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Sir Robert Walpole

Publié le 17/01/2022

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Bien que l'opposition vînt surtout de la puissance inhabituelle de Walpole- et non parce qu'il prenait des mesures erronées - l'inquiétude régnait tout de même à propos de la direction qu'il donnait à sa politique étrangère. Afin d'aider à la prospérité du pays, Walpole maintint des impôts peu élevés et évita la guerre. "Quieta non movere" (ne pas agiter ce qui est tranquille) était son adage. L'opposition prétendait que sa politique était imprudente vis-à-vis des intérêts de l'Angleterre, qui deviendrait la dupe de la France et la proie de l'Espagne.

« siégeait de nouveau au gouvernement.

Sa grande chance vint, un an plus tard, lors du scandale de la Compagnie des Mers du Sud (océan Pacifique).

Cette compagnie avait en­ dossé une grande partie des dettes nationales de l'Angleterre, en échange d'actions.

Le prix des actions avait été augmenté jusqu'à un multiple de la valeur d'origine par achats spéculatifs de ces actions.

Il était inévitable qu'on les revendrait,- à un certain moment.

Pendant la panique qui s'ensuivit, on décou­ vrit que la plus grande partie du ministère et de la Cour était compromise dans le com­ plot.

Walpole, qui avait lutté contre le program­ me, fut nommé "premier lord de la Trésore­ rie" et "chancelier de l'Echiquier".

Sa tâche était de remettre de l'ordre dans le chaos.

Son habileté en ce qui concerne la politique et l'argent provoqua une saignée générale et rétablit le renom de la Grande-Bretagne.

L'accession au trône de George Il en 1727 raffermit encore la position de Walpole, sur­ tout grâce à l'amitié et à l'appui de la subtile reine Caroline.

A l'indignation de ses détrac­ teurs, Walpole fit entrer ses amis et les mem- Ci-de ss us, à gauche: L e scandale de s Mers du Sud, par le peintre Ward .

Walpole reçu t la miss (on de dénouer l'imbroglio finan der , après l'effondrement de la Com­ pagnie des Mers du Sud .

A gauche : L'étiquette commer­ ciale de la Compa g nie.

Ci-dessus: Cette image satirique critique le r61e de Walpole dans la "guerre de l'oreille de Jenkins ".

Cet incident avec l'Espagne fut très mal considér é, et on rendit Walpole en grande partie respon­ sable de la faute.

bres de sa famille au gouvernement.

Son beau-fils lord Townshend, fut ministre des Affaires étrangères jusqu'à ce que Walpole s'en chargeât lui-même en 1730.

Bien que l'opposition vînt surtout de la puis­ sance inhabituelle de Walpole- et non parce qu'il prenait des mesures erronées -l'inquié­ tude régnait tout de même à propos de la di­ rection qu'il donnait à sa politique étrangère.

Afin d'aider à la prospérité du pays, Walpole maintint des impôts peu élevés et évita la guerre.

"Quieta non movere" (ne pas agiter ce qui est tranquille) était son adage.

L'oppo­ sition prétendait que sa politique était impru­ dente vis-à-vis des intérêts de l'Angleterre, qui deviendrait la dupe de la France et la proie de l'Espagne.

Depuis quatre-vingt-dix ans, les garde-côtes espagnols harcelaient la marine marchande anglaise en Amérique espagnole, après que l'Angleterre eut pris la Jamaïque aux Espa­ gnols en 1655.

Le jour où un capitaine nom­ mé Jenkins fit voir son oreille desséchée à la chambre des Communes, en soutenant qu'el­ le avait été tranchée par les Espagnols, un courant de patriotisme se fit jour.

Malgré son sentiment, Walpole décida la guerre contre l'Espagne.

La guerre de l'oreil­ le de Jenkins fut le prologue de l'entrée de l'Angleterre dans un conflit européen plus important, et marqua le début de la fin pour Walpole.

La guerre fut mal conduite, et Wal­ pole en subit les critiques.

En 1742, un nom­ bre de petites défaites à la chambre des Com­ munes indiqua qu'il manquait à Walpole le soutien nécessaire pour continuer à gouver­ ner.

Il démissionna, fut anobli et se retira dans son immense domaine, où il mourut trois ans plus tard, en 1745.. »

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