Devoir de Philosophie

Sun Yat-sen

Publié le 17/03/2012

Extrait du document

Son ascendant était dû à sa faconde, à son attrait personnel et à son intégrité sans failles. Son parti, le parti nationaliste Kouo-mintang, fut le premier groupe politique chinois moderne. Comme il jouissait d'une considération internationale, il tenta d'obtenir de l'aide des communautés chinoises à l'étranger pour déclencher une révolution. Contrairement à beaucoup de réformateurs qui voyaient la Chine nouvelle comme un empire de style japonais, il était partisan d'une république.

« étrangers qui pillaient le pays, fonder une ré­ publique et, enfin, redistribuer les terres aux paysans de façon plus équitable.

Un an après, l'Alliance .

révolutionnaire comptait dix mille membres en Asie du Sud-Est.

Ex­ pulsé du Japon, Sun Yat-sen fit une tournée des communautés chinoises d'Asie, d'Euro­ pe et des Etats-Unis.

Comme le peuple chi­ nois était de plus en plus favorable à une ré­ volution, le régime impérial, corrompu et in­ capable, confia le commandement de l'armée à Yuan Che-K'ai.

En octobre 1911, une ré- volte éclata à Wu-han et se répandit très vite.

Au lieu d'écraser la rébellion, Yuan entama des pourparlers avec les républicains.

Sun Yat-sen revint triomphalement en Chine.

Le 12 janvier 1912, il fut proclamé président de la république provisoire.

Six semaines plus tard, il délégua en confiance ses pouvoirs à Yuan Che-K'ai et prépara son parti du Kouo­ min-tang pour les élections à l'Assemblée na­ tionale.

En 1913, Yuan, qui souhaitait devenir empe­ reur, interdit ce parti.

Sun retourna alors au Japon.

Yuan mourut en 1916, mais les mem­ bres de l'Assemblée nationale restaient faci­ lement corruptibles.

L'expérience de la dé­ mocratie occidentale fut donc un échec, du moins aux yeux du peuple chinois.

Sun décla­ ra: "Non seulement la Chine n'a rien appris de la démocratie occidentale, mais elle n'en est devenue que plus mauvaise.'' La Chine n'était plus qu'une entité géogra­ phique, les puissances occidentales mainte­ nant leurs concessions territoriales.

Le traité Ci-dessous: Rencontre entre des ministres chinois et soviétiques .

Sun fut considéré par le nouveau gouvernement bolchevique com­ me le chef révolutionnaire chinois le plus qualifié .

A gauche: Ts'eu-hi, impératrice de Chine .

Elle était la personnifi­ cation de tout ce que Sun Y at-sen voulait détruire .

de Versailles de 1919 stipulait que les territoi­ res ayant appartenu à l'Allemagne devaient être transférés au Japon, ce qui poussa le Ja­ pon à envahir la Mandchourie.

En 1921, le seigneur de Kouang-tong aida Sun à préser­ ver sa base de Canton.

Mais, refusant de combattre les seigneurs du nord, il s'en fut piller Kouang-tong.

Sun s'enfuit de nouveau, cette fois vers Shanghai.

Il y rencontra Adolf Joffe, agent des communistes soviétiques.

De nombreux Chinois considéraient les Soviétiques comme des révolutionnaires expérimentés.

L'Union soviétique, à la fin du conflit mondial, s'était retirée des territoires situés à la frontière chi­ noise, et de leur côté, les S.oviétiques voyaient la Chine comme le second · front na­ turel de la révolution mondiale.

Sun Y at-sen avait besoin d'alliés.

Il n'avait pas d'armée et le Kouo-min-tang, quoique étendu, était mal organi~é.

Chang Kai-Chek, son second, fut donc envoyé à Moscou pour se familiariser avec les techniques militaires, et une Acadé­ mie militaire fut fondée à Canton.

Des con­ seillers soviétiques réorganisèrent le Kouo­ min-tang en une machine disciplinée.

Sun fut nommé président à vie du tout nouveau parti communiste chinois.

En 1923, Sun s'installa à Canton, en même temps que Zhou Enlai (Chou En-lai) et d'autres communistes.

Il fut invité par Beijing (Pékin) pour discuter.

Sun mourut en 1925, alors que la Chine était loin d'avoir réalisé son unité.

Mais ~on inspira­ tion et son dévouement avaient donné l'élan nécessaire à' ses successeurs.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles