Repères biographiques de Jean Giraudoux

« Lui-même y publie de petits contes : Le Cyclope, Un cheveu ...

Grâce à l'amitié du jeune éditeur Bernard Grasset, il publie en 1909 son premier ouvrage : les Provinciales, recueil de cinq nou­ velles, dont la critique salue l'originalité et l'élégance de style.

Le petit diplomate et le soldat À vingt-sept ans, Jean Giraudoux n'a toutefois pas de situation stable.

Aussi se décide+il à passer le « petit concours » des Chancelleries 1 auquel il est admis en 191 O.

Même s'il n'y entre que par la petite porte, Giraudoux effectue alors ses premiers pas vers une carrière diplomatique.

Élève vice-consul à la direc­ tion politique et commerciale du Quai d'Orsay 2, il passe ensuite au Service de presse et des affaires tunisiennes avant d'obte­ nir en 1913 le grade de vice-consul de troisième classe.

Entre­ temps, Jean Giraudoux publie en 1911 trois nouvelles sous le titre de I' École des indifférents, où il analyse avec humour et finesse le dilettantisme3 de ses années passées.

Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, Jean Giraudoux s'y révèle un soldat courageux.

Blessé deux fois, il est le premier écrivain décoré, en 1915, de la Légion d'honneur à titre militaire.

Sous-lieutenant en 1916, il part comme instructeur militaire au Portugal, puis aux États-Unis.

De cette expérience de la guerre, vécue pendant des mois en première ligne, Jean Giraudoux tire une série de trois récits : Lectures pour une ombre (1917), Arnica America (1918) et Adorable Clio (1919).

À la fin de la guerre, il se marie et, en 1919, a un fils, Jean-Pierre, futur dramaturge, comme lui.

1.

Le ministère des Affaires étrangères organisait deux. »