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Richelieu, duc de (Armand-Emmanuel du Plessis)

Publié le 28/03/2012

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Homme d'Etat français né et mort à Paris (1766-1822). Petit-fils du maréchal et arrière-arrière-petit-neveu du cardinal, il émigra à Vienne en 1789. Puis il entra au service du tsar et devint gouverneur d'Odessa (1803). Il se révéla excellent administrateur et assura la prospérité économique de cette ville. De gentilhomme russe, il redevint gentilhomme français en 1814, lors de la restauration des Bourbons. Après les élections d'août 1815, qui amenèrent à la Chambre une majorité ultra, il fut appelé à remplacer Talleyrand à la tête du gouvernement. Il négocia avec les Alliés les clauses du Traité de Paris et fut assez habile pour faire attribuer à la France des frontières inespérées, lui conservant notamment l'Alsace, la Lorraine et la Savoie.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Le duc de Richelieu Homme d'Etat malgré lui Armand du Plessis de Richelieu naît en 1766.

Il est l'arrière-petit-neveu du car­ dinal· et le petit-ms du maréchal de Richelieu qui se démet, à son profit, de la charge de premier gentilhomme à la cour de Louis XVI.

Armand du Plessis émigre en 1789 et prend du service dans l'armée russe, participant à des campa­ gnes contre-révolutionnaires dans les rangs autrichiens et servant contre les Turcs.

L'amitié du tsar lui vaut d'être nommé gouverneur d'Odessa et des vas­ tes territoires méridionaux conquis sur les Turcs.

Il s'attache à l'œuvre d'admi­ nistration et de mise en valeur qui lui est confiée et transforme la contrée en une province prospère.

Revenu en France en 1814, il est nom­ mé pair de France et premier gentilhom­ me de la Chambre.

Il devient homme d'Etat malgré lui: après l'intermède des Cent-Jours, Louis XVIII lui offre la pré­ sidence du Conseil et le ministère des Affaires étrangères.

Il n'accepte que sur la pression du tsar.

D'une rare loyauté, ayant peu de goût pour les intrigues, Richelieu contraste singulièrement avec son prédécesseur, le roué Talleyrand.

En outre, quoique la Révolution l'ait dé­ pouillé de ses biens, il n'affiche pas les prétentions de la plupart des émigrés et montre ungrand désintéressement.

Fort respecté par les Alliés- «sa parole vaut un traité», dira Wellington -, entrete­ nant des relations privilégiées avec le tsar, Richelieu réussit à obtenir des con­ ditions de paix supportables.

Hanté par la sévérité du second traité de Paris qu'il a dû signer le 20 novembre 1815, il 1766-1822 œuvre sans relâche à la libération du territoire.

Au congrès d'Aix-la-Chapelle ( 1818), il obtient le retrait des troupes étrangères et la France peut reprendre sa place dans le concert européen.

A l'intérieur, Richelieu appuie Decazes.

Il lutte contre l'outrance des ultra­ royalistes; ceux-ci ne tardent point à le considérer comme un «déserteur» er à tourner leur vindicte contre lui.

Cepen­ dant, inquiet des progrès des libéraux aux élections de 1818 et convaincu qu'il ne peut écarter Decazes -favori du roi -,il démissionne le 26 décembre 1818.

Au lendemain de l'assassinat du duc de Berry (février; 1820), qui provoque la chute de Decazes, Richelieu apparaît le seul recours.

Le comte d'Artois l'assure de son soutien et de celui de ses parti­ sans.

Le duc se résigne à reprendre la tête du gouvernement.

Il fait promulguer les lois d'exception qui restreignent la liberté de la presse et la liberté indivi­ duelle, ainsi qu'une loi électorale favoc rable aux conservateurs.

Mais, entre gauche et droite, sa marge de manœuvre est étroite.

Malgré leurs promesses, les conservateurs s'abstiennent de l'appuyer.

Lassé, Richelieu se retire le 12 décembre 1821 et meurt peu après (mai 1822).. »

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