Catégorie : Economie / SES
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coopératif, mouvement & économie.
l’ensemble du mouvement coopératif par la loi de 1992 portant réforme du statut de la coopération. Une première entorse a été faite au principe d’égalité : les associés non-coopérateurs disposent d’un nombre de voix proportionnel aux parts qu’ils détiennent. Surtout, leseul intérêt que ceux-ci peuvent trouver à investir des capitaux dans une coopérative étant le profit financier qu’ils en escomptent, le principe d’une rémunération limitée del’argent a également été remis en cause. Ces associés e...
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chômage & économie.
sophistiquées entraîne le recours toujours moins important à la main-d’œuvre. En cela, le chômage actuel revêt une spécificité historique : c’est la crise et le dépassementdu modèle fordiste de production qui, en opérant une mutation dans l’organisation du système productif, engendre le chômage. 4.2 « Rigidités » du marché du travail Autre argument avancé afin d’expliquer la persistance d’un chômage important, les « rigidités du marché du travail », souvent évoquées par les théoriciens de tenda...
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patrimoine & économie.
pays des critères plus difficiles à quantifier, par exemple les traditions. 7 L'ESTIMATION DE LA VALEUR S'il est difficile de sélectionner les catégories de biens entrant dans l'évaluation du patrimoine national, leur valorisation n'est pas non plus sans poser de problème. Cesdifficultés résultent de ce que la majeure partie des éléments constitutifs de la richesse ne font pas l'objet de transactions marchandes ou que leur valeur marchande peutvarier d'une année à l'autre. Lorsqu'ils estiment l...
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travail & économie.
Cette discipline est née avec les premières recherches de l’Américain Frederick Taylor, ingénieur autodidacte et inventeur d’une méthode d’organisation de l’entreprise, letaylorisme, que l’on appelle également « organisation scientifique du travail ». Cette méthode repose sur la rationalisation des tâches, consistant dans la division entre lestâches des concepteurs, qui assurent la mise au point des produits et le suivi des méthodes de production, et les tâches des exécutants, chargés d’applique...
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microéconomie & économie.
conserver le même niveau de production, si on utilise une heure de travail en moins. Au vu de ces données, l’entreprise est en mesure de décider de la combinaison de facteurs qu’il convient de privilégier, sachant qu’elle cherche de manière constante àminimiser ses coûts et à maximiser son profit, ce dernier étant bien entendu dépendant du prix de vente de la production réalisée. Théoriquement, l’entreprise auraavantage à augmenter sa production tant que le coût engendré par la fabrication d’une...
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cycle économique & économie.
influer sur la tendance économique. Cette explication attribue un rôle causal aux anticipations des entrepreneurs, des consommateurs, ainsi que des autorités politiques. Lesdécisions des uns interagissent sur le comportement des autres et sont de nature à influer sur l’évolution du cycle. 4.2 Le comportement des agents économiques La théorie de la sous-consommation, attribuée en particulier à l’économiste anglais John Hobson, postule que l’inégalité des revenus constitue l’une des causes des cr...
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économique, science & économie.
économique, Mill apparaît donc à mi-chemin entre le laisser-faire de l’économie classique et les doctrines favorables au rôle redistributeur de l’État. On parlerait aujourd’huià son propos de social-démocrate. Les économistes classiques acceptaient également la loi des débouchés, doctrine développée par Jean-Baptiste Say. La loi de Say considère que le danger de chômagegénéral dans une économie concurrentielle est négligeable car l’offre tend à créer sa propre demande dans la limite du travail h...
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inflation et déflation & économie.
La théorie du niveau général des ressources est fondée sur l'œuvre de l'économiste britannique John Maynard Keynes, publiée au cours des années 1930. Selon ce dernier,la consommation et l'investissement sont déterminés par les modifications du revenu national. Ainsi les dépenses budgétaires et la politique fiscale d'un gouvernementdoivent-elles être utilisées pour maintenir des niveaux optimaux de production et d'emploi. Ensuite seulement, la masse monétaire doit être ajustée de manière à financ...
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industrialisation et désindustrialisation & économie.
accès à un niveau de développement économique qui leur permet de rattraper les niveaux de productivité par habitant des pays les plus développés. La théorie du rattrapage prévoit une convergence des niveaux de revenu par habitant entre les pays riches et les pays pauvres. Cette hypothèse a été soumise à denombreux tests. Deux conclusions en ont été tirées. Premièrement, il existe une forte tendance à la convergence parmi les pays les plus riches (souvent assimilés aux paysde l'OCDE). Deuxièmemen...
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économie centralisée & économie.
individuelle et d’encourager les entreprises privées à l’exportation. La réforme la plus profonde au sein du Comecon a été entreprise en Hongrie après la révolution de 1956. La nouvelle politique économique accorde davantage de place àl’initiative individuelle des dirigeants d’entreprises, qui sont invités à se débarrasser de la tutelle pesante d’une planification vécue comme paralysante. Les prix laissentplace aux mécanismes libéraux du marché et l’économie s’engage dans la voie d’une ouverture...
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distribution sélective & économie.
Le concessionnaire s’engage à acheter une quantité minimale de marchandises (quotas d’achats), à respecter les méthodes de vente et de publicité recommandées par lefabricant, à organiser un service après-vente efficace. Enfin, il s’engage à ne pas concurrencer activement (promotion ou démarchage) les concessionnaires installés dansd’autres zones. Quant au concédant, il doit, notamment, garantir l’approvisionnement, assurer la publicité et fournir une assistance technique pour le service après-ve...
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mondialisation & économie.
L’institution du General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) devenu en 1994 l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a été le principal instrument de libéralisationdu commerce mondial. La croissance du volume des échanges a dynamisé les économies des pays participants, et entraîné la croissance des industries manufacturières deproduction. Les années 1960 et 1970 ont ainsi constitué une période de forte ouverture des marchés vers l’extérieur et de mondialisation qui s’est accompagnée de taux d...
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économique, politique & économie.
la mise en place d’infrastructures financées par l’impôt (comme les hôpitaux, les crèches, les maisons de retraite) et par la distribution de prestations sociales financées pardes cotisations perçues sur les revenus. Les politiques de nationalisation ou de privatisation traduisent pour leur part la volonté des pouvoirs publics de peser sur lesstructures de l’appareil de production. Enfin, les politiques industrielles cherchent à adapter cet appareil à l’évolution de la demande mondiale. 4 POLITI...
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aide internationale & économie.
Les pays de l’OCDE s’étaient engagés en 1964, lors de la première Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), à consacrer 1 p. 100 deleur produit national brut (PNB) à l’aide au développement, objectif ramené à 0,7 p. 100 en 1972. À l’exception des États scandinaves et des Pays-Bas, les 21 paysmembres du Comité d’aide au développement (CAD) n’ont jamais tenu cet engagement. De 1970 à 1990, ils ont transféré en moyenne 0,35 p. 100 de leur PNB vers lespays en voie d...
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capitalisme & économie.
exemple, seul le travail est générateur de profit, c’est ce que l’on appelle la plus-value, alors que pour les économistes libéraux l’exploitation des deux facteurs deproduction est à l’origine d’un gain —, le processus reste identique. Dès lors, il est aisé de reprendre le postulat énoncé plus haut. Si le coût de production est supérieur à lavaleur de cette production, il n’y a pas de profit, bien qu’il y ait échange. Dans le cas contraire, le profit existe. C’est donc bien de l’échange que naî...
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bourgeoisie & économie.
4.2 Bourgeoisie et théorie marxiste C’est l’observation des inégalités sociales engendrées par la révolution industrielle qui est au centre de la critique marxiste du rôle de la classe bourgeoise dans la sociétécapitaliste du XIXe siècle. Au cœur de la problématique marxiste se trouvent les rapports de production qui déterminent l’existence des classes sociales. La place de celles-ci, par rapport à lapropriété des moyens de production, explique l’antagonisme qui existe entre classes sociales....
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crise économique & économie.
entreprises est particulièrement sévère. Une crise prend la forme d'une baisse des salaires (en raison de la flexibilité parfaite sur le marché du travail) et d'une baisse de laproduction (les faillites sont immédiates et nombreuses car les débouchés diminuent avec les revenus). La régulation monopoliste est le fait des grandes institutions sociales(les oligopoles, l'État, la Sécurité sociale, les syndicats), et non seulement du marché. Les salaires sont indexés sur les gains de productivité et...
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planification & économie.
réalisation de réformes de structures (nationalisations, création des comités d'entreprise). Le plan est préparé par le Commissariat général au plan qui voit le jour le 3 janvier 1946 sous la direction de Jean Monnet. Il réunit une toute petite équipe qui synthétise etcoordonne le travail d'une vingtaine de commissions de modernisation. Sans pouvoir de décision, le Commissariat général au plan ressemble davantage à un cabinet d'experts qu'à une administration classique. Il donne les impulsionsné...
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libéralisme & économie.
l'opposition libérale les plus populaires à la fin de l'Empire et sous la Restauration. Après un long exil en Suisse, auquel il est contraintsuite à ses prises de positions antibonapartistes (De l'esprit de conquête et de l'usurpation, 1814) et à sa propagande en faveur dulibéralisme politique, au nom des libertés individuelles (Principes de politique, 1815), il revient sur la scène politique à la chute deNapoléon. Élu sur les bancs des libéraux, dans la Sarthe en 1819, puis à Paris en 1824, il...
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mécénat & économie.
Ministre de la Culture, Jack Lang a mené une politique dynamique et de grande envergure dans les gouvernements socialistessuccessifs, de 1981 à 1986 et de 1988 à 1993. Il a à la fois développé le mécénat et l'action publique, revendiquant notamment unbudget alloué à la culture égal à 1 p. 100 du budget national.Jean-Luc Pariente/Imapress/Globe Photos, Inc. Le séjour de Jack Lang au ministère de la Culture, de 1981 à 1986, puis de 1988 à 1993, coïncida avec une participation plus importante des e...