Simon Bolivar
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
On forma un gouvernement républicain dirigé par Miranda, ce qui n'empêcha pas la jeune république d'être rapidement méprisée par des troupes royalistes conduites par Monteverde, tandis que Miranda se rendait. Les patriotes vénézuéliens étaient furieux. Miranda tenta de s'échapper, mais il fut fait prisonnier, avec l'aide de Bolivar, indigné. Bolivar déclara à Monteverde: "J'ai participé à l'arrestation de Miranda pour le punir de sa traîtrise vis-à-vis de mon pays, non pour rendre service à l'Espagne." Peu s'en fallut que Monteverde ne confisquât le passeport de Bolivar.
«
gnole voisine de Nouvelle-Grenade (l'actuelle
Colombie) .
Les dirigeants révolutionnaires
donnèrent à contrecoeur la direction
d'une
unité armée à Bolivar, qui attaqua Ténériffe,
bastion royaliste, et l'investit malgré les or
dres reçus.
Il
obtint encore d'autres victoires
et finalement se précipita vers le Venezuela,
où il déchaîna la guerre "a muerte" .
Aucun de ceux qui avaient soutenu les roya
listes, ne devait être épargné .
Bolivar réussit
grâce à ses attaques éclair.
Il gagna de nou
veaux partisans
pour la cause républicaine,
par son pouvoir de susciter la confiance.
En
1813, une nouvelle république fut décrétée à
Caracas, et Bolivar
s'y conduisit en dicta
teur.
Pendant dix-sept ans, il accumula vic
toires et défaites.
En 1815 et 1816, il résida à
la Jamaïque et à Haïti, en exilé pauvre.
Le
Venezuela était repassé sous domination
Ci-dessus : La maison où vécut
Bolfvar lorsqu 'il était président de la révublique de Colombie.
A la même époque, il était également
président du Pérou et de la Boli vie.
C'est de cette simple hutte,
qu'il tenta de gouverner les trois
pays.
A droite : Manuela
Saenz, la maî
tresse de Bolfvar .
Elle l'aida à.
tra
verser les tempêtes politiques et
resta à ses côtés lorsqu 'il mourut de tuberculose, à quarante-sept ans.
espagnole.
Mais le président haïtien, Pétion,
aida les patriotes vénézuéliens
à organiser
une invasion de leur pays.
Trois ans plus
tard, Bolivar mena une armée
à travers les
cols dangereux des Andes et
attaqua les
Espagnols en Nouvelle-Grenade,
où il fut
choisi comme président, après la libération.
Plus
tard, Bolivar fut non seulement prési
dent de la Colombie, mais aussi
du Pérou et
de la Bolivie.
Bolivar avait tendance à laisser
gouverner son vice-président, car ses idéaux
politiques allaient plus loin que l'indépen-
dance.
Sa constitution bolivienne, qui pré
voyait
un président à vie, octroya le droit de
vote à tous les citoyens sachant
lire (sauf le
personnel domestique) et abolit l'esclavage.
Le grand rêve de Bolivar était la formation
d'une communauté de tous les Etats sud
américains.
Le vice-président, Santander,
s'opposa à la
politique centralisatrice de Bolivar.
Les par
tisans de Santander devinrent de
plus en plus
nombreux .
Cependant, après son implication
dans une tentative de meurtre sur Bolivar,
il
fut exilé.
Mais les forces qui montaient é
taient trop puissantes pour Bolivar, miné en
outre
par la tuberculose.
Il démissionna en
1830.
Il envisageait de partir pour l'Europe
avec sa maîtresse, Manuela, mais il n'alla pas
plus loin que Carthagène,
où il mourut en
1830..
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