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ROUSSEAU: 1712-1778 (vie et oeuvre)

Publié le 05/01/2012

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rousseau
Tirant orgueil de ses anomalies de caractère, c'est à partir de son moi imaginatif, hypersensible et déséquilibré qu'il construit un système assez cohérent, mais difficile à interpréter. Il trouve le moyen d'y concilier et d'y justifier à la fois ce qu'il est (roturier, timide, gauche, infirme, mal éduqué, fils d'un père indigne, protestant au milieu de catholiques) et ce qu'il aurait voulu être, la société réelle et la société idéale.
Répond à l'article Genive, écrit par d'Alembert à l'instigation de Voltaire, dans l'Encyclopédie, lequel Voltaire, installé aux Délices, avait donné des représentations théâtrales, ou les Genevois venaient nombreux, puisque le théâtre était interdit à Genève. Après avoir défendu l'orthodoxie des pasteurs genevois, Rousseau prend la défense, {ce qui est paradoxal après sa fuite), des interdictions et réglementations en vigueur dans son pays natal, montre que les arts dramatiques ne peuvent que vicier le coeur de l'homme. La tragédie, si elle ne peut guère moraliser, (les modèles offerts sont trop exceptionnels), peut plus surement pervertir; car les passions qui y sont représentées se répandent insidieusement dans les coeurs (ex. de Bérénice de Racine).
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« qui l'éloigne du monde ; ombrageux, méfiant, arrivant avec l'Age aux portes de la folie ; capable d'activités, mais par à-coups, sous l 'empire d'un grand enthousiasme ; autrement, plongé dans des rhe­ ries interminables qui le consolent de la réalité.

Contradictions du caractère : C'e st un sentim ental qui raisonne beaucoup, un rêveur qui parl6 d'action, un amant de la solitude qui s'intéres se aux réformes sociale s, un partisan d'une transformation de l'humanité, mais à contre -courant de son temps, un misanthrope ami des hommes, un mélancolique qui gollte la vie, un solitaire qui souffre de la solitude, d'où son perpétuel vagabondage.

Contradiction dans les idées : Surtout, entre ses principes et ses actes : Il aime le théâtre, les romans, mais fait campagne contre eux, en leur attribuant la dépra· vation des mœurs ; apOtre de la tolérance, il déclare qu'elle s'arrête devant l'erreur et veut fonder une religion d'll:tat avec sanctions contre les opposants : bannissement et mort; protestant à Genève, catho· lique à Chambéry, déiste à Paris, il se dit foncièrement chrétien, mais n'adlnet pas les dogmes du christianisme.

11 adore les enfants et met les siens à l'Hospice ; il défend In sainteté du mariage et de la famille et vit en marge de l'un et de l'autre ; fier républicain, ivre d'égalité et d'indépendance, refusant aussi bien un paquet de café de Bernardin de Saint-Pierre qu'une pension du roi d'Angleterre, et acceptant néanmoins l'hospitalité des Grands et des riches •.

SA VIE: Ne pas confondre aveo Jean-Baptiste Rousseau, le poète des Otlu.

Jean-Jacques Rousseau est né à Genève le 28 juin 1712, llls d'un h. »

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