Catégorie : Cinéma
-
Star Trek - analyse du film.
La série de science-fiction Star Trek, créée en 1966 par le studio Paramount, connaît aujourd'hui encore un succès considérable. Elle inspira plusieurs longs-métrages (l'épisode numéro 8, StarTrek : First Contact, réalisé par Jonathan Frakes, est sorti dans les salles de cinéma en 1996) et mit en scène des personnages extraterrestres insolites et bigarrés — notamment le Vulcainmonsieur Spock, interprété par Léonard Nimoy — qui font aujourd'hui partie de la culture populaire américaine. De nombre...
-
Guépard, le [Luchino Visconti] - analyse du film.
classes. Film qui traque au scalpel, presque entomologiquement derrière l’apparat des fastes et ciselures, les valeurs et les structures d’une société qui se désagrège, mais qui s’interroge aussi sur le destin d’un homme, sur le temps qui passe et sur la mort qui s’annonce. Le Guépard dresse aussi tout au long du film une analyse politique, celle de l’échec d’une révolution : à travers le mariage de Tancrède et d’Angelica, c’est en effet l’alliance de la noblesse désargentée et de la bourgeoisi...
-
Pour une poignée de dollars [Sergio Leone] - analyse du film.
Sergio Leone Auteur d'une œuvre ambitieuse sans cesse tiraillée entre flamboyance et parodie, Sergio Leone s'est affirmé comme le maître incontesté du « western spaghetti ».Il est ici photographié lors duFestival international du film de Cannes, en 1987.Graziano Arici /age fotostock Remake non déclaré du Garde du corps (Yojimbo, 1961) qu’Akira Kurosawa avait lui-même décalqué d’un roman de Dashiell Hammett intitulé la Moisson rouge (Red Harvest, 1929), Pour une poignée de dollars est un...
-
Hiroshima mon amour [Marguerite Duras] - analyse du film.
Alors qu’elle termine le tournage d’un film sur la vie retrouvée à Hiroshima, quatorze ans après l’explosion atomique, une Française — Elle — aime un Japonais — Lui — survivant de la catastrophe, dans la passion violente et charnelle d’un bref adultère. À cet amour sur fond de drame, répond celui qu’elle a vécu en 1944 à Nevers, alors qu’elle avait aimé jusqu’à la honte d’en être tondue, un Allemand, tué à la Libération. La ville d’Hiroshima, bombardée le jour où la Française sortait de sa honte...
-
Il était une fois dans l'Ouest [Sergio Leone] - analyse du film.
Nourri des légendes et des stéréotypes du cinéma américain, Il était une fois dans l’Ouest relève néanmoins d’un point de vue entièrement original — caractéristique du « western-spaghetti », dont Sergio Leone est l’inventeur — pour raconter une page d’histoire de ce pays. Ses personnages sont d’ailleurs devenus des archétypes, sans doute parce qu’ils sont aussi adaptés aux besoins d’identification du public moderne que l’étaient, pour leur public, les héros des westerns d’autrefois. La mise e...
-
Chapeau melon et bottes de cuir - analyse du film.
Après trois saisons triomphales, Honor Blackman (partie rejoindre Sean Connery dans Goldfinger ) puis Lionel White quittent la série. Il s’agit maintenant de faire oublier la première partenaire de Steed, et pour ce faire, on choisit une complice encore plus jeune et plus « sexy » en la personne d’une actrice shakespearienne âgée de 28 ans, Diana Rigg, qu’on affuble du nom d’Emma Peel, c’est-à-dire celle qui possède du « man appeal ». Sa silhouette féline est mise en valeur par le couturier Jo...
-
2001 : l'Odyssée de l'espace [Stanley Kubrick] - analyse du film.
Stanley Kubrick Pionnier dans les différents genres qu'il a abordés (science-fiction, terreur et reconstitution historique notamment), Stanley Kubrick est considéré comme l'un des réalisateurs les plus talentueuxde l'histoire du cinéma. Sa vision pessimiste et glaciale du monde se reflète dans des chefs-d'œuvre comme Lolita (1962) — d'après et avec la collaboration de Vladimir Nabokov —, DocteurFolamour (1963), 2001 : l'Odyssée de l'espace (1968), Barry Lyndon (1975), Shining (1980) ou Full Meta...
-
Fantômas [Louis Feuillade] - analyse du film.
(1913-1914), qui fait davantage que transposer à l'écran une série de romans populaires : il crée pour ainsi dire une œuvre nouvelle, d'une stupéfiante beauté formelle, dont l'inventivitéesthétique et narrative fera longtemps école. Fantômas, affiche de film, 1925.Leonard de Selva/Corbis Rapide, poétique, onirique et d'une stupéfiante beauté formelle, le cycle des Fantômas est l’une des grandes réussites du pionnier Louis Feuillade. La maîtrise de la lumière et du décor, le montage haletant et...
-
-
western - cinéma.
Sujet à de multiples variations, le western rassemble son identité autour du thème originel de la conquête des territoires indiens par les pionniers américains ; l’opposition entre l’« état de nature » (incarné par les Indiens d’Amérique, les Amérindiens) et la « civilisation » (la culture occidentale amenée par les pionniers) se joue sur la notion de frontière, véritable territoire où a lieu la confrontation. Du tout premier film réalisé en 1903 par Edwin S. Porter — l’Attaque du grand rapide...
-
cinéma (production) - cinéma.
Plusieurs assistants réalisateurs peuvent être engagés sur le tournage d'un film, selon le budget et la complexité de la production. Le premier assistant réalisateur vérifie que le planning de production est respecté et est responsable du programme de tournage journalier. 7 LE DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE Le directeur de la photographie travaille étroitement avec le réalisateur et traduit la sensibilité de ce dernier pour ce qui concerne la lumière et la qualité technique et artistique de l'ima...
-
guerre, film de - cinéma.
En France, Nicolas Farkas tourne un remake de la Bataille (1933) et Jacques de Baroncelli donne une nouvelle version, parlante, de Feu ! (1937). Les films de guerre se partagent comme à l’accoutumée entre ceux au point de vue patriotique, dans Passeur d'hommes (1937) de René Jayet, et les Héros de la Marne (1938) d’André Hugon, et ceux à thèse pacifiste, dans les Croix de bois (1931) de Raymond Bernard, la Grande Illusion (1937) de Jean Renoir, J'accuse (1937) d’Abel Gance, Sœurs...
-
néoréalisme (cinéma) - cinéma.
véritable film-manifeste du néoréalisme par sa manière d’imbriquer indissociablement réalité et fiction — les événements historiques servent de toile de fond —, tant dans le choix du sujet et dans le style de mise en scène que dans le processus de fabrication du film, réalisé en décors naturels avec des moyens de fortune. 3. 3 Un souci d’objectivité et de vérité Bien qu’il se fonde sur des principes précis, le néoréalisme n’est pas pour autant un mouvement dogmatique, ce qui permet à des person...
-
Nouvelle Vague - cinéma.
Au gré de films à la mise en scène rigoureuse, épurée et ascétique, dépourvue de tout objectif de « représentation » au sens artistique classique du terme, Robert Bresson s'est attaché à décrirel'inconnu, ce qui dépasse l'ordinaire de l'homme.Robert Bresson est ici photographié en 1977 devant l'affiche de son film le Diable probablement.Vauthey Pierre /Corbis L’avènement de la Nouvelle Vague s’inscrit dans le cadre d’une remise en question — souvent radicale, parfois virulente — des principes se...
-
science-fiction, cinéma de - cinéma.
Le thème des voyages intersidéraux, après s’être quelque peu essoufflé à la fin des années cinquante, connaîtra un nouvel essor, en rapport avec l’intensification des programmes spatiaux des années soixante, grâce à deux films innovants : la Planète des singes (Planet of the Apes, 1967) de Franklin Schaffner et surtout l’admirable 2001, l'Odyssée de l'espace (2001, A Space Odyssey, 1968) de Stanley Kubrick. Il faut noter que certains films évoquant la fin du monde et la tentation de l’exi...
-
serial - cinéma.
excellente adaptation des romans de Sax Rohmer, Drums of Fu Manchu (1940), ses serials fantastiques comme The Mysterious Doctor Satan (1940) et Adventures of Captain Marvel (1941), ses films de propagande de la Seconde Guerre mondiale tel Spy Smashers (1942) et surtout l'admirable G Men contre Dragon noir (G-Men Vs Black Dragon, 1943), l’un des films favoris de François Truffaut. D'autres serials particulièrement réussis méritent d'être signalés, comme The Shadow of the Eagle (1932)...
-
série B - cinéma.
L'économie de moyens liée au budget modeste des productions de série B contraint les cinéastes à redoubler d’invention et d’expressivité. Des ellipses stupéfiantes, des raccords ou des inserts inattendus, un découpage rapide et de superbes éclairages contrastés, comme ceux de l'opérateur John Alton, contribuent à donner une grande modernité de style à ces produits. Parmi les films de série B aux qualités esthétiques les plus frappantes, citons les Morts vivants (White Zombie, 1932) de Victor...
-
-
érotique, cinéma.
Erich von Stroheim Getty Images En Europe, les mœurs semblent plus libres. Les réalisateurs n'hésitent pas à montrer des femmes nues, comme dans la Sorcellerie à travers les âges (Häxan, 1918) du Danois Benjamin Christensen. On aperçoit une poitrine féminine dénudée au début du second sketch des Trois Lumières (Der Müde Tod, 1921) de l'Allemand Fritz Lang. Dans une scène de Nana (1925) du Français Jean Renoir, un homme saisit le sein d'une servante et on assiste dans le même film à une...
-
fantastique, cinéma.
Andersen et la Chute de la maison Usher (1928) de Jean Epstein d’après Edgar Allan Poe. 2. 3 L’expressionnisme allemand Wiene (Robert), le Cabinet du docteur Caligari L'expressionnisme a eu une grande influence sur le cinéma, et tout d'abord sur le cinéma allemand. Toutefois, les films purement expressionnistes sont rares. Caligari est le premier d'entre eux,et sans aucun doute le plus important. On y retrouve intrigue hallucinée (un peu affadie dans la version définitive), décors torturés a...
-
film noir - cinéma.
Film noir Souvent relégué au rang de série B par les maisons de production elles-mêmes, qui en ont sous-évalué l’importance et la qualité, le film noir représente pourtant une part non négligeable de laproduction cinématographique — essentiellement américaine — des années 1940 et 1950.Si son origine est à rechercher du côté de genres dépréciés comme la série B, le serial ou le film degangsters, le film noir donne au cinéma, à partir de 1940, quelques-uns de ses chefs-d’œuvre. En une décennie à p...
-
burlesque, cinéma.
Laurel et Hardy La rencontre entre Stan Laurel (à gauche sur la photographie) et Oliver Hardy (à droite) a lieu en 1926. Le duo Laurel et Hardy — que tout oppose et rapproche à la fois — se fait rapidementconnaître et apprécier du public, à la faveur de ses prestations comiques et burlesques dans de nombreux films muets. Puis le succès ne se dément pas avec l'avènement du cinéma parlant :Livreurs, sachez livrer ! (The Music Box, 1932) de James Parrott obtient notamment l'oscar du meilleur moyen...