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Rolling Stones Groupe de rock britannique

Publié le 31/03/2019

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Rolling Stones Groupe de rock britannique Créé en 1963 par le guitariste Keith Richards et le chanteur Mick Jagger, le groupe tire son nom d'une chanson de Muddy Waters, \"Rolling Stones Blues\". Il réalise son premier 45-tours la même année, en reprenant le titre de Chuck Berry, \"Come on\". A partir de 1965, les Rolling Stones imposent leurs propres chansons, fruits de la collaboration entre ses deux membres fondateurs. De l'album \"Satisfaction\" (1965) à \"Bridges to Babylon\" (1997), ils exploitent différents types de musique, comme le blues, le rock'n roll et la country (\"Tatoo You\", 1981 ; \"Dirty Work\", 1986), ou le disco et le reggae (\"Some girls\", 1978 ; \"Undercover\", 1983). Leur musique est rêche, énergique et éclectique. Toutefois, la fascination que dégagent les Stones ne s'explique pas uniquement par leur musique. Ils marquent les années 60 par leur attitude volontairement rebelle, contrairement aux Beatles à qui on les oppose souvent. L'agressivité des textes de Mick Jagger (\"Street Fighting Man\", \"Sympathy for the devil\"), leurs spectaculaires prestations scéniques, ainsi que leurs vies ponctuées de scandales liés à la drogue, leur procurent de nombreux fans parmi les jeunes. Centré autour de Richards et de Jagger, le groupe compte (ou a compté) dans ses rangs le batteur Charlie Watts, le bassiste Bill Wyman (de 1964 à 1993), le pianiste Ian Stewart (qui meurt en 1985) et le deuxième guitariste Brian Jones. Impuissant à faire évoluer le groupe selon ses ambitions musicales, ce dernier se retire peu avant sa mort en 1969. Les sonorités de cithare que l'on entend dans \"Paint in black\" sont un exemple de son influence. Il est remplacé d'abord par Mick Taylor, puis, en 1974, par Ron Wood. La longévité et la constance des Rolling Stones, en dépit des modes changeantes, en font une légende autant qu'une référence pour trois générations. Leur dernier album \"Bridges to Babylon\" (1997) est toujours imprégné de l'ardeur originale. Il est le plus ancien groupe de rock encore en activité.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Rolling Stones, The - rock. 1 PRÉSENTATION Rolling Stones, The , groupe de rock britannique formé à Londres en juillet 1962. 2 LA « RIVALITÉ » ROLLING STONES - BEATLES Les membres fondateurs des Rolling Stones sont Mick Jagger (chant), Keith Richards (guitare), Charlie Watts (batterie), Bill Wyman (basse) et Brian Jones (guitare).

England’s Newest Hitmakers (1964) est leur premier album et la chanson « (I Can’t Get No) Satisfaction » (1965) leur premier numéro un dans les hit-parades.

Brian Jones marque profondément les premières années du groupe (de 1964 à sa mort en 1969), tant par sa personnalité hors normes que par son influence musicale ; en témoignent notamment les expérimentations sonores typiques du mouvement hippie de l’album Their Satanic Majesties Request (1967). Les Rolling Stones rivalisent par ailleurs avec les Beatles pendant les années 1960 et jusqu’à la séparation de ces derniers en 1970.

Les deux groupes s’opposent musicalement : le « couple » de coauteurs qui écrit désormais toutes les chansons des Rolling Stones (Jagger / Richards) privilégie la partie rythmique de leurs compositions tandis que John Lennon et Paul McCartney font la part belle aux mélodies.

Les Rolling Stones se démarquent également des Beatles en adoptant une « rock attitude » — sexe, drogues et rock and roll — qui contribue à l’édification de leur légende. 3 LE CHARISME DE MICK JAGGER ET LE STYLE INIMITABLE DE KEITH RICHARDS C’est à la fin des années 1960 que les Rolling Stones atteignent leur apogée — populaire et artistique — avec les albums Beggars Banquet (1968), Let It Bleed (1969), Sticky Fingers (1971) et Exile on Main Street (1972), caractéristiques d’un style et d’un son qui leur sont devenus propres.

Profondément influencée par le blues de Chicago — les Rolling Stones reprennent des titres d’artistes tels que Muddy Waters (le nom du groupe vient de l’une de ses chansons), Willie Dixon, Howlin’ Wolf, etc.

