Catégorie : Fiches de lecture
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HANS JONAS : LE CONCEPT DE DIEU APRES AUSCHWITZ (Résumé & Analyse)
_r On ne peut plus croire en Dieu après Auschwitz U(•U• La Bible présente Dieu comme l'Être tout-puissant et le ccSeigneur de l'histoire,,, Or la Shoah détruit défini tivement l'hypothèse d'une providence divine et remet en cause l'existence de Dieu. Auschwitz pose un problème à la foi juive J onas se pose l aq ues tion du point de vue du judaïsme. Pour les chrétiens , dit-il , le mond e -Ar..--a;.. dent. tolre, Auschwitz...
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KARL JASPERS : DE LA VERITE (Résumé & Analyse)
La. vérité absolue , une et indivisible, est inaccessible t~[·H• L'histoire des sciences montre que les théories sont vraies et reconnues comme telles mais l'évolution de la recherche les relativise. Ainsi une théorie peut-elle être vraie et provi soire. Les modalités de la vérité sont plurielles. «Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà» L a cé lè bre phr ase de Pascal n e ve ut pas dir e qu 'il y a un e vérit é espagnol e et l...
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VLADIMIR JANKELEVITCH : LE PUR ET L'IMPUR (Résumé & Analyse)
--- ----1 1 L'ame lwmaine ne peut JXlS §tre pure •U•UI Se dire «pur» est déjà une contradiction, une forme de vanité . l'homme n'échappe pas à sa propre psychologie. Pur, il l'est peut être quand il n'y pense pas. Mais dès qu'il y pense, Chaque homIDe est impur, c'est-à dire mélangé E n chim ie, un corp~ pur est un corps qw existe par lui-même , sans être composé d'une autre substance. Ce n'es t jamais le cas de l'homme...
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VLADIMIR JANKELEVITCH : LE TRAITE DES VERTUS (Résumé & Analyse)
L'amour demande un impossible sacrifice: celui de 41! ~ [.) ~ • soi-même Si l'amour , en théorie, peut s'affirmer comme la seule loi morale, il est, en pratique, confronté à une impossibilité: aucun homme ne peut renoncer à soi-même. L'amour n'est jamais tout à fait moral 1 1 semble qu e si l a mo rale (l' a m our) est une exigence , on ne puisse pourtant jamais être co rn- •L'égoisme n'es t pas mé chant, parce que l'idée du proc...
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VLADIMIR JANKELEVITCH : LA MORT (Résumé & Analyse)
La mort n'est pas une tragédie •~M~• Bien des considérations sur la mort doivent nous conduire à penser qu'elle n'a rien de tragique. Ce qui serait terrible, c'est de ne pas pouvoir mourir, d'endurer pour l'éternité les malheurs de l'existence. Il y a deux hypo thèses sur la mort D e deux choses (( l'une , éc rit Pla ton: ou bien celui qui est mort est réduit au néant et n'a plus aucune -1.a~delamort est préméditation...
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ROMAN JAKOBSON : LINGUISTIQUE ET POETIQUE (Résumé & Analyse)
-. Pa rce qu'il ve ut signifier, le poête respec te des rêg les U(e)~' La poésie n'est pas un simple jeu avec les mots, une comptine enfantine dont le rythme parle à l'imagination ; c'est aussi un foisonnement de significations qui ne peut surgir que dans le respect de conventions grammaticales. La poésie, art du langage, est à la fois art et langage 1 'art du poète est pré L ciséme nt d 'int ég re r l es deux fonctions pos...
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ROMAN JAKOBSON : ESSAIS DE LINGUISTIQUE GENERALE (Résumé & Analyse)
1 1 Le langage est aussi un moyen d' expression , •M·H• Le langage a d'autres fonctions que celle d'assurer la compréhension mutuelle. L'homme emploie aussi sa langue pour s'exprimer, sans s'occuper de la réaction d'éventuels auditeurs. Le langage a une fonction expressive M auric e M e rleau Pont y rema rqu e, dans la Ph énoménologi e de la perception , qu'a vant d'être a u serv ice d e la communicatio n, le langage est «...
