Catégorie : Beaux-Arts
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Auguste RENOIR: RICHARD WAGNER, COMPOSITEUR
attrait vif, instinctif et prolongé, de même, dans "un Renoir", une chevelure, du feuillage, des reflets dans l'eau, lacourbe d'un corps, la splendeur du jour. Renoir, sans doute le dernier des grands peintres dont le talent se soit manifesté dans toutes les branches de lapeinture, est parfois négligé comme paysagiste. Il a passé d'une palette où les verts et les bleus dominaient à desharmonies "en rouge", quand il ramena toutes les autres nuances à cette couleur généreuse. Les aspects "sublimes...
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Auguste RENOIR: MADAME CLAPISSON
particulier, mais d'accords qui vibrent quand leur voix a cessé de retentir. Ainsi, dans une suite de Bach, a dit AldousHuxley, chaque instrument chante un bonheur particulier ignorant l'harmonie plus vaste à laquelle sa voix prête unattrait vif, instinctif et prolongé, de même, dans "un Renoir", une chevelure, du feuillage, des reflets dans l'eau, lacourbe d'un corps, la splendeur du jour. Renoir, sans doute le dernier des grands peintres dont le talent se soit manifesté dans toutes les branche...
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Pierre-Auguste RENOIR: LA DANSE À LA CAMPAGNE
de la nature ne l'ont point tenté et, même quand elle semble soulevée dans ses derniers paysages du Midi par unélan dionysiaque, elle n'accable point l'homme, elle est sa compagne bienveillante. L'image que Renoir se fait del'espace nous offre cette atmosphère de paradis païen. Ce que le regard embrasse suffit à l'artiste. Il n'a rien d'unanalyste, ce magicien généreux et immobile. De son seul regard, il "charme" les apparences. Elles se posent sur satoile et s'y prennent à un réseau de poési...
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Auguste RENOIR: LE JARDIN DE LA RUE CORTOT À MONTMARTRE
vivants qui vont bien plus loin que des échos de tonalité, cela dépasse même ces "métamorphoses" qu'a définies unepage célèbre de Proust. Il ne s'agit point d'un changement de sub-stance, ou même de l'insistance d'un détailparticulier, mais d'accords qui vibrent quand leur voix a cessé de retentir. Ainsi, dans une suite de Bach, a dit AldousHuxley, chaque instrument chante un bonheur particulier ignorant l'harmonie plus vaste à laquelle sa voix prête unattrait vif, instinctif et prolongé...
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Auguste RENOIR: LA CONVERSATION
attrait vif, instinctif et prolongé, de même, dans "un Renoir", une chevelure, du feuillage, des reflets dans l'eau, lacourbe d'un corps, la splendeur du jour. Renoir, sans doute le dernier des grands peintres dont le talent se soit manifesté dans toutes les branches de lapeinture, est parfois négligé comme paysagiste. Il a passé d'une palette où les verts et les bleus dominaient à desharmonies "en rouge", quand il ramena toutes les autres nuances à cette couleur généreuse. Les aspects "sublimes...
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Auguste RENOIR: A LA GRENOUILLÈRE
peinture, est parfois négligé comme paysagiste. Il a passé d'une palette où les verts et les bleus dominaient à desharmonies "en rouge", quand il ramena toutes les autres nuances à cette couleur généreuse. Les aspects "sublimes"de la nature ne l'ont point tenté et, même quand elle semble soulevée dans ses derniers paysages du Midi par unélan dionysiaque, elle n'accable point l'homme, elle est sa compagne bienveillante. L'image que Renoir se fait del'espace nous offre cette atmosphère de paradi...
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Auguste RENOIR: PAYSAGE A WARGEMONT
courbe d'un corps, la splendeur du jour. Renoir, sans doute le dernier des grands peintres dont le talent se soit manifesté dans toutes les branches de lapeinture, est parfois négligé comme paysagiste. Il a passé d'une palette où les verts et les bleus dominaient à desharmonies "en rouge", quand il ramena toutes les autres nuances à cette couleur généreuse. Les aspects "sublimes"de la nature ne l'ont point tenté et, même quand elle semble soulevée dans ses derniers paysages du Midi par unélan di...