—, leur musique repose d’une part sur l’inimitable présence vocale de Mick Jagger et d’autre part sur le jeu de guitare de Keith Richards, articulé autour de riffs accrocheurs et soutenu par le swing du batteur Charlie Watts.

Pendant cette période, les Rolling Stones « recrutent » de talentueux musiciens extérieurs au groupe : le guitariste Ry Cooder, les claviéristes Nicky Hopkins, Ian Stewart et Jack Nitzsche, ou encore le saxophoniste Bobby Keys. 4 L’APPORT DE NOUVEAUX MUSICIENS : MICK TAYLOR ET RONNIE WOOD Le guitariste Mick Taylor (qui a notamment joué au sein des Heartbreakers de John Mayall) remplace Brian Jones en 1969.

Malgré un talent et une virtuosité exceptionnels mis au service de la guitare rythmique de Keith Richards et une complémentarité sans équivalent depuis (les concerts du début des années 1970 sont unanimement considérés par les fans et les critiques comme les meilleurs et les plus aboutis musicalement de toute la carrière des Rolling Stones), son tempérament réservé l’incite à quitter le groupe en 1974 ; la mainmise de Mick Jagger et de Keith Richards sur la destinée de la formation cantonne en effet Mick Taylor à un rôle de faire-valoir, qu’il juge inacceptable pour un musicien de son niveau. Ronnie Wood (ami de Keith Richards et bassiste de Jeff Beck, Rod Stewart et des Faces) intègre alors les Rolling Stones et apporte une énergie nouvelle dont le groupe profite pour explorer des styles jusque-là inédits : reggae (« Cherry Oh Baby » en 1976) et funk (« Hot Stuff » en 1976, « Miss You » en 1978).

La fin des années 1970 est toutefois marquée par une inspiration déclinante et une relative traversée du désert.

L’album Tattoo You (1981) est celui du retour aux « valeurs » sur lesquelles s’est fondé le succès des Rolling Stones : il alterne morceaux de rock énergiques (« Start Me Up », devenu l’un des standards du groupe sur scène) et ballades plus lentes (« Slave », « Worried About You ») permettant à Mick Jagger de montrer l’étendue de sa palette vocale. 5 UN SUCCÈS PLANÉTAIRE POUR LE « PLUS GRAND GROUPE DE ROCK DU MONDE » Dans la seconde moitié des années 1980, Mick Jagger et Keith Richards entament des carrières solo aux fortunes diverses, sans toutefois remettre en cause l’existence des Rolling Stones.

En 1993, après une nouvelle gigantesque tournée mondiale dont témoigne l’album live Flashpoint (1991), Bill Wyman, bassiste et membre fondateur des Rolling Stones, quitte officiellement le groupe ; Daryl Jones, ami de Charlie Watts et notamment bassiste de Sting et de Miles Davis, le remplace. Après cette période tourmentée, l’album Voodoo Lounge (1994) permet aux Rolling Stones de revenir sur le devant de la scène et de surprendre leurs fans en privilégiant exceptionnellement les petites salles de concert (l’Olympia à Paris, le Paradiso d’Amsterdam ou encore l’Hammersmith Odeon de Londres, autant de lieux qui ont vu les débuts des Rolling Stones) au détriment des grands stades.

Puis l’immense tournée qui suit Bridges To Babylon (1997) bat de nouveau tous les records d’affluence et de recettes.

Lors de la réalisation de l’album, Mick Jagger et Keith Richards font appel, pour quelques titres, à des musiciens issus d’horizons différents du blues ou du rock (notamment les producteurs The Dust Brothers, promoteurs des musiques électroniques). Les années 1990 et le début des années 2000 sont ainsi rythmées pour les Rolling Stones par de longues tournées internationales, au succès jamais démenti, notamment alimenté par d’incessantes rumeurs de fin de carrière.

Parallèlement, les albums studio se succèdent avec parcimonie et offrent l’image d’un groupe soudé et fidèle à ses orientations musicales.

Ainsi, sans proposer de révolution d’un univers musical qui a fait ses preuves, A Bigger Bang (2005) repose sur un mélange de rock, de blues et de ballades délivré avec énergie et conviction. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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