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FRANÇOIS JACOB : LA LOGIQUE DU VIVANT (Résumé & Analyse)
• Dénoncer des survivances de l'animisme et du vitalisme : l'étude des mécanismes de l'hérédité permet dereconnaître l'unité des processus physico-chimiques au niveau moléculaire ; elle n'a en aucun cas permis dedécouvrir des lois nouvelles distinctes de celles de la matière. II. LES INFORMATIONS DONNÉES : • Elles concernent aussi bien l'histoire de la biologie que les méthodes les plus modernes de cette science ;mais l'auteur ne se borne pas à retracer une succession des idées par une s...
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IVAN ILLICH : LA CONVIVIALITE (Résumé & Analyse)
Le progr ès indu stri el ass ervit le s homm es L'industrialisation massive de la société fait que c'est l'outil qui façonne l'homme, et non l'inverse. Devenu l'instrument d'une fin qui lui échappe, l'homme n'est plus qu'un automate. L'homme est nous nous sommes mis Le progrès devenu l'esclave à «Confondre bonne cir- industriel doit tic son outil culation et grande vi- être limité vec le progrès in-tesse ». A fin de limiter les...
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IVAN ILLICH : UNE SOCIETE SANS ECOLE (Résumé & Analyse)
On ne peut pas se passer de l'éc ole Ut•HI L'école sert à inculquer une formation de base. Elle prépare ainsi les individus à prendre leur place dans la société. Cette fonction intégratrice est nécessaire. L'école établit une sélection, mais c'est en fonction des mérites. L'école intègre de son appartenan ce à L'école sert dans la société une commu nauté. à éduquer 1 van Illich a raison de L'école reconnaît L éco le n'est pas...
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EDMUND HUSSERL : IDEES DIRECTRICES POUR UNE PHENOMENOLOGIE (Résumé & Analyse)
_r La seule réalitl, c'est «je suis, cette vie est, je vis» -~(el~• L'existence du monde ne peut être que présumée. Le monde n'existe que pour une conscience qui le pose comme objet. Seul le fait que j'ai conscience d'exister ne peut être mis en doute. Le monde est contingent 1 ~ se peut .que ce qu e Je prenais pour un h omme , vu de plus près , se révè le êt re un arbre. .U .tee.Ir( ... ) que tout ce qui dan• le monde dH c...
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EDMUND HUSSERL : MEDITATIONS CARTESIENNES (Résumé & Analyse)
Philosopher, c'est montrer que la conscience rend possible I ~ M ~. /es_ch_o_se _s __ _ C ' est la réflexion sur la subjectivité qui rend possible toute approche du monde. Il faut suspendre notre adhésion natu relle au monde pour dévoiler la subjectivité qui lui donne son sens. Il faut apprendre La certitude ainsi «entre pare nth èses». à voir apparaître du monde dépasse A trave rs cette «réduc- les choses la perception tio...
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EDMUND HUSSERL : LA CRISE DES SCIENCES EUROPEENNES ET LA PHENOMENOLOGIE TRANSCENDANTALE (Résumé & Analyse)
Une philosophie coupée de la subjectivité perd son sens •~M~• Si la philosophie part d'un sujet, celui-ci doit être son centre de préoccupation principal. Le sujet n'est pas l'instrument de la philosophie, définie comme science des phénomènes, mais son point d'aboutissement. Hors de la subjec- problèmes qui se je vois la table , je la vois tivité, la philoso- posent à la raison , te ls co mm e e lle est, là où phie perd son sens qu e Di...
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DAVID HUME : DIALOGUE SUR LA RELIGION NATURELLE (Résumé & Analyse)
t Le scepticisme est peut-être valable en théorie, mais il est impossible dans la pra tique: le sceptique agit, s'engage. En matière de religion, ne pas choisir, c'est nier Dieu:« Athée et sceptique sont presque synonymes» (p. 21). !@' Pour mieux situer la position de Hume, on peut lire ses jugements sur l'utilisation du scepticisme par ses contemporains, p. 20-22. 2. Y A-T-IL UN DESSEIN INTELLIGENT DANS LA (PARTIES 2-9) A. L'argument...
