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Robespierre

Publié le 17/01/2022

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La nouvelle république était tout autant menacée par des révoltes en province que par des armées étrangères. Une guerre civile faisait rage au sud et à l'ouest de la France. En juillet 1793, Robespierre devint tout puissant au Comité de salut public. Il précisa immédiatement ses intentions. Il voulait soumettre sans pitié toute activité contre-révolutionnaire.

« tians avaient lieu en province.

On croit sou­ vent, mais à tort, qu'il s'agissait essentielle­ ment d'aristocrates.

Ils ne formaient en ef­ fet, qu'une minorité: 70 pour cent des con­ damnés à mort étaient des paysans et des ou­ vriers.

Robespierre utilisait la Terreur afin de sou­ mettre toute opposition à l'Etat, mais il n'é­ tait pas aussi sanguinaire que les Hébertistes, parti qui prétendait représenter le peuple .

Ses membres tentaient de remplacer le christia­ nisme par le culte de la "Raison".

Ils utili­ saient la Terreur comme un manteau pour cacher leurs orgies de meurtre et de violence.

En mars 1794, Robespierre envoya les princi­ paux chefs de ce parti à la guillotine.

Peu après, il fit de même pour Danton et ses par­ tisans.

A ce moment, Robespierre avait détruit l'op­ position, à gauche et à droite, et il avait les mains libres.

Il accrut la Terreur.

La loi du 22 prairial (un des nouveaux mois du calen­ drier républicain) an II interdit aux accusés de produire leur défense .

Cette nouvelle "justice" offrit la possibilité au tribunal ré­ volutionnaire de condamner cinquante à soixante suspects par jour.

La guillotine ne chômait pas.

Mais, entre-temps, la crainte de la guillotine et de la Terreur finit par disparaître peu à peu.

Malgré ses objections contre la guerre avec l'Autriche, Robespierre avait continué le combat.

La patrie ayant été déclarée en danger, une armée de volontaires fut consti­ tuée, qui compta bientôt 800 000 hommes.

A gauche : Caricature de la politi ­ que de Robespierre.

L'amas de tê­ tes sous la guillotine représente une partie du peuple français.

Tous les jours , des "fournées" de condamnés, toutes classes con­ fondues , étaient envoyées à l'é­ chafaud.

Ci-dessus : Le 27 juillet 1794, Ro­ bespierre est décrété d'arresta­ tion.

Durant la séance tumultueu­ se à l'Assemblée, il eut la mâchoi­ re fracassée .

Finalement, on ne sait pas de façon sare s'il fut at­ teint par un assaillant ou s'il tira lui-même le coup de feu .

En juin 1792, l'armée pénétra aux Pays-Bas .

Les alliés (1 'Autriche, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas) durent s'incliner, et la victoire de Kellermann à Valmy, le 20 septembre 1792, sauva la France.

Robespierre perdit l'appui du peuple de Pa­ ris.

La plupart des membres de la Conven­ tion nationale étaient contraints d'être ac­ commodants à cause de la Terreur .

Une con­ juration se forma contre Robespierre, qui de- meura intraitable, comme toujours .

Devant la Convention, il s'écria: "En votre sein, se trouve un groupe de bandits, qui sont sur un pied de guerre contre la vertu publique." Il refusa d'abord de les nommer.

Le lendemain, 9 thermidor (27 juillet 1794), les conjurés se manifestèrent, avant qu'il ne les citât.

En criant "A bas le tyran", ils in­ vestirent la tribune et donnèrent l'ordre d'ar­ rêter Robespierre.

La Commune de Paris or­ ganisa une contre-attaque sur le siège de la Convention.

Mais, après douze heures de manoeuvres confuses, le "coup" sembla avoir réussi .

Robespierre eut la mâchoire fra­ cassée par un coup de pistolet tiré probable­ ment par le gendarme Merda (qui devint co­ lonel et baron d'Empire) .

Le tyran et ses par­ tisans furent déclarés hors-la-loi et guilloti­ nés le lendemain, 10 thermidor.

La Terreur avait vécu.. »

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