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Auguste RENOIR: VUE DE LA CÔTE PRÈS DE WARGEMONT
Bazille, parce que la santé oblige à des habitudes d'où naissent des sympathies, interdit les contraintes inutiles etn'a de contrôle que l'expérience. La nouvelle interprétation de la lumière, bien qu'elle modifie l'apparence des choses,n'est qu'un aspect superficiel de son univers. Nous rejoignons ici la controverse sur le baroque : le contraste n'estpas entre les formes qui "reposent" et les formes qui "s'envolent", mais entre ce que nous appellerions la"composition géométrique" ou a...
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Camille PISSARRO: HYDE PARK, LONDON
LA CRITIQUEDe nombreux critiques reprochèrent à Pissarro «son manque de poésie» ou d'imagination, mais il fut l'artiste le plusadmiré par les peintres de son temps. Lionello Venturi, pour sa part, le défendit vigoureusement contre sesdétracteurs : « II est juste de dire que Monet vise à l'exceptionnel et à l'extraordinaire, alors que Pissarro vise auquotidien et à l'habituel. Mais (...) un des grands miracles de la poésie de tous les temps est de se révéler là où onl'attend le moins, par...
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Camille PISSARRO: VUE DE BAZINCOURT
L'HISTOIRELa toile fut achetée par Durand-Ruel, qui l'exposa dans sa galerie de New York. On la retrouve ensuite dans unevente à Paris en 1954, puis à Londres en 1993. LA COTELes grandes huiles d'une si belle facture peuvent se négocier en millions de francs. Mais les Meules à Éragny (1885)ont atteint 22 millions de francs français (4 millions de dollars) en 1990. Un océan de verdure, un joli petit village, des vaches qui paissent paisiblement, et pas un être humain à l'horizon :voici la campa...
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LE CHÂTEAU DE BARBE-BLEUE de Béla BARTOK
ANALYSE un langage très moderne pour une oeuvre hallucinée Dans Le Château de Barbe-Bleue, l'action, très statique, se réduit à un affrontement psychologique entre deuxpersonnages. Pourtant, l'opéra de Bartok est d'une intensité dramatique presque terrifiante. Bien qu'il soit très court(il dure moins d'une heure), sa matière musicale et symbolique est aussi dense que celle d'un rêve.Inspirée du conte de Perrault et marquée par l'influence des symbolistes français, cette oeuvre se présente co...
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L'ENFANT ET LES SORTILEGES de Maurice RAVEL
RESUME féerie animalière et animiste L'intérieur d'une maison normande, l'après-midiPremière partie : L'Enfant (sop) rechigne à faire ses devoirs. Sa mère (contr) le punit en l'obligeant à rester seuldans la pièce jusqu'au dîner. L'Enfant enrage et se met à tout détruire : il brise la théière, lacère les tentures,détraque le mécanisme de l'horloge, tire la queue du chat, pique l'écureuil dans sa cage, déchire les livres et lescahiers. Sa fureur calmée, il s'apprête à s'affaler dans le Fauteuil...
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PORGY AND BESS de George GERSHWIN
peut résister aux baisers de son ancien amant. Deux jours plus tard, on entend Bess délirer dans la chambre dePorgy. La tempête se lève ; voyant le bateau de Jake chavirer, Clara part à son secours avec Crown.Acte III: La communauté pleure Clara, Jake et Crown. Or Crown, rampant dans la pénombre, se dirige chez Porgy.Porgy, qui le guettait, le poignarde et l'étrangle. La police l'arrête. Une semaine plus tard, Porgy, libéré, revient àCatfish Row. Mais Bess, sous l'empire de la drogue, est partie...