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DAVID HUME : ENQUETE SUR LES PRINCIPES DE LA MORALE (Résumé & Analyse)
~Te~m~s~m~ o~de~r~ne~s~ (~xv~~~~-x~~~)------------------------------------ ~ 1: et qui constituent le ressort de nos actions . La morale s'enracine donc dans l'affectivité, elle a pour principe les passions. Toutefois, elle ne se réduit pas à un instinct: le sens moral a besoin d'être éclairé et perfectionné par les analyses de la raison*, comme Hume va le montrer à travers la distinction des vertus naturelles (la bienveillance) et artificielles (la...
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THOMAS HOBBES : DE LA NATURE HUMAINE (Résumé & Analyse)
L'homme, par le langage , s'élêve au-dessus du désir -~[·]~1 Ce qui fait la spécificité de l'homme, et émancipe sa constitution mentale de celle de l'animal, c'est une puissance tout à fait particulière: la capacité d'utiliser des marques, ce qui donnera naissance au langage. ••L'homme est en droit de se placer au dessus des bêtes» 1 'animal a, quelque L fois, la prévoyance de cacher des restes de nou rriture, mais oublie l...
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MARTIN HEIDEGGER : ETRE ET TEMPS (Résumé & Analyse)
Plan et méthode Ce qui distingue le Dasein, ce qui le caractérise dans son essence, ce qui le définit, c'est son existence. Dansson être, il y va toujours déjà de son être même et de l'être de tout étant.Heidegger se donne donc trois tâches :- comprendre la constitution ontologique du Dasein et penser le sens de l'être dans lequel s'inscrit cetteconstitution en montrant les structures fondamentales de son être en tant qu'ilse définit comme « être-au-monde » (In-der-Welt-sein) ;- montrer...
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MARTIN HEIDEGGER : QU'EST-CE QUE LA METAPHYSIQUE ? (Résumé & Analyse)
enseignera jusqu'en 1973. Il meurt dan sa ville natale. possibles. C'est en méditant sur la manièredont s'accomplit «l'oubli de l'être» que nousretrouverons le chemin de la question de l'être. Qu'appelle-t-on penser ? (1952)Nous apprenons la pensée en prêtant attention à ce qui exige d'être gardé dans lapensée. La science ne pense pas, bienqu'elle ait toujours quelque chose à voiravec la pensée. C'est dans la philosophieque se joue la pensée. Nous ne pouvons apprendre la pensée que si nous désa...
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FRIEDRICH HEGEL : PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE DU DROIT (Résumé & Analyse)
:« Concevoir ce qui est, est la tâche de la philosophie, car ce qui est, c'est la raison. En ce qui concerne l'individu,chacun est le fils de son temps ; de même aussi la philosophie, elle résume son temps dans la pensée. »Seule une philosophie enracinée dans son époque peut exprimer le vrai. Vouloir aller au-delà, c'est exprimer le mondetel qu'il devrait être. Ce n'est plus de la philosophie. Introduction « La science philosophique du droit a pour objet l'Idée du droit, c'est-à-dire le concept...
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FRIEDRICH HEGEL : LA RAISON DANS L'HISTOIRE (Résumé & Analyse)
HEG EL La Raison dans l'Histoire 1837 « Rien de grand dans le m o nde ne s'est accompli sans passions.» (Il, 2)· >Repères Dans cette introduction aux Leçons sur la philosophie de l'Histoire, Hegel (1770-1831) justifie le projet d'une connaissance rationnelle de l'Histoire, visant à réconcilier les hommes avec une réalité qui semble étrangère à leurs idéaux. Assignant à la philosophie la tâche de «penser ce qui est» et non pl...