Catégorie : Français / Littérature
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Commentaire composé : « L'invitation au voyage » (poème XVIII)
L'espace idéal décrit dans ce poème fonctionne comme métaphore de la femme aimée et de l'amour parfait. « où tout vous ressemble, mon cher ange » (fin du 2 ème §) > cf à ce propos le vers 6 du poème en vers des Fleurs du mal . Mais la métaphore est plus amplement développée que dans le poème en vers. Voir le dernier paragraphe du poème en prose : il y a en effet une progression dans l'identification qui culmine tout à la fin du texte. 5 Le pays idéal et la femme se confondent entièr...
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ZOLA, LE NATURALISME AU THEATRE
(*) Référence aux règles de bienséance, etc.… Mais Zola ne renie pas la tragédie classique, il prétend simplement qu'elle correspondait aux besoins et a la réalitéd'une autre époque. Il propose d'en conserver la structure au besoin mais d'en transformer et la forme et les enjeux. « Le cadre tragique ainsi entendu est excellent : un fait se déroulant dans sa réalité et soulevant chez lespersonnages des passions et des sentiments, dont l'analyse exacte serait le seul intérêt de la...
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Le lac de Lamartine
Le souvenir du passé revient avec force et ne semble pas avoir été altéré par le temps qui fuit. Le retour sur les lieux des premiers amours entraine le souvenir de merveilleux moments, mais aussi des regrets et des remords. Le présent fait naître le souvenir mais l'homme seul, par la pensée, ne parvient pas à arrêter le temps sur un moment de bonheur, à ancrer son existence dans le mouvement inéluctable du temps. L'homme comme unnavigateur sur l'océan, traverse la vie, toujours poussé de...
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Commentaire du poème Avec ses vêtements ondoyants et nacrés
b) Elle ressemble à un serpent (faune des pays chauds) -allongement suggéré : comparaison vers 3 (« longs »), enjambement vers 3 /4, et v8 « elle se développe », lerapprochement est également possible par le jeu des sonorités (allitérations en S v3, en B et T pour rendre comptedes gestes des charmeurs de serpents). -elle évoque une certaine lascivité : symbolique biblique du serpent, image de la tentation dans la Paradis terrestre. 3. Par le mystère qu'elle dégage Elle...
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George Sand écrit dans une lettre à Flaubert du 12 janvier 1876 à propos de L'Education sentimentale et de Madame Bovary : «La suprême impartialité est une chose anti-humaine et un roman doit être humain avant tout. S'il ne l'est pas, on ne lui sait point de gré d'être bien écrit, bien composé et bien observé dans le détail. La qualité essentielle lui manque : l'intérêt.». Sans vous en tenir nécessairement au roman, vous vous demanderez, à la lumière des phrases précédentes, si l'impar
contradictoires, mais creusées et en quelque sorte superposées. Ainsi lorsque Valmont séduit Mme de Tourvel dansLes Liaisons dangereuses par un acte de charité trop ostentatoire (Lettre 21), nous sommes reconnaissants à Laclos de ne pas commenter cette scène ou alors il faudrait qu'il le fasse avec tellement de nuances que cescommentaires devraient être aussi copieux que le roman lui-même, car certes Valmont est un scélérat condamnablede jouer ainsi avec le bon coeur de Mme de Tourvel...
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Pensez-vous de cette opinion d'Oscar Wilde : «Un artiste doit créer de belles choses, mais sans rien y mettre de sa propre vie»? Etayez votre discussion d'exemples puisés dans la littérature française.
1 Le culte de la pudeur. Chez les uns cette position est une simple question de pudeur. Le cas le plus typique est celui d'écrivains comme Stendhal, Mérimée, Leconte de Lisle, Flaubert qui auraient peut-être livré aux lecteurs leurpropre vie, mais qui sont vite découragés par l'ironie ou les railleries qui accablent leurs essais de confidences ; ilsse font donc de la défiance une véritable loi et ils cherchent d'une façon presque maniaque à se masquer : Stendhalmultiplie les pseudonymes ; Mérim...
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Le rôle des règles dans la création littéraire.
fixes et thèmes communs. Phèdre distingue Racine de Pradon ; Amphitryon, Molière de Térence.» Les règles fondées en raison et en nature Tel n'est point l'avis des théoriciens du classicisme, des Doctes. Le Père Rapin, critique du XVIIe siècle (1621-1687),est persuadé que la primauté du plaisir en esthétique est loin d'être certaine. Il parle de «la fausse liberté de ceméchant principe», il ne pense même pas qu'on puisse plaire sans les règles et, même si cela arrivait, ce ne seraitpoint la...