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TURANDOT de Giacomo PUCCINI
les défauts d'un morceau qui ne prétendait pas à une grande envergure : si l'on avait eu la chance de l'entendrechanter par Caruso, en 1914, au théâtre Covent Garden de Londres, on aurait été surpris de constater que mêmece morceau a sa raison d'être, et qu'il est loin d'être aussi vulgaire qu'on le dit généralement. Qui sait voir les chosesun peu moins superficiellement, découvre dans la Tosca des détails très jolis, très raffinés même, et un sens duthéâtre qui tient du miracle. Madame Butterfl...
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PELLEAS ET MELISANDE de Claude DEBUSSY
C'est en 1892 que Debussy découvrit le texte théâtral de Maeterlinck, Pelléas et Mélisande : ce fut pour lui une révélation, qui lui inspira immédiatement le désir d'écrire un opéra. Cependant il lui fallut dix ans pour le mener àbien. Cet unique opéra, considéré comme son chef-d'oeuvre, suscita à l'époque de sa création une des plus grandesbatailles de l'histoire du théâtre lyrique. Les deux auteurs, Debussy et Maerterlinck, s'étaient brouillés, parce queDebussy avait refusé que Mélisande fût...
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SALOME de Richard STRAUSS
l'Europe, et même en Amérique, des tournées de concerts qui lui valent une renommée mondiale. Pendant son séjour à Berlin (1897-1918), il compose encore deux importantes Oeuvres : La vie d'un Héros(Heldenleben), et la Symphonie domestique (Sinfonia Domestica), suivis, en 1915, de la Symphonie alpestre(Alpensinfonie), qui achèveront le cycle des grands poèmes symphoniques. On peut dire que l'ensemble de cesOeuvres orchestrales représente en quelque sorte l'aboutissement de la t...
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ELEKTRA de Richard STRAUSS
chez les mélomanes conservateurs, Strauss voit son succès grandir. Il est nommé chef d'orchestre de la Cour etprend une place prépondérante dans la vie musicale de sa ville natale. C'est alors qu'il entreprend dans toutel'Europe, et même en Amérique, des tournées de concerts qui lui valent une renommée mondiale. Pendant son séjour à Berlin (1897-1918), il compose encore deux importantes Oeuvres : La vie d'un Héros(Heldenleben), et la Symphonie domestique (Sinfonia Domestica),...
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CAVALLERIA RUSTICANA de Pietro MASCAGNI
tragédie réaliste Sur la place d'un village sicilien, le Dimanche de PâquesSantuzza (sop ou ms), jeune villageoise triste et mélancolique, erre à la recherche de Turiddu (t), son amantinfidèle. Elle confie à Mamma Lucia (ms), la mère de ce dernier, l'histoire de son amour malheureux : au retour del'armée, Turiddu a retrouvé Lola (contr), qui lui était promise, mariée à Alfio (bar), le charretier du village. Par dépit,il a séduit Santuzza qui s'est mise à l'aimer passionnément. Mais voici...
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WERTHER de Jules MASSENET
Acte 1 : Tandis que les enfants du Bailli répètent le cantique de Noël, deux amis, Schmidt et Johann (t et b) parlentd'un certain Werther et d'Albert, le fiancé de Charlotte, la fille aînée du Bailli. Werther (t), dehors, s'émerveille de labeauté de la nature. Le Bailli lui présente Charlotte (ms), et lui demande de l'emmener au bal à Wetzlar. La nuittombe. Albert revient de voyage, et avec Sophie (sop), la soeur de Charlotte, évoque son mariage. Werther etCharlotte rentrent du bal. Le jeune h...
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LA BOHEME de Giacomo PUCCINI
les défauts d'un morceau qui ne prétendait pas à une grande envergure : si l'on avait eu la chance de l'entendrechanter par Caruso, en 1914, au théâtre Covent Garden de Londres, on aurait été surpris de constater que mêmece morceau a sa raison d'être, et qu'il est loin d'être aussi vulgaire qu'on le dit généralement. Qui sait voir les chosesun peu moins superficiellement, découvre dans la Tosca des détails très jolis, très raffinés même, et un sens duthéâtre qui tient du miracle. Madame Butterfl...