Somoza Jr (Anastasio)
Publié le 17/01/2022
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Héritier d'une famille qui règne sur le Nicaragua depuis1933, comme les Trujillos régnèrent sur la République dominicaine, le général Anastasio Somoza Debayle, président de 1967 à 1972, réélu après deux ans d'intérim en 1974, constitue le cas classique du dictateur latinoaméricain. Il a d'abord gouverné à la manière de son père, tyran autocrate mis en place par les États-Unis. Puis l'évolution politique, tant à Washington qu'à l'intérieur de son pays, ....
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L'election de John
Kennedy aux
Etats-Unis entratne
une modification
de Ia
politique americaine
au
Nicaragua.
Somoza agit habilement
pour utiliser
a son
profit le
tour-
nant reformist* decide
a
Washington.
II
se
ports can-
didat a
la
preside/me de
la
Republique en
s'appuyant
cur le Partl
liberal, qu'il contrale
totalement.
Profitant
de ses
privileges et
des erreurs de ses
adversaires
conservateurs, groupes autour de
Fernando
Aguero, it
est elu en 1967.
Une tentative
de
coup d'Etat
menee
par
Aguero, d'ailleurs avec
('aide de Robert
Kennedy, echoue
et renforce l'autorite de Somoza.
5 Instal
le a la
presidence, it
gouverne le
pays en mo-
narque et
d'une main
de fer.
La
gauche denonce
le
retour de Ia
dictature
militalre, et
son
cortege d'execu-
tions sommaires, dont les
principales victimes sons
les
paysans et
les etudiants.
Pour
s'abriter derriere une
façade democratique, Somoza
conclut un
accord avec
les conservateurs
d'Aguero.
Cet
accord
prevoit Ia disso-
lution du
Parlement, la
convocation d'une
Constituante et
la remise
du
pouvoir i1
un triumvirat, de
1972 a
1974.
6 Ce triumvirat, constitue de
deux
partisans de Somoza
et d'Aguero lui-meme, ne
dispose que de
pouvoirs limites.
Anastasio Somoza
a tout le oisir d'assurer
sa reelection.
Celle-ci a
lieu en 1974.
Le dictateur
nicaraguayen dolt
neanmoins affronter une
opposition de
gauche, qui tend
a se renforcer
(malgre le
pietinement de
Ia
guerilla du
Front sandiniste de
liberation), et
une
Ea lise
cathollque
de plus en
plus soucieuse
de
prendre ses distances
vis-
e-via du
regime.
Celui-ci
continue neancnoins
de recourir
a Ia torture
et a
la termer
pour reduire
ses adversaires et
conserver ses
fantastiques avantages.
4 L'élection de John Kennedy aux États-Unis entraîne
une modification de la politique américaine au Nicaragua.
Somoza agit habilement pour utiliser à son profit le tour-
nant réformiste décidé à Washington.
Il se porte can-
didat à la présidence de la République en s'appuyant
sur le Parti libéral, qu'il contrôle totalement.
Profitant
de ses privilèges et des erreurs de ses adversaires
conservateurs, groupés autour de Fernando Aguero, il
est élu en 1967.
Une tentative de coup d'État menée par
Aguero, d'ailleurs avec l'aide de Robert Kennedy, échoue
et renforce l'autorité de Somoza.
5 Installé à la présidence, il gouverne le pays en mo-
narque et d'une main de fer.
La gauche dénonce le
retour de la dictature militaire, et son cortège d'exécu-
tions sommaires, dont les principales victimes sont les
paysans et les étudiants.
Pour s'abriter derrière une
façade démocratique, Somoza conclut un accord avec
les conservateurs d'Aguero.
Cet accord prévoit la disso-
lution du Parlement, la convocation d'une Constituante et
la remise du pouvoir à un triumvirat, de 1972 à 1974.
6 Ce triumvirat, constitué de deux partisans de Somoza
et d'Aguero lui-même, ne dispose que de pouvoirs limités.
Anastasio Somoza a tout le loisir d'assurer sa réélection.
Celle-ci a lieu en 1974.
Le dictateur nicaraguayen doit
néanmoins affronter une opposition de gauche, qui tend
à se renforcer (malgré le piétinement de la guérilla du
Front sandiniste de libération), et une Église catholique
de plus en plus soucieuse de prendre ses distances vis-
à-vis du régime.
Celui-el continue néanmoins de recourir
à la torture et à la terreur pour réduire ses adversaires et
conserver ses fantastiques avantages..
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