Catégorie : Beaux-Arts
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HIPPOLYTE ET ARICIE de Jean-Philippe RAMEAU
ordinairement par là un homme à qui rien n'échappe dans les différentes combinaisons de notes... et qui y sacrifietout, le bon sens, l'esprit et le sentiment. Or ce n'est là qu'un musicien de l'école où il n'est question que de noteset rien de plus... Il serait à souhaiter qu'il se trouvât pour le théâtre un musicien qui étudiât la nature avant de lapeindre, et qui, par la science, sût faire choix des couleurs et des nuances dont son esprit et son goût lui auraientfait sentir le rapport avec les...
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ORPHEE de Christoph Willibald GLUCK
événement, que vous puissiez l'imaginer..." C'est ensuite le tour d'Orphée traduit et adapté à la voix de ténor (primitivement le rôle était chanté par uncastrat). On trouve dans les exclamations de Mlle de Lespinasse un écho de l'impression que cet ouvrage fit sur lepublic français : "Orphée a amolli mon âme, j'ai répandu des larmes, mais elles étaient sans amertume... Cettemusique répand dans mon sang une douceur et une sensibilité si délicieuses que je dirais presque qu'ell...
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L'ENLEVEMENT AU SERAIL de Wolfgang Amadeus MOZART
L'empereur d'Autriche Joseph II était un despote éclairé, soucieux de promouvoir la culture et en particulier lethéâtre. En 1776, il nationalisa le Burgtheater (Théâtre Impérial), avec l'espoir de faire disparaître l'opera buffa italien, pourtant très apprécié par la haute société viennoise, au profit d'un opéra plus populaire et typiquementgermanique, le singspiel, mélange de récits parlés et de chansons. Mais devant la médiocrité des opéras allemands de l'époque, l'inspecteur du...
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LES NOCES DE FIGARO de Wolfgang Amadeus MOZART
comtesse (sop). Mais Suzanne s'inquiète des assiduités du comte. Quant au jeune page, Chérubin (sop), il avoueson trouble devant toutes les femmes. Marcelline, la gouvernante (sop) et le docteur Bartholo (b), se proposent defaire épouser Marcelline par Figaro, qui lui doit de l'argent. Basile (t), le maître de musique, apprend au comte queChérubin s'intéresse à la comtesse. Almaviva surprend l'adolescent qui se cachait derrière un fauteuil, et l'envoie àl'armée. Acte II : La comtesse s'afflige...
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Edgar DEGAS: NU ALLONGÉ
inquiet et insatisfait qui l'incite à remettre perpétuellement en question tout ce qui touche à son art. Sesrecherches, aussi bien dans le domaine technique que dans le domaine esthétique, en sont des manifestationsconcrètes. Jamais il ne peut se contenter d'adopter et d'exploiter une formule trouvée. Cette constante évolution,ce perpétuel renouvellement de ses moyens et de ses buts peuvent dérouter, ainsi que le mélange de classicisme etde modernisme qui contribue à le maint...
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Edgar DEGAS: PORTRAITS D'AMIS SUR SCENE
tragique aux dernières années d'une existence uniquement consacrée à son art, désormais privée de son but, quiprend fin en 1917. Ce qui est peut-être le plus frappant dans la vie et dans l'oeuvre de Degas est son tempéramentinquiet et insatisfait qui l'incite à remettre perpétuellement en question tout ce qui touche à son art. Sesrecherches, aussi bien dans le domaine technique que dans le domaine esthétique, en sont des manifestationsconcrètes. Jamais il ne peut se contenter d'...
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Édouard MANET: POISSONS
deux tableaux, souligne le mouvement. Édouard MANET 1832-1883 • Poissons, Nature morte avec poisson, Nature morte à la carpe• Huile sur toile 73,4 cm x 92,1 cm• Signature posthume en bas, à droite, «Manet»• Localisation : The Art Instante of Chicago• Expositions : Paris, 1865, 1867, 1884, 1900, 1913, 1937, 1983; New York, 1913, 1920, 1937, 1939, 1940:Pittsburgh, 1924; Chicago, 1966. LA COMPOSiTIONLa position des éléments de cette nature morte forme une croix. Le couteau souligne une...
- Edouard MANET: ARGENTEUIL
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Claude MONET: LA ZAAN A ZAANDAM
la première fois, appliquant jusqu'aux plus extrêmes conséquences les principes édictés par le réalisme, il poursuit lanature dans tous ses effets, même les plus momentanés, en ne tenant compte que du seul résultat de sesperceptions. Tempérament puissant, doué d'une magistrale intuition, il s'engage hardiment, confiant dans la propre sûreté de sonanalyse sensible, mais incapable de mesurer exactement la portée de ses actes. A la différence d'un Cézanne, parexemple, il n'obéit à aucun cal...
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Claude MONET: LA PLAGE A TROUVILLE
Tempérament puissant, doué d'une magistrale intuition, il s'engage hardiment, confiant dans la propre sûreté de sonanalyse sensible, mais incapable de mesurer exactement la portée de ses actes. A la différence d'un Cézanne, parexemple, il n'obéit à aucun calcul intellectuel précis, pas plus qu'il n'éprouve, comme Van Gogh, le besoin de selibérer d'une émotion exaspérée. En fait, il se laisse surtout guider par son instinct profond, par ses dons d'observateur rigoureux. Il est le premier àrenon...
