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Rahner (Karl)

Publié le 17/01/2022

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Le Jésuite allemand Karl Rahner, l'un des théologiens catholiques les plus éminents de la période marquée par le concile Vatican II, refuse d'enfermer plus longtemps la foi chrétienne dans les concepts formalistes. Avec lui, celle-ci veut redevenir fraternelle. Sans vouloir rien perdre en rigueur ni en prudence, il tend à ouvrir la pensée catholique au dialogue avec la société pluraliste.

« Dieu » ne signifie absolument rienpour un homme, pourquoi celui-ci s'interesseralt-11 a Jesus ? La vie du Christ devient un models absolu et fecond, affirme Karl Rahner, lorsqu'on reconnalt que Dieu a accepts Jesus dans son histoire par la Resurrection.

Ses conclusions rejoignent par bien des cotes celles du pere Teilhard de Chard i n. 4 Le christianisme apparait aissi non comme une mais comme une experience concrete, un mode de vie.

IIest ouvert a tous et ne peut pas monopoliser la grace.

Rahner estime que I'on rencontre partout une sorte de christianisme anonyme ", c'est-a-dire des attitudes theodquement atbees, mais que le chretien ne peut expli- quer autrement que par l'action de cette grace et de cette puissance qui depasseraient absolument les categories humalnes et qu'iI nomme Dieu. 5 Depuis « L'Esprlt dans le monde *, sa these de docto- rat en philosophie (1939), Karl Rahner a ecrit de nombreux ouvrages, notamment des travaux destin6s a la recherche, par exemple un « DictIonnaire pour la Theologie et l'Eglise ».

Son immense bibliographic, comprend plus de 3 000 titres :!lyres, cours, conferences, interviews, ser- mons, etc.

L'expose oral constitue en fait l'essentiel de son oeuvre theologique : c'est un dialogue constant qu'elle developpe avec l'homme moderns, la societeet ass conditions.

Cependant, c'est aux theologlens engages comme Karl Rahner ou Hans 'Ong, que le pape Paul VI adresse une mise en garde indirecte en ecrivant le 13 septembre 1975 a Mgr Edouard Massaux, recteur de l'universite de Louvain-la-Neuve : a La theologle n'est pas une affaire prlvee et, soumise au magistere de I'Eglise meme dans sa recherche, elle ne peut se prevaloir d'une liberty academique «Dieu» ne signifie absolument rien pour un homme, pourquoi celui-ci s'intéresserait-il à Jésus ? La vie du Christ devient un modèle absolu et fécond, affirme Karl Rahner, lorsqu'on reconnaît que Dieu a accepté Jésus dans son histoire par la Résurrection.

Ses conclusions rejoignent par bien des côtés celles du père Teilhard de Chardin.

4 Le christianisme apparaît ainsi non comme une Idéo­ logie, mais comme une expérience concrète, un mode de vie. Il est ouvert à tous et ne peut pas monopoliser la grâce. Rahner estime que l'on rencontre partout une sorte de « christianisme anonyme », c'est-à-dire des attitudes théoriquement athées, mais que le chrétien ne peut expli­ quer autrement que par l'action de cette grâce et de cette puissance qui dépasseraient absolument les catégories humaines et qu'il nomme Dieu.

5 Depuis « L'Esprit dans le monde », sa thèse de docto­ rat en philosophie (1939), Karl Rahner a écrit de nombreux ouvrages, notamment des travaux destinés à la recherche, par exemple un « Dictionnaire pour la Théologie et l'Église ».

Son immense bibliographie comprend plus de 3 000 titres : livres, cours, conférences, interviews, ser­ mons, etc.

L'exposé oral constitue en fait l'essentiel de son œuvre théologique : c'est un dialogue constant qu'elle développe avec l'homme moderne, la société et ses conditions.

Cependant, c'est aux théologiens engagés comme Karl Rahner ou Hans Kûng, que le pape Paul VI adresse une mise en garde indirecte en écrivant le 13 septembre 1975 à Mgr Édouard Massaux, recteur de l'université de Louvain-la-Neuve : « La théologie n'est pas une affaire privée » et, soumise au magistère de l'Église même dans sa recherche, elle ne peut se prévaloir d'une « liberté académique ».. »

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