amour de Camus pour la ville transparaît aussi très rapidement, à la fin même dela deuxième phrase lorsque...
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Louis ARAGON, Le Roman inachevé, extrait de « Prose du bonheur et d'Elsa »: Que serais-je sans toi
poésie n'est pas amoureuse, qu'à côté de la poésie lyrique existe, ou existait, une poésie didactique ouphilosophique ou satirique et que même le lyrisme peut évoquer d'autres sentiments que celui-là, malgré tout, onassocie poète et amoureux. Quand, en plus, le poète utilise le terme de « chanson » et se sert de « refrains »,l'association est encore plus inévitable. Ainsi en est-il dans la Prose du bonheur d'Elsa extraite du Roman inachevé où le poète Louis Aragon raconte ce qu'il doi...
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Lisez-vous une pièce de théâtre comme vous lisez un roman ?
On pourra, certes, prétendre que les « grandes scènes » peuvent se lire comme des romans (ou des poèmes) etqu'elles n'ont guère besoin d'être lues : que ce soient les scènes entre Alceste et Célimène ou Tartuffe et Elmire. Onpeut même prétendre que rceuvre de Racine se contente très bien de la lecture et que de « voir » n'apporte pasgrand-chose. Quant aux drames romantiques, on pourra affirmer aussi que les commentaires scéniques, lesindications de jeu sont si précis, les auteurs sont si prolixe...
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« Croyez-moi, ceux qui lisent sont plus intelligents, plus habiles, plus riches que ceux qui ne lisent pas. Et surtout, ils sont plus heureux. Ils ont toujours à portée de main un remède souverain pour combattre la tristesse, les soucis, le vide. »
Michel TOURNIER.
À l'aide d'exemples précis, commentez ce point de vue sur la lecture et dites dans quelle mesure vous le partagez.
être humain. Tout le reste doit être brûlé. Malheureusement, brûler les livres, ça n'est pas une attitude trèsheureuse. Cela a même un fâcheux relent d'obscurantisme. L'Émile (le livre), d'ailleurs, sera brûlé et son auteur poursuivi par la justice française, puis genevoise. Un livre, c'est aussi dangereux. C'est pour cela qu'on les faitflamber aujourd'hui encore où Salman Rushdie vit en proscrit. On imagine volontiers que les ennemis de Rushdie, comme ceux de Voltaire ou Roussea...
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Le texte étudié est un poème en prose intitulé « les fenêtres » et tiré du recueil petits poèmes en prose écrit en 1869 par Charles Baudelaire
une vérité générale, grâce aux verbes au présent qui s'inscrivent dans la durée d'après le passé proche « j'ai refait »et le futur « me direz-vous » qui leurs sont associé, qui est en contraste a la formule énonciative utilisée. Cettehistoire racontez par Baudelaire est plus qu'une simple expérience personnelle. En effet, en réalité, l'accent est mis sur un processus de création : l'observation, l'imagination, le récit. Lescompléments de phrase apportent des précisions significatives....
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Maupassant : Bel-Ami : IIe partie, chapitre VIII
personnages : à l'évocation par Mme Walter du « deuil de sa vie» succède l'interrogation vulgaire et peu littéraire de Duroy; de même, au discours émouvant et suppliant de sa maîtresse, il répond de manière glaciale. Le contraste estégalement net entre l'exclamation de Walter (« ce que j'ai ri !») et la réponse exaltée de sa femme. C'est donc en multipliant les discours directs et en introduisant un décalage de ton entre les paroles dignes et tragiques de MmeWalter et celles des autres, que...
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Maupassant: Pierre et Jean: Chapitre V
Esquisse d'histoires. Pierre rêve si profondément à partir du tableau qu'il contemple que chaque paragraphe finit par raconter une histoire : celui que la femme désire séduire, c'est d'abord « quelqu'un», puis « les hommes», « tous les hommes», puis « l'amant d'aujourd'hui», « l'amant de demain» et enfin l'« inconnu». Plus les termes qui caractérisent les hommes se multiplient, plus la séduction est assimilée à l'adultère. Le verbe « conquérir», la position syntaxique de l'...
- L'Emploi Du Temps - Michel Butor
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Maupassant: Une vie - Chapitre VI
dans l'ensemble du roman; auparavant, ils étaient imprégnés des relations heureuses et mêmes passionnées deJeanne avec la nature. Dans ce texte, ils sont immédiatement suivis de l'adjectif « triste», et marquent donc unrenversement. Jeanne doit se rendre à l'évidence : la Normandie lui est hostile, pour la première fois, et s'opposeégalement à la Corse ensoleillée, dont elle revient. L'opposition terme à terme des deux derniers paragraphes jouesur le contraste entre, d'une part, la nature...
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La poésie cesse-t-elle d'être poésie lorsqu'elle décide de s'engager de lutter contre les problèmes de notre société ?
pour faire sens. Chez Paul Eluard, auteur engagé, la poésie est un condensé d'écriture tout particulièrement parcequ'il n'utilise pas de ponctuation. La succession de phrases nominales s'adressent à la sensibilité et à l'émotion plusqu'a la raison. Ainsi, la poésie engagée joue avec les mots qui l'a qualifie donc de poésie. 2) La poésie reste une poésie de par les émotions qu'elle transmet au lecteur.De plus, La poésie est un lieu privilégié où le langage permet de transmettre les émotions de l'...
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"Le lieu de la plus grande liberté, de l'imagination la plus folle" Eugène Ionesco.
Le théâtre est un genre littéraire ancien, qui existe depuis l’antiquité, c’est Aristote qui le premier définit les règlesthéâtrales et les conventions que le théâtre se doit de respecter. Il se sépare en deux genres, la comédie, genre«bas», populaire qui est destiné à faire rire, et la tragédie, «genre noble» destiné à provoquer la catharsis, marquéepar la mort et la souffrance des protagonistes. Au cours de son évolution, le théâtre a traversé de nombreuxgenres, des tragédies antiques r...
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Maupassant: Bel-Ami - Ire partie, chapitre V
Le mouvement du texte met en évidence la faiblesse du personnage, son incapacité à résister à ses penchants, sonmanque de volonté. Malgré la constance du point de vue, qui demeure celui de Georges, le lecteur n'est dupe àaucun moment de son intention de rembourser sa maîtresse. Une détermination qui s'affaiblit. L'organisation du passage est éloquente: elle retrace la série des démissions de Bel-Ami. Celui passe de la surprise à la colère en découvrant l'argent de Clotilde, mais il n'hésit...