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Claude MONET: LILAS TEMPS GRIS
sa jeunesse, de Jongkind en 1864, de Courbet en 1865, de Manet au cours des années 1863-1865, ont façonné enlui une extraordinaire acuité de vision, un sens profond de l'analyse il avait de rares dispositions , etl'ont aidé à se débarrasser de tout préjugé. Notablement soutenu par l'intelligence perspicace de Bazille, ilabandonne en 1867 ses derniers scrupules et réalise au milieu des railleries amicales de ses confrères ou d'aînés, telCourbet, ce chef-d'oeuvre qui inaugure le destin trio...
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Claude MONET: ARGENTEUIL
exemple, il n'obéit à aucun calcul intellectuel précis, pas plus qu'il n'éprouve, comme Van Gogh, le besoin de selibérer d'une émotion exaspérée. En fait, il se laisse surtout guider par son instinct profond, par ses dons d'observateur rigoureux. Il est le premier àrenoncer à son récent acquis et paraît bien souvent, durant les années suivantes et pendant son voyage enHollande, vouloir presque ignorer le chemin dans lequel il s'est avancé. Pourtant, la révolution était commencée et...
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Claude MONET: ARGENTEUIL, FIN D'APRÈS-MIDI
la première fois, appliquant jusqu'aux plus extrêmes conséquences les principes édictés par le réalisme, il poursuit lanature dans tous ses effets, même les plus momentanés, en ne tenant compte que du seul résultat de sesperceptions. Tempérament puissant, doué d'une magistrale intuition, il s'engage hardiment, confiant dans la propre sûreté de sonanalyse sensible, mais incapable de mesurer exactement la portée de ses actes. A la différence d'un Cézanne, parexemple, il n'obéit à aucun cal...
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Claude MONET: ZAANDAM
Tempérament puissant, doué d'une magistrale intuition, il s'engage hardiment, confiant dans la propre sûreté de sonanalyse sensible, mais incapable de mesurer exactement la portée de ses actes. A la différence d'un Cézanne, parexemple, il n'obéit à aucun calcul intellectuel précis, pas plus qu'il n'éprouve, comme Van Gogh, le besoin de selibérer d'une émotion exaspérée. En fait, il se laisse surtout guider par son instinct profond, par ses dons d'observateur rigoureux. Il est le premier àrenon...
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Claude MONET: LA MAISON BLEUE, ZAANDAM
perceptions. Tempérament puissant, doué d'une magistrale intuition, il s'engage hardiment, confiant dans la propre sûreté de sonanalyse sensible, mais incapable de mesurer exactement la portée de ses actes. A la différence d'un Cézanne, parexemple, il n'obéit à aucun calcul intellectuel précis, pas plus qu'il n'éprouve, comme Van Gogh, le besoin de selibérer d'une émotion exaspérée. En fait, il se laisse surtout guider par son instinct profond, par ses dons d'observateur rigoureux. Il est le p...
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Claude MONET: BORDIGHERA
Tempérament puissant, doué d'une magistrale intuition, il s'engage hardiment, confiant dans la propre sûreté de sonanalyse sensible, mais incapable de mesurer exactement la portée de ses actes. A la différence d'un Cézanne, parexemple, il n'obéit à aucun calcul intellectuel précis, pas plus qu'il n'éprouve, comme Van Gogh, le besoin de selibérer d'une émotion exaspérée. En fait, il se laisse surtout guider par son instinct profond, par ses dons d'observateur rigoureux. Il est le premier àrenon...
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Claude MONET: BLANCHE MONET PEIGNANT
nature dans tous ses effets, même les plus momentanés, en ne tenant compte que du seul résultat de sesperceptions. Tempérament puissant, doué d'une magistrale intuition, il s'engage hardiment, confiant dans la propre sûreté de sonanalyse sensible, mais incapable de mesurer exactement la portée de ses actes. A la différence d'un Cézanne, parexemple, il n'obéit à aucun calcul intellectuel précis, pas plus qu'il n'éprouve, comme Van Gogh, le besoin de selibérer d'une émotion exaspérée. En...
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Claude MONET: L'AIGUILLE ET LA FALAISE D'AVAL
Le concept de la réalité en soi, immuable, conforme aux conventions tacitement acceptées, est abandonné par lesartistes qui lui substituent peu à peu celui d'une réalité personnelle et intransmissible, puisque basée sur les seulessensations. Monet est à l'origine de ce bouleversement des idées et des valeurs, qui ouvre désormais la voie àtoutes les spéculations de la subjectivité. La peinture redevient ce qu'elle était jusqu'à la Renaissance, une libreextériorisation de la sensibilité. Moins...
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Claude MONET: LA MEULE DE FOIN A GIVERNY
l'ont aidé à se débarrasser de tout préjugé. Notablement soutenu par l'intelligence perspicace de Bazille, ilabandonne en 1867 ses derniers scrupules et réalise au milieu des railleries amicales de ses confrères ou d'aînés, telCourbet, ce chef-d'oeuvre qui inaugure le destin triomphal de tout l'art contemporain : Les Femmes au jardin. Pourla première fois, appliquant jusqu'aux plus extrêmes conséquences les principes édictés par le réalisme, il poursuit lanature dans tous ses effets, mêm...
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Claude MONET: LES FALAISES A ÉTRETAT
sa jeunesse, de Jongkind en 1864, de Courbet en 1865, de Manet au cours des années 1863-1865, ont façonné enlui une extraordinaire acuité de vision, un sens profond de l'analyse il avait de rares dispositions , etl'ont aidé à se débarrasser de tout préjugé. Notablement soutenu par l'intelligence perspicace de Bazille, ilabandonne en 1867 ses derniers scrupules et réalise au milieu des railleries amicales de ses confrères ou d'aînés, telCourbet, ce chef-d'oeuvre qui inaugure le destin trio...