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« Ondine » - Aloysius Bertrand
b. Un rôle ' tentatrice : L'appel réitéré par l'anaphore ' l'impératif « écoute » se révèle être une invitation au voyage, à la découverte du lac.Le 'uxième paragraphe trace l'itinéraire en une seule phrase par étapes progressives qui prennent appuis sur 3 mots clefs.Ces paliers successifs permettent d'atteindre un lieu magique. Ce voyage qui conduit du flot au palais est un mouvement qui va ' la diversité, ' la multiplicité(« chaque » ; « un ») vers l'unité (« le »).On note également le passa...
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Au fronton du Palais de Chaillot est gravé le texte suivant de Paul Valéry :
Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor,
Que je parle ou me taise.
Cela ne tient qu'à toi,
Ami, n'entre pas sans désir.
En vous inspirant de ce texte, vous essaierez de définir votre attitude de lecteur devant l'oeuvre littéraire.
2 parce que l'oeuvre a besoin d'une émulation d'admirer. Voir Alain, Propos de littérature, 1934 : «Il y a (devant les grandes oeuvres) une rumeur de gloire, une attente de presque tous, et, par la seule puissance dusilence (Alain pense surtout au théâtre), une disposition favorable de tous[...] L'esprit humain.se forme non àchoisir, mais à accepter, non à décider si une oeuvre est belle, mais à réfléchir sur l'oeuvre belle» ; 3 parce qu'auteur et lecteur font mutuellement appel à...
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Expliquez et, si vous le jugez bon, discutez cette page de Georges Duhamel (Défense des Lettres, Mercure de France, 1937, 1re Partie, chapitre 3) : «La culture est fondée sur l'intelligence des phénomènes, des ouvrages et des êtres. Un esprit même vif et bien doué demeure toujours capable d'hésitation, de distraction, de stupeur momentanée, d'inhibition passagère. Un esprit même attentif a toujours besoin de revenir sur les données, les éléments, les arguments d'un exposé, d'un problèm
d'art. Progresser dans la connaissance d'une oeuvre d'art, c'est donc repérer tel détail signifiant que des visionsprécédentes, trop rapides, n'avaient pu permettre d'appréhender. Exemple célèbre chez Proust : si Bergotte meurt,c'est parce qu'il veut absolument sortir par un jour de froid pour voir le petit pan de mur jaune dont un critique avaitsignalé qu'il était, dans la fameuse Vue de Delft de Vermeer, comme un chef-d'oeuvre se suffisant à lui-même. C'est là le type de détail qui est vraim...
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Vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire à une jeune correspondante qui le consultait sur le choix de ses lectures : «Je vous invite à ne lire que les ouvrages qui sont depuis longtemps en possession des suffrages du public, et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés.» (Lettre à Louise Menon du 20 juin 1756, in Voltaire, Correspondance, Pléiade, t. IV, p
II La culture littéraire refuse l'éphémère Sans doute le mouvement du monde, qui s'est infiniment précipité depuis le classicisme, et surtout depuis Voltaire,nous rend toutes ces idées bien lointaines. Nourris de romantisme, nous avons tendance à considérer le chef-d'oeuvre plutôt dans son élan historique que dans sa valeur éternelle, à mêler l'efficacité actuelle à la valeurlittéraire. Nous croyons moins au chef-d'oeuvre comme nébuleuse isolée, nous ressentons davantage la contin...
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Que pensez-vous de cette opinion de Marcel Proust : «Chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L'ouvrage de l'écrivain n'est qu'une espèce d'instrument optique qu'il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que, sans ce livre, il n'eût peut-être pas vu en soi-même. La reconnaissance en soi-même, par le lecteur, de ce que dit le livre, est la preuve de la vérité de celui-ci.» (A la Recherche du temps perdu. Le Temps retrouvé, Pléiade, tome IV).
plus en plus sur la façon dont, dans une existence, se constituent des réseaux et des recoupements ; à la fin duTemps retrouvé, Mlle de Saint-Loup est présentée au Narrateur : fille de Gilberte et de Saint-Loup, elle réunit donc en elle le côté de chez Swann et le côté de Guermantes : «Comme la plupart des êtres, n'était-elle pas comme sontdans les forêts les «étoiles» des carrefours où viennent converger des routes venues pour notre vie aussi, despoints les plus différents ?» Et, entre ces...
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Commentaire d'Ubu roi, acte I, scène 1 (1896) d'Alfred Jarry
Eh vraiment ! Et puis après ? N'ai-je pas un cul comme les autres ? MÈRE UBU À ta place, ce cul, je voudrais l'installer sur un trône. Tu pourrais augmenter indéfiniment tes richesses, manger fort souvent de l'andouille et rouler carrosse par les rues. PÈRE UBU Si j'étais roi, je me ferais construire une grande capeline comme celle que j'avais en Aragon et que ces gredins d'Espagnols m'ont impudemment volée. MÈRE UBU Tu pourrais aussi te procurer un parapluie et un grand caban qui te tomberait s...
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« Le superflu, chose très nécessaire » voici ce que pense Voltaire dans son poème Le Mondain. Dans quelle mesure cette boutade peut-elle s'appliquer au luxe et à l'art ?
comme superflu. * Dans le luxe, l'abondance s'associe au superflu pour conférer un sentiment de grande aisance matérielle et deraffinement du goût. C : Un luxe nécessaire ? * En plus d'assurer la puissance d'un État et de permettre aux citoyens ou aux sujets de vivre heureux dansl'aisance, le commerce, et par le fait même le luxe, possède un autre avantage selon Voltaire : il apporte la liberté.+ citation * Le luxe favorise la créativité et l'innovation technique, il stimule les...
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Commentaire De La Lettre 161, Les Liaisons Dangereuses
1- Une lettre, plusieurs destinataires A- Valmont B- Le Président de Tourvel 2- L'état de Madame de Tourvel A- Entre des éclairs de lucidité B- Et une folie très présente 3- Fonctions de la lettre A- Une confession B- Une héroïne tragique C- Un enjeu narratif majeur 1- Une seule lettre pour plusieurs destinataires A- Valmont - Le véritable destinataire de la lettre n'est pas donné comme en témoigne le paratexte « La P...
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Tirade De Phèdre (Racine) Acte I, Scène 3
Hipppolyte. Le champ lexical de la violence : « persécuter, exil arrachèrent », illustre cette idée. Cependant ladestruction physique se double d'une destruction mentale et donc d'une aliénation. On relève un champ lexical de ladépossession : « un trouble, mon âme éperdue, ma raison égarée ». Le spectateur comprend l'état de Phèdre grâceà ce qu'elle dit, mais il constate aussi face à la difficulté de l'aveu, qu'elle sombre progressivement dans la folie,faute de pouvoir dominer la situation....
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Lecture Analytique De L'utopie De Thomas More
conséquences du travail réduit à 6 heures : «pénurie d'objets de première nécessité» (l.21). L'objection paraît debon sens ce qui montre d'ailleurs que tout a été pensé. La pertinence de l'hypothèse est accentuée par l'utilisationd'une question rhétorique. Le locuteur tient compte de l'opinion du lecteur. Cette objection lui permet tout d'abordd'expliquer le fonctionnement de ce système. b). Réfutation Il balaie l'objection d'une formule définitive qui introduit une véritable opposition : «Bien...
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POÈME DE VERLAINE : « CLAIR DE LUNE »
CLAIR DE LUNE CLAIR DE LUNE Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques Jouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques. Tout en chantant sur le mode mineur L'amour vainqueur et la vie opportune, Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur Et leur cfianson se mêle au clair de lune, Au calme clair de lune triste et beau, Qui fait rêver les oiseaux dans les arbr...
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Lorenzaccio: Acte I, scène 4 (Musset)
Chez George Sand, la scène était placée à l'ouverture : Musset l'a déplacée de façon à présenter Lorenzo après uncertain nombre d'informations reçues par le public — ou le lecteur. En vérité, la scène de l'épée va épaissir lemystère du personnage au lieu de dévoiler sa vérité. D'un point de vue dramatique, la scène se présente comme le comble de la déchéance pour Lorenzo qui sera l'objetdu mépris, non seulement des acteurs de cette scène 4, mais aussi, plus tard, de sa mère, de son oncle B...
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Hernani: Acte I, scène 1 (Hugo)
DONA JOSEFA : — Vous ! DON CARLOS : — Moi. DONA JOSEFA : — Pourquoi ? DON CARLOS : — Pour rien. DOR A JOSEFA : - Moi vous cacher ! DON CARLOS : - Ici. DONA JOSEFA : - Jamais. DON CARLOS, tirant de sa ceinture un poignard et une bourse : — Daignez, madame, Choisir de cette bourse ou bien de cette lame. DO5TA JOSEFA, prenant la bourse : — Vous êtes donc le diable ? DON CARLOS : - Oui, duègne. DO -NA JOSEFA, ouvrant une armoire étroite dans le mur : — Entrez ici. DON CARLOS, examinant l'...