Si c'est un homme
Publié le 13/01/2013
Extrait du document
«
condamné à rester de décembre 1943 à janvier 1945.
A travers le livre, l'auteur évoque la vie dans les camps.
Il évoque tout d'abord le voyage « infernal » de 15
jours dans un wagon de marchandise, qui emmène hommes, femmes, enfants, vieillards...
jusqu'à Aucshwitz,
dans des conditions inhumaines.
Ils furent « triés » par sexe, âge et état de santé, sur environ 600 deportés,
seul 100 arriveront à destination, les autres n'ayant pas résisté au voyage, ou envoyés directement dans les
chambres à gaz.
Il raconte ensuite la « deshumanisation » que les déportés subissent : déshabillés, rasés, mal
traités.
Primo Levi évoque la première nuit dans le Block, le réveil, l'hygiène, la distribution du pain qui sert de
monnaie d'échange, le froid hivernal.
Grâce au savoir, et à l'experience de d'autres déportés, Primo Levi respecte certains conseils de survie : il est
important de se laver, de cirer ses chaussures, pour se respecter, pour rester un homme, même si l'eau avec
laquelle il se lave est sale.
L'auteur explique également le fonctionnement de l'infirmerie ( Krankenbau ), où
certains esperaient y rester le plus longtemps possible car le travail en exterieur l'hiver était rude.
En revanche
il dit egalement que travailler occupe l'esprit et permet de ne pas penser, contrairement aux heures
angoissantes, passés à reflechir dans l'infirmerie.
Primo Levi décrit les nuits et les journées de travail.
Les nuits
sont cauchemardesques : bercée entre sommeil, veille, et angoisse.
Il fait part des rêves communs de chacun
des deportés : imaginer le retour chez soi et le rêve de manger.
Les journées de travail sont longues et
éprouvantes, les déportés doivent par exemple porter des blocs de fonte de plusieurs tonnes.
Dans ce livre, un
chapitre est plus optimiste ; il nous fait part de l'arrivé du printemps et donc de la chaleur qui arrive, car
auparavant, le froid de l'hiver était un des problèmes majeurs pour la survie des déportés.
L'auteur évoque les
vols, les échanges et les trafics qui ont lieu à l'interieur des camps.
Primo Levi raconte egalement le fait qu'on
soit venu le chercher pour qu'il fasse partie du Kommando de chimie ( sa formation de base ) et évoque les
souvenirs que lui procure de parler de sa vie d'avant, cela le « réhumanise ».
On voit au travers de ce livre,
grace au narrateur, que certains liens entres les hommes sont forts, comme avec Jean jeune juif alsacien, que
Primo Levi rencontre et avec qui il va partager des poèmes de sa langue natale ( italien ).
Nous sommes au
mois d'aout 1944, et le camp d'Aucshwitz commence à se faire attaquer par des avions.
Les déportés entendent
également parler du débarquement en Normandie et des offensives en Russie.
Primo Levi raconte les craintes.
»
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