Catégorie : Echange
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Pierre Choderlos de Laclos Les Liaisons dangereuses - Lettre CXLI (141) - La Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont
amoureux dans la lettre. La légèreté du texte, le manque de tact et de repentir du personnage donnent un côté superficiel au texte.Le vicomte montre peu de vraie affection envers sa destinataire, il lui dit des choses blessantes tout en l'appelant « mon ange ». Ilse montre en quelques sortes négligent. Il décrit leur relation comme « quatre mortels mois » ce qui est très péjoratif. C'étaitcomme si leur relation l'avait ennuyé à en mourir ou qu'elle n'était pas viable. Il lui avoue des choses dép...
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commentaire composé de l'incipit de « un après-dîner (…) à je n'estime pas ces originaux-là » du Neveu de Rameau de Diderot.
substantives à la ligne 5 : « car il montre ce que la nature lui a donné de bonnes qualités, sans ostentation, et ce qu'il en a reçu demauvaises, sans pudeur. Ici la relative se dédouble ainsi que les compléments circonstanciels de manière, nous en comptons deuxégalement : sans ostentation et sans pudeur, terminant à chaque reprise la relative. 2. Une syntaxe ambivalente L'ambigüité du personnage transparait dans la syntaxe elle-même. Ainsi de nombreuses phrases se caractérisent par des effets...
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ALOYSIUS BERTRAND: UN REVE
Morimont : le mont des morts sonoriquement). La cape et le chapeau sont des métonymies qui dérobent le visage de ceux qui les portent + couleur noir La mort est omniprésente III/ L'esthétique fantastique • On constate 2 figures récurrentes caractéristiques :- La juxtaposition- L'antithèseDans les 2 cas, effet de contraste et de désordre o Antithèse noir / blanc (Il était nuit / lablanche robe d'innocence ; les pénitents noirs / les 4 cierges de cires ; les cendres desagonisants / la chapelle ard...
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Acte V - Scene 4-5-6 de Dom Juan
les mots, dans le jeu des signes de théâtre, mais aussi de la vie de Dom Juan. On note l'interjection, l'invocation, les exclamations,le langage émotif et l'expression pathétique d'une douleur foudroyante. Dom Juan est l'action d'un héros pris dans le coup final dela foudre. La longue didascalie souligne l'usage nécessaire de l'espace , ouverture du sol, bruitage, éclairage très lumineux, denature à fasciner le public. 2. Les commentaires de SganarelleLe mot de la fin est confié à Sganarelle. Ce...
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L'élégance du hérisson, Muriel Barbery
s'intitulait Les Confessions, comme quoi Rousseau n'a rien inventé et a peut-être même recopié sur son prédécesseur, SaintAugustin.Comme nous avons pu le constater, Rousseau trouve son œuvre singulière mais ce n'est pas tout puisqu'il se trouve lui-mêmeégalement différent.En effet, il utilise des comparaisons où il se met systématiquement en valeur telles que : « Je ne suis fait comme aucun de ceux quej'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux,...
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Commentaire - Méditation Grisâtre - Jules Laforgue
De plus, le sonnet contient une vision pessimiste.En premier lieu le manque de couleurs et la présence du gris du poème nous transmet ce malaise. Un malaise qui est accompagnépar un désespoir de la par des hommes qui restent « noyé(s) » (vers 1), « perdu(s) » (v.12), loin de ses « horizon(s) », loin deconnaître son but dans la vie.En outre, les hommes semblent être encrés dans l'éternité et dans l'infini : « plus d'heures » (v.11), « partout » (v. 9), cette idée estprésente dans les deux dernier...
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Jacques PREVERT: " Barbara "
Oh BarbaraIl pleut sans cesse sur BrestComme il pleuvait avantMais ce n'est plus pareil et tout est abîméC'est une pluie de deuil terrible et désoléeCe n'est même plus l'orageDe fer d'acier de sangTout simplement des nuagesQui crèvent comme des chiensDes chiens qui disparaissentAu fil de l'eau sur BrestEt vont pourrir au loinAu loin très loin de BrestDont il ne reste rien. I Hommage à une femme 1.Souvenirs précis et heureux · plusieurs marques du souvenir· repères spatio-temporels précis· champ...
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Commentaire de ce texte : Fin de Partie de Samuel Beckett
Pour les gestes et la mise en scène, nous avons deux personnages qui sont opposés sur de nombreux points, l'un est actif alorsque l'autre reste passif. On peut voir une touche d'ironie qui se mêle à l'angoisse. On est face à un décalage notamment dans lecomique de geste. Et nous y décelons aussi des sentiments partagés, ils sont tiraillés entre la jeunesse et la vieillesse, la fuite du temps et la langueur,mais aussi dans le mélange d'angoisse et de lassitude, Hamm attend la mort passivement, il...
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LE DEFI DU SAGE, Cicéron, Tusculanes, I
détailler un à un s'il manque du temps). * UN JUGEMENT DETOURNE : * La démonstration de Socrate n'a pas ici pour seule fin l'approche d'une mort sereine et nouvelle. Elle se montre aussi comme unmoyen de détourner le jugement auquel il doit se plier : plutôt que de le prendre comme une condamnation, l'homme sage la voitcomme une chance.* Cette idée s'appuie par exemple sur les sentiments que le philosophe éprouve à l'égard de ses juges : plutôt que de les haïr pourl'avoir condamné à mort, comme...
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Gargantua – Chapitres 20 et 21
: « ils jouaient librement », « des histoires plaisantes », « selon l'envie », « ils commençaient à converser joyeusement ».Contrairement au texte 1, Gargantua fait des exercices physiques parce que l'homme de la Renaissance a une éducation complète: « mens sana in corpore sano », « ils jouaient au jeu de paume ». Par ailleurs, on voit que l'hygiène est respectée. Toute cetteéducation idéale n'est que le début du passage de l'abbaye de Thélème. Le texte est ici, contrairement au texte 1, posit...
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Commentaire composé « Dans le Fourré », Rashômon et autres contes, Akutagawa.
bien compréhensible pour le lecteur sans doute.En outre, ce passage nous permet de constater à quel point la femme qui semblait totalement dépassée par les événementsapparait métamorphosée et change d'attitude. En effet, à l'annonce faite par le voleur d'épouser la femme, cette dernière se met à revivre comme si elle était en mal d'amouravec son mari. Le plus terrible, c'est que tout cela nous est traduit à travers le regard et la parole de l'homme qui a été trompé :« sur ces paroles, ma femme,...
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Commentaire composé sur extrait de l'Article « Guerre » du Dictionnaire Philosophique de Voltaire
pour comble de grâce, quelque ville a été détruite de fond en comble, alors on chante à quatre parties une chanson assez longue,composée dans une langue inconnue à tous ceux qui ont combattu, et de plus toute farcie de barbarismes » dénonçant à nouveauce qu'il estime être la soif de sang du chef de guerre. En somme, la guerre n'est pas un métier ou un acte pur de défense morale,Voltaire dénie au combattant un caractère épique et héroïque : le soldat est un meurtrier qui n'est pas concerné par la...
- Le Livre De Ma Mère D'Albert Cohen, Extrait "Ô Mon Passé"
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Alcools, « La chanson du Mal-Aimé », strophes 1 à 5
vaine de la strophe 2), et enfin le rejet de l'amour qui ne tient pas ses promesses. II) Le ton et le décor : du rêve au cauchemarDe la première rencontre à la deuxième, le ton change et le décor se modifie. Certes, la réalité temporelle (le soir), locale (les ruesde Londres), météorologique (le brouillard) demeure la même. Pourtant, le poème évolue d'un registre onirique à un registrepresque surréaliste qui avoisine le cauchemar. 1) L'univers poétique de l'apparition : la première rencontreLe t...
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Commentaire: Cinq Semaines En Ballon Chapitre XV (15) - (La Montgolfière)- Jules VERNE
croyances de ces peuples. En outre, nous voyons, d'après le discours rapporté d'un des sorciers, que les trois anglais sont perçuscomme des personnages très importants, comme en témoigne « Fils » avec une majuscule, ce qui marque déjà le respect dessorciers. Fergusson profite alors de la superstition créée par la montgolfière pour essayer d'aider ces peuples indigènes, aussil'aérostat devient-il le principal objet des préoccupations. En effet, si la montgolfière subit quelque dommage, l'illusion...
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Commentaire : Dom Juan, Le Dénouement
l'intervention divine et donc d'une idée de fatalité fin du dénouement de Dom juan une fin tragique. III) Une intervention comique 1) Une fin tragique non conventionnelleNe respecte pas les règles du théâtre classique • Cependant cette fin n'est pas traditionnelle, car dans les tragédies classiques du XVIII de Corneille ou Racine par exemple, onne trouve pas tout ce surnaturel lors du dénouement. des éclairs et du feu.• Ensuite, chez Dom juan, on ne retrouve pas de dilemme qui caractérise la tra...
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Commentaire : Victor Hugo, Notre Dame de Paris, livre VIII, chapitre IV, (1831), « Ecoute. Un jour…Je le crus »
▪ « ange » : « un spectacle pas fait pour des yeux humains », « Dieu l'eût préférée à la vierge, et l'eût choisi pour sa mère »,« beauté surhumaine » + Caractère lumineux du portrait : « à son front une couronne d'étoiles », « comme une nuit d'été »,« quelque chose de lumineux dans la lumière même du soleil » : (Cf. tableau religieux avec auréole représentée autour de la têtedes saintes, imagerie traditionnelle dans l'iconographie au Moyen Age)▪ Démon : référence à « l'enfer », à « Satan », « C'...
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Commentaire : Mariage De Figaro : Acte 1, Scène I
n'est plus autant amoureux de Rosine. En réalité, le comte s'ennuie et a besoin de désir > à présent Rosine lui est accessible, il nela désire plus >> c'est un homme du XVIIIème.La comtesse aussi a évolué (elle a environ 22 ans). Elle est délaissée, meurtrie déjà par la vie. Au moment où un mariage se fait,un autre se défait > c'est le caractère mélancolique de la pièce. c) Portée sociale de l'intrigueIci, on assiste à mise en valeur de la toute puissance tyrannique d'un seigneur féodal. Il a en...
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Molière, Le Misanthrope, Acte 1, Scène I
je hais surtout) , « âme un peu bien située » (= « tout à fait située)* expressivité, insistance, hyperbole : anaphore du « non » (x.3), exclamations « morbleu ! » en rejet (début vers suivant),hyperboles adj. « vaste » en soi hyperbolique (la « vaste complaisance » v.26) ou encore l'insistance de la redondance de lanégation « n'est point du tout mon fait ».→ expressivité jusqu'à l'agressivité cf. énonciation le destinataire = eux (3e personne du pluriel qui n'implique pas Philinte) puis le« on...
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Dom Juan, Acte I, scène 1
sentencieux, avec, par exemple, l'emploi de « qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre » et en proposant un discours trèsconstruit ayant la forme d'un raisonnement, même si celui-ci est totalement absurde. Il expose donc sa thèse, ses arguments avantd'illustrer par un exemple. Or, la thèse est ridicule (« il n'est rien d'égal au tabac », le tabac est donc un bien), les arguments («Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à le vertu, et l'